BELCAIRE capitale du Pays de Sault en Languedoc Roussillon. Au départ j'ai réalisé ce site pour partager les retrouvailles 33 ans après, de 17 copines, dans cette région authentique préservée en territoire cathare au pied des Pyrénées. Mais je me suis aperçu que l'Aude n'était pas assez mise en valeur, alors amoureux de cette région et la passion étant là, j'ai réalisé des reportages pour vous présenter ce département aux lieux chargés d'histoire. Ce site a pour but surtout de vous faire découvrir cette région authentique, plein de charme qu'il faut aller visiter.
Le premier site web de l'Aude élaboré avec authenticité et qualité, vous propose le 234 ème reportage, et avec les beaux jours revenus, on tourne la page, pour emprunter les chemins de l'Histoire et n'oubliez pas, que les vieilles pierres des châteaux ne parlent qu'à ceux qui viennent les écouter. Aujourd'hui je vais vous présenter un très beau site, pittoresque, mais aussi techniquement intéressant. Le lieu de notre visite aujourd'hui se situe dans le Cabardès, région ou pays du Nord du département de l'Aude, sur les pentes de la Montagne Noire contrefort du Massif Central. Le petit village de Lastours (163 habitants) blotti entre la rivière de l'Orbiel et le ruisseau qui peut se transformer en torrent : le Grésilhou, accueillent les nombreux visiteurs du monde entier. Ce reportage en deux parties que j'ai pris plaisir à concevoir, est agrémenté de plus de 140 photos pour le bonheur du plus grand nombre. En espérant qu'il vous donnera envie d'aller voir cette superbe région, ... et vous reviendrez vers moi pour donner votre avis.
Ne perdez pas de vue que ce village n'est desservi par une route que depuis 1863, suite au florissant développement de l'industrie drapière à Lastours à cette époque.
LE CATHARISME FACE A L'HISTOIRE, LASTOURS TRÈS GRAND SITE CATHARE PLUSIEURS FOIS CONVOITÉ PAR LES CROISÉS VOUS ENTHOUSIASMERA ...
Comme d'habitude rien de tel que plusieurs extraits de carte pour vous situer ces lieux historiques, voici la première, Lastours se trouve à 18 km de Carcassonne, 120 km de Toulouse, 75 km de Narbonne et 102 km de Belcaire et Montaillou
Voici la seconde carte, pour mieux vous repérer, dans le secteur il y a aussi à voir, le village du livre Montolieu à l'Ouest, Minerve à 39 km à l'Est, j'aurai l'occasion de faire un reportage bientôt sur ce village, au Nord de Lastours le joli petit village de Mas-Cabardès ... il y en a d'autres je ne peux pas tous les citer ici, c'est une bien belle région.
Pour admirer le site de 12 hectares de Lastours je vous recommande le belvédère de Montfernier qui domine la vallée de l'Orbiel. Les chaussures de marche sont recommandées, ceux qui auront le courage de grimper seront récompensés de leurs efforts, car le site est sublime !
Depuis le belvédère de Montfernier le panorama est magnifique
Voici une autre photo prise du belvédère de Montfernier, le temps est à l'orage
Le belvédère vous permet d'embrasser d'un seul coup d'oeil les quatre petits châteaux indépendants dans une perspective hallucinante, placés là sur un éperon calcaire du Cambrien vieux d'environ 540 millions d'années.
Les ruines des quatre châteaux se détachent magiquement sur le fond sombre de la Montagne Noire. Lastours fût l'une des forteresses les plus audacieuses du catharisme, presque imprenable, les croisés en sont venus à bout en 1211. Au pied du château de Cabaret on peut visiter la reconstitution du village médiéval, que je vous décris plus loin.
Extrait de carte IGN, allez en premier lieu au belvédère de Montfernier pour contempler dans son ensemble ce site magnifique, belles photos garanties !
Les quatre châteaux sont représentés par les points rouges, celui de Cabaret étant le plus au Nord, puis Tour Régine, le château Surdespine et tout au Sud Quertinheux
Vue aérienne, le site de Lastours (flèche rouge)
Lastours dans la vallée de l'Orbiel
Le paisible village de Lastours sur les bords de l'Orbiel, point de départ de votre visite ...
Zoom sur le village de Lastours
Comme toutes les citadelles féodales de l'Aude qui sont réputées imprenables, il va falloir grimper un peu dans ce sublime décor
Autre photo du village de Lastours au début de l'automne
De la passerelle qui enjambe l'Orbiel dans le village de Lