

Le patrimoine méconnu de l'Aude ne manque pas d'intérêt comme vous avez pu vous en rendre compte tout au long de mes reportages. Aujourd'hui me suis intéressé à l'histoire intéressante du château privé Saint Martin de Toques que l'on peut apercevoir de loin, il ne se visite pas, comme de nombreux châteaux de l'Aude d'ailleurs.
Chacun détient un petit bout de l'histoire et mon propos est de rassembler ici toutes les informations objectives sur l'historique de ce château. Mon savoir est modeste et ma soif d'apprendre est immense, alors n'hésitez pas à apporter votre "pierre" à ce reportage.
Faire découvrir l'Aude avec ses beaux paysages, villages et châteaux, est le seul but que je me suis fixé. Comme vous l'imaginez c'est un "travail" de tous les instants qui demande une certaine passion. Merci à tous ceux qui veulent bien partager leurs photos dans cet objectif. Je constate que vous appréciez mes reportages, qu'ils ne vous laissent pas indifférents et qu'ils aiguisent votre curiosité. Pensez à laisser vos commentaires à la fin de l'article, ils sont les bienvenus, et si vous avez des idées d'articles futurs, contactez moi... Merci de faire suivre à vos relations l'adresse de mon site.
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Votre participation sera la bienvenue, n'hésitez pas à m'envoyer vos photos, vos documents, afin d'illustrer les reportages sur vos villages que vous aimez. Je vous invite à découvrir encore une histoire passionnante, et n'hésitez pas à laisser vos commentaires à la fin du reportage. Amis curieux, je vous souhaite une excellente découverte.


Le château de Saint Martin de Toques se situe à 144 km de Toulouse, 53 km de Carcassonne, 17 km de Narbonne, 68 km de Perpignan et 255 km de Cahors.

Le château de Saint Martin de Toques se trouve dans le parc naturel régional, à quelques encablures de l'abbaye de Fontfroide et du monastère de Gaussan.

On aperçoit le château de Saint Martin de Toques de l'autoroute A61, au Nord à 7 km se trouve le village de Bizanet , au Sud-Ouest à 4 km Saint André de Roquelongue, et 6 km sépare l'abbaye de Fontfroide du château. Saint Martin de Toques fait parti du territoire de Bizanet.

LE VILLAGE DE BIZANET
Le village de Bizanet est situé dans les Corbières, sur l'Aussou.
Petit village dominée par le donjon des vestiges du château d'Amont. Ses petites ruelles sinueuses, ses portes anciennes et ses fontaines font le bonheur des photographes. Son lavoir couvert sert encore aujourd'hui aux villageoises occasionnelles.

Blason du village de Bizanet

Blason du village de Bizanet tel qu'on le trouve dans l'armorial général de France dessiné par Charles d'Hozier en 1696.
Le château de Saint Martin de Toques se trouve au Sud du territoire de Bizanet. Le village de Saint André de Roquelongue quand à lui se trouve au plus près du château, au Sud, c'est pour cette raison que je vous donne quelques infos sur ces deux villages..

Le château de Saint Martin de Toques vu du Sud-Ouest.
Bizanet, commune de 1594 habitants au recensement de 2005. Le plus fort taux de population date de 1891 avec 2080 habitants.
Les différentes mentions citées dans les archives de Saint Martin de Toques :
- En 978, Castellum Sancti Martini.
- En 1157, Castrum quod dicitur Sancti Martini.
- En 1179, Barrium Sancti Martini de Tocs.
- En 1271, Sanctus Martinus de Tocha.
- En 1281, Sanctus Martinus de Thoca.
- En 1300, Sanctus Martinus de Thoque.
- En 1351, Rector Sancti Martini de Tocha.
- En 1537, Sant Marti de Toca.
- En 1589, Sanctus Martinus de Tucha.
- Entre 1157 et 1639, Esglise de Sainct Martin de Toques.
- En 1781, Saint Martin de Thoques.

L'église Saint Pierre de Bizanet.

Bizanet, l'église Saint Pierre.

Bizanet, le porche de l'église Saint Pierre.
L'église Saint Pierre au centre du village de Bizanet date du XVIIIème siècle, elle a remplacé la vieille église trop éloignée et souvent pillée. L'église porte l'inscription "Liberté, Égalité Fraternité" soulignant qu'elle appartient à la commune. Parmi les avantages en faveur d'une nouvelle église se trouve la possibilité de profiter d'une vieille maison délaissée et d'une tour comme clocher. Pour aller à la vieille église, il fallait franchir un ruisseau aux crues fréquentes. L'église fût terminée et bénie le 29 septembre 1756.

La fontaine de l'église Saint Pierre de Bizanet, située devant l'église, l'eau provient du Naissant. La fontaine coule tout le temps, même lors de l'été le plus sec.

L'église Saint Pierre de Bizanet et la fontaine en arrière plan.
Sur la bordure droite du cimetière, se trouve l'ancienne église paroissiale de Bizanet, sous l'appellation Saint Pierre aux Liens, l'église seigneuriale de Bizanet d'aval devint paroisse au XIIème siècle. Lors de la construction de la nouvelle église, dans le village d'amont, le seigneur, Monsieur de Chefdebien intervint pour racheter la chapelle. Elle porte aujourd'hui la trace des pénitents qui fermèrent l'édifice à moitié, conservant uniquement le chœur ; elle marque aussi son appartenance au seigneur de Bizanet et à ses descendants. Au-dessus de la porte ogivale située au nord, figurent les armoiries de Chefdebien.

Blason de la famille Chefdebien d'Armissan (de) Vicomtes : "D'azur, à la fasce d'argent, accompagnée de deux lions léopardés d'or, armés et lampassés de gueules, celui de la pointe, contourné. Cimier : Un lion d'or, armé et lampassé de gueules. Cri : Virtute. Supports : Deux lions, au naturel. Devise : Dux fui, sum et ero. (Bretagne, Languedoc, Poitou)".

Bizanet, le lavoir datant du XIXème siècle.

Bizanet, le lavoir datant du XIXème siècle.
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LE VILLAGE DE SAINT ANDRÉ DE ROQUELONGUE
Saint André de Roquelongue est une commune située dans les Corbières sur l'Aussou. Ses habitants sont appelés les Saint Andréens et Saint Andréennes.
Le village comptait 1384 habitants en 2015. En 1793, 200 âmes peuplaient la commune.
L'église date du XIIème siècle. Depuis 1189 l’église de Saint André de Roquelongue était rattachée à Fontfroide et l’abbé de Fontfroide était devenu le principal seigneur du village, le territoire relevant en outre de l’archevêque de Narbonne, du seigneur de Montséret et du vicomte de Narbonne.
la vigne reste pratiquement la seule culture, dans le cadre de la prestigieuse Appellation d’Origine Contrôlée "Corbières", obtenue en 1985.

Concernant le blason de ce village Saint André de Roquelongue, lorsque, par un édit de 1696, Louis XIV veut remédier aux abus héraldiques, ses conseillers n'oublient pas de faire créer de nouveaux offices et d'imposer l'enregistrement des armoiries. Il est probable que la communauté de Saint-André ne pouvait financer un tel projet dont elle ne voyait pas l'utilité puisqu'elle n'hébergeait pas un seigneur particulier, et qu'elle partageait les affaires communales avec celle de Montséret.
Voici quelques années, un spécialiste en héraldique a imaginé un blason pour la commune en utilisant les armes de Fontfroide.

Une vue aérienne de la forteresse Saint Martin de Toques.

HISTOIRE ET VESTIGES DU CHÂTEAU DE SAINT MARTIN DE TOQUES
Le château de Saint-Martin de Toques est un château privé situé sur le territoire du village de Bizanet. Le château est inscrit aux Monuments Historiques par arrêté du 17 février 1926.
Le château est bâti sur une butte boisée à 15 kilomètres au sud-ouest de Narbonne.

Mentionné dès 978, il s'affirme comme le vigile efficace des terres domaniales situées en contrebas sur la commune de Saint-André-de-Roquelongue. Les textes indiquent l'existence d'une chapelle en 1157. Pendant des siècles il contrôla la route de Narbonne conduisant aux Corbières. Le château appartint du XIIIème aux XVème siècles aux vicomtes de Narbonne, la vicomtesse Adélaïde de Narbonne en est la propriétaire au XIIIème siècle.

Le château Saint Martin de Toques une vue aérienne datant de 1994, période de reconstruction et rénovation de cette forteresse.

Le château Saint Martin de Toques vu du Sud-Ouest.

Le château Saint Martin de Toques la façade Ouest.

Le château Saint Martin de Toques la façade Ouest.

Le château Saint Martin de Toques la façade Sud.

Le château Saint Martin de Toques l'angle Sud-Est.
Les vicomtes de Narbonne entrèrent en conflit, à l'occasion de leurs recherches des mines d'argent, avec l'abbaye voisine de Fontfroide.
Comme ses frères féodaux, Saint Martin de Toques garde pudiquement les stigmates des confrontations religieuses du XIIIème siècle. C'était au temps de la cruelle croisade contre les Albigeois, menée par Simon de Montfort.
Les vicomtes de Narbonne dotèrent le château de deux murs d'enceinte superposés et d'une fière tourelle qui embrasse du regard toute la région.
Dans l'enceinte, une chapelle était le siège d'une rectorie du diocèse de Narbonne, rattachée pour les redevances à la baylie de Canet. Les restes de ces constructions s'élèvent sur une colline peu distante du monastère de Fontfroide.

Le château Saint Martin de Toques vu du Sud-Ouest.

Le château Saint Martin de Toques vu du Sud-Ouest.

Le château Saint Martin de Toques vu du Sud-Ouest.
Epousant les contours du rocher naturel, les courtines crénelées, munies d'archères courtes, semblent représenter actuellement les éléments les plus anciens du château XIIème siècle. Il se compose de deux enceintes concentriques, accessibles au moyen d'une rampe pavée de galets, que domine une construction carrée datée de 1617. On débouche alors dans les lices dont l'angle Nord-Est est occupé par la chapelle romane intégralement conservée à l'exception de la façade Ouest disparue. On distingue encore le tracé de la première enceinte se terminant au Sud-Ouest par une sorte d'éperon, ou avancée de maçonnerie aux murs épais qui semble défendre une galerie naturelle. La deuxième enceinte est parsemée de ruines de bâtiments. A l'angle Nord-Est s'élève une tourelle dont le pan de courtine attenant est percé par une fenêtre moulurée à meneau du XVème siècle. L'angle Nord-Ouest, occupé par une tourelle dodécagonale présente de longues archères à étriers, cette tourelle abrite une salle voûtée en coupole, soigneusement appareillée en grès, offre encore les vestiges bien visibles d'une crénelure aux merlons percés d'archères. La courtine adjacente s'interrompt pour laisser place à un mur en calcaire, surmontée de créneaux de mêmes dimensions que les merlons qui semblent plus décoratifs qu'efficaces. Enfin, les vestiges d'une tourelle de plan semi-circulaire sont visibles dans l'angle Sud-Ouest. Si la chapelle semble être l'édifice cité à la fin du XIIème siècle, en revanche les autres éléments de fortification doivent pouvoir être datés du XIVème siècle et plus tard.

Le château de Saint Martin de Toques vu du Sud-Ouest.

Le château de Saint Martin de Toques la façade Sud.

Le château de Saint Martin de Toques l'angle Sud-Ouest.

Le château de Saint Martin de Toques l'angle Sud-Ouest, au fond la tour dodécagonale.

Le château de Saint Martin de Toques la façade Ouest, avec la tour dodécagonale.

Le château de Saint Martin de Toques l'angle Sud-Ouest, une partie du mur d'enceinte est écroulé.
Tout au long du moyen-âge on découvre dans de nombreux textes, toujours sous la dépendance des vicomtes de Narbonne : La chapelle mentionnée seulement en 1360 semble avoir une origine plus ancienne. La cour dont l'arc est légèrement outrepassé rappelle les constructions cisterciennes des XIème et XIIème siècle. Rapidement le château dut avoir un cercle de maisons dans les environs, sur les flancs de la colline. Si l'on peut considérer les murs du Nord-Est comme témoignages de l'époque médiévale avec la tour octogonale et ronde, chapelle, on peut penser que le reste du château a subi des modifications profondes au cours de la Renaissance (logements, salle des gardes, entrée). Cette rénovation correspond à l'arrivée de seigneurs importants : les familles italiennes d'Alezio et Castiglione, Milanais qui s'installent dans le Narbonnais à la suite du Cardinal de Ferrare, alors abbé de Fontfroide.

Le château de Saint Martin de Toques l'angle Sud-Ouest.

Le château de Saint Martin de Toques la façade Ouest, à gauche la tour dodécagonale.

Le château de Saint Martin de Toques le côté Ouest.

Le château de Saint Martin de Toques le côté Ouest.

Le château de Saint Martin de Toques le côté Ouest.
En 1709, six foyers existaient à Saint Martin en dehors du château. A la Révolution, la paroisse sera supprimée. Transformée en exploitation agricole dès le début du XVIIème siècle, la forteresse est abandonnée et ruinée faute d'entretien Au XVIIIème siècle, le château semble avoir été abandonné comme lieu de résidence ; ses propriétaires habitent Narbonne et une demeure modeste est édifiée au pied de la montagne. Tas de ruines imposant, il fut racheté et restauré, dès 1990, il renaquit ainsi de ses ruines par l'acharnement de propriétaires privés. Il est aujourd'hui une demeure particulière.
Voici quelques infos glanées dans les archives où Saint Martin de Toques est cité :
- En 1018 et 1020, Béranger, après avoir succédé au vicomte de Narbonne, reçut avec sa femme Garsinde, l'hommage ou serment de fidélité de ses vassaux, entre autres de Guillaume Hibrini de Durban, fils d'Aledaïde pour le château de Saint-Martin de Toques et pour le château "qui dicitur Durban neque de ipsas fortezias, que ibi sunt aut inantea erunt". Il s'engage à ne pas s'approprier ce château et "ne nols lor tolrei, ne tolre nols lor farei, ne los lors vedarci, ne vedar nols lor farei, ne-nols en enganarei". (Histoire Générale du Languedoc. Ed. Privât. T. V, col.372).
Ce Guillelmus Hibrini rend hommage et prête serment de fidélité au vicomte de Narbonne et à sa femme pour les châteaux de Durban et de Saint-Martin de Toques. La famille de Durban, dont Guillaume Hibrinus serait un des premiers représentants, fait quant à elle partie de l’entourage immédiat de la maison de Narbonne. On retrouve en effet en 1005, un personnage dénommé Ibrinus parmi les exécuteurs testamentaires de l’archevêque de Narbonne, Ermengaud ; c’est sans doute ce même personnage qui est qualifié de nobilibus en 1023 lors d’un plaid tenu à Narbonne où il signe sous le nom d’Ibrinus de Durban. Outre la concordance des dates, surtout si on admet le serment de Guillelmus Hibrini postérieur à 1032, les règles en vigueur à cette époque concernant l’onomastique (dénomination double : nom et nom du père au génitif) font de Guillaume un probable fils d’Hibrinus. On retrouve ensuite à plusieurs reprises les deux lignages dans des actes concernant Narbonne, comme en 1080 où Berengarius Petri de Petrapertusa et Ademarus de Durbano assistent à une assemblée tenue par Pierre archevêque et "vicomte".

Le château de Saint Martin de Toques, l'éperon se trouvant à l'angle Sud-Ouest.

Le château de Saint Martin de Toques la courtine Nord.

Le château de Saint Martin de Toques le côté Nord-Ouest.

Le château de Saint Martin de Toques le côté Nord-Ouest.
- Différends entre Aymeri, vicomte de Narbonne, et Amalric, son frère : Le vicomte de Narbonne et son frère Amalric demandèrent au parlement que le roi tint à Paris, à la fête de saint Martin de l'an 1278, que le roi mît hors de sa main les biens et les fiefs situés dans leur juridiction qui avaient été confisqués pour crime d'hérésie après la seconde guerre, c'est-à-dire en 1242. Amalric se plaignait de ce que le vicomte Aymeri, son frère, exerçait la juridiction, à son préjudice, sur divers lieux qui lui avaient été cédés, et en particulier des voies de fait dont Amalric, son neveu, fils du vicomte, son frère, avait usé, en faisant dresser des fourches patibulaires dans la juridiction de son château de Saint-Martin de Toques. Enfin les deux frères compromirent de leurs différends entre les mains de Gui de Lévis, seigneur de Mirepoix, qui les avait déjà mis d'accord en 1272 et qui rendit, en 1281, dans sa maison de Carcassonne, une sentence arbitrale qui termina leurs nouveaux différends. Il paraît qu'Amalric de Narbonne, seigneur de Pérignan, dont on vient de parler, avait alors perdu Alcayete de Rodez, sa femme. Nous savons du moins qu'elle fit son testament au mois de mars de l'an 1274. Elle institua Amalric, son fils, héritier, et nomma Amalric, son mari, et Guiraud de Pierrepertuse, damoiseau, pour ses exécuteurs testamentaires.

Le château de Saint Martin de Toques le côté Sud.

Le château de Saint Martin de Toques le côté Sud.

Le château de Saint Martin de Toques le côté Sud.
- Le 26 août 1669, nobles Antoine Marie de Castillon seigneur de Saint Martin de Toques, demeurant à Narbonne, ses titres de noblesse ont été confirmés par jugement souverain, monsieur de Mirmand rapporteur,

Blason de la famille Castillon : "porte de gueules au lion d'argent soutenant de son pied dextre un château d'argent".
- 1760, procédures et sentences poursuivies au criminel : par messire de Graves d'Espalais, seigneur de Saint Martin de Toques, contre le berger de Jean Lignon, dit Catinat, de Saint-André de Roquelongue qui faisait paître son troupeau dans ladite seigneurie de Saint-Martin au Pech de Lauzina.

Le château de Saint Martin de Toques le côté Sud.

Le château de Saint Martin de Toques la partie habitée côté Sud avec les fenêtres à meneaux.

Le château de Saint Martin de Toques la partie habitée côté Sud.

Le château de Saint Martin de Toques la partie habitée côté Sud avec les fenêtres à meneaux.
- Noble Bernard de Calouin, chevalier, seigneur de Tréville, troisième fils de Grégoire II du nom , et de Charlotte de Vernès, il épousa par contrat passé devant Arnaud Verdier, notaire de Trêves, le premier Juillet 1763, Louise-Rose de Grave, fille de noble Jean-François de Grave, seigneur d'Espalais, de Cousrouge, Saint-Martin de Toques, et de défunte Marie-Anne de Moulins.

Le château de Saint Martin de Toques la partie habitée côté Sud avec les fenêtres à meneaux.

Le château de Saint Martin de Toques la partie habitée côté Est avec la chapelle castrale en contrebas à droite.

Le château de Saint Martin de Toques côté Est on aperçoit un pont-levis, accès dans la cour intérieure permettant uniquement le passage des chevaux, c'est la seule entrée dans la forteresse. Toutes les portes sont réalisées avec un arc en plein cintre.

Le château de Saint Martin de Toques la partie habitée côté Sud-Est.

Le château de Saint Martin de Toques le côté Est avec la chapelle castrale dans l'angle Nord Est.
- Un procès-verbal de l'Assemblée générale des trois ordres de la sénéchaussée de Carcassonne datant du 17 mars 1789 indique : "Hyacinthe, marquis de Grave, seigneur de Saint-Martin de Toques. Marianne-Hyacinthe, baron de Grave, chevalier de Saint-Lazare, coseigneur du fief de Gasaigne par les Narbonne, y demeurant.

Le château de Saint Martin de Toques le côté Sud-Est.

Le château de Saint Martin de Toques le côté Est.

Le château de Saint Martin de Toques le côté Est.

Le château de Saint Martin de Toques l'angle Sud-Est, la tour carrée.

Le château de Saint Martin de Toques le côté Est.

Le château de Saint Martin de Toques l'angle Sud-Est.

Le château de Saint Martin de Toques le côté Est, la partie basse du mur d'enceinte.
LES SEIGNEURS DE SAINT MARTIN DE TOQUES
Ceci est une ébauche, il est très difficile de connaître la chronologie exacte, si vous avez des précisions n'hésitez pas à me contacter pour rectifier ou compléter cette liste.
- Vers 1010, Béranger seigneur de Saint Martin de Toques.
- Vers 1020, Guillaume Hibrinus.
- Vers 1250 Amalric vicomte de Narbonne, seigneur de Saint Martin de Toques.
- Vers 1560, Antoine-Marie de Castillon, seigneur de Saint Martin de Toques, obtint de Charles IX le 20 Janvier 1562 des lettres de naturalité, enregistrées en la chambre des comptes de Montpellier le 26 Novembre 1583. Il épouse Marquise Jougla, de laquelle il eut :
- Jerôme de Castillon, seigneur de Saint Martin de Toques, testament le 16 Juillet 1622. Il épouse le 7 Juin 1571 Françoise de la Coste, ils eurent : Antoine Marie de Castillon, seigneur de Saint Martin de Toques, gouverneur de Lers sur le Rhône par commission du 21 Avril 1627.
- Vers 1650, les familles italiennes de Milan d'Alezio et Castiglione se succèdent au château de Saint Martin de Toques.
- Vers 1700,Jean François de Grave, né le 2 décembre 1700, seigneur d'Espalais, Cousrouge et Saint Martin de Toques. Fils de Marc Antoine de Grave né en août 1659, seigneur d'Espalais, marié le 20 avril 1689 à Marie de Martrin de Donos. Ils eurent trois enfants dont Jean François de Grave qui épousa le 13 juin 1729 Marie Anne de Moulins. Ils eurent quatre enfants dont, qui suit ;
- Vers 1736, Hyacinthe de Grave, marquis, seigneur de Saint Martin de Toques, baron de Grave, né le 4 mai 1736, il fut officier du régiment du Languedoc en 1760. Il épousa le 28 avril 1771 à Nîmes, Françoise Renée de Pierre de Bernis.
- 1757, un différent entre Jean-François de Grave, seigneur de Saint-Martin-de-Toques contre l'abbaye de Fontfroide.
Voici quelques photos anciennes du château, des villages de Bizanet et Saint André de Roquelongue pour les amateurs :

Bizanet, hôtel de ville et la poste en 1905.

Bizanet, place de l'église en 1905.

Bizanet, l'avenue de Narbonne en 1905.

Bizanet, l'avenue de la Gare en 1905.

Bizanet, l'avenue de la Gare en 1905.

Bizanet, place de l'église en 1905.

Bizanet, le château en 1905.

Bizanet, l'avenue de Narbonne en 1905.

Bizanet, une vue générale en 1905.

Bizanet, place de l'église en 1905.

Bizanet, une vue générale en 1905.

Bizanet, la rue Neuve en 1905.

Bizanet, la rue du Lavoir en 1905.

Bizanet, place de l'église en 1905.

Bizanet, la rue du Lavoir en 1905.

Bizanet, le groupe scolaire au fond et la Gare en 1905.

Bizanet, la lavoir public couvert en 1905.

Bizanet, la lavoir public couvert en 1905.

Bizanet, la place de la République en 1905.

Bizanet, l'avenue de Narbonne en 1905.

Bizanet, la rue de l'Avenir en 1905.

Bizanet, la rue du Portail-Neuf en 1905.

Vue aérienne de Bizanet en 1965.

Vue aérienne de Bizanet en 1965.

Vue aérienne de Bizanet en 1965.

Vue aérienne de Bizanet en 1965.

L'église de Bizanet en 1965.

La forteresse Saint Martin de Toques en 1905.

La forteresse Saint Martin de Toques en 1905.

Saint André de Roquelongue, "les Gayettes" source alimentant le village en 1905.

Saint André de Roquelongue, l'avenue de Narbonne (au fond la montagne La Bouisse ou Roque-Longue, qui a donné son nom au village) en 1905.

Saint André de Roquelongue, vue générale en 1905.

Saint André de Roquelongue, la Gare en 1920.

Saint André de Roquelongue, la Place en 1905.

Saint André de Roquelongue, rue du Commerce en 1905.

Saint André de Roquelongue, le quartier du Cheval-Blanc en 1905.

Saint André de Roquelongue, les bords du ruisseau en 1905.

Saint André de Roquelongue, la mairie et le groupe scolaire en 1905.

Saint André de Roquelongue, une vue générale en 1905.

Saint André de Roquelongue, la Grande Place en 1905.

Saint André de Roquelongue, la Grande Place en 1920.

Saint André de Roquelongue, la route de Lésignan en 1905.

Saint André de Roquelongue, la route de Narbonne en 1905.

Saint André de Roquelongue, l'avenue des Poids-Public en 1905.

Saint André de Roquelongue, la Gare en 1905.

Saint André de Roquelongue, le côté de l'église, face la montagne la Bouisse en 1905.

Saint André de Roquelongue, une vue aérienne en 1955.

Saint André de Roquelongue, une vue aérienne en 1955.

Saint André de Roquelongue, la place du Marché en 1905.

Saint André de Roquelongue, la place du Marché, l'abreuvoir en 1905.

Saint André de Roquelongue, la route de Lézignan et la Fontaine en 1905.

Saint André de Roquelongue, le groupe scolaire en 1905.

Saint André de Roquelongue, l'avenue de la Poste en 1930.

Saint André de Roquelongue, la place du Marché, l'abreuvoir en 1905.

Saint André de Roquelongue, la rue du Commerce en 1905.
Bibliographie, je citerai simplement les documents les plus pertinents :
- Dictionnaire topographique du département de l'Aude par l'Abbé Sabarthès.
- Histoire Générale du Languedoc.

Ainsi se termine ce reportage, en espérant qu'il vous aura intéressé, n'hésitez pas à laisser vos commentaires en bas de l'article ... et revenez me voir !
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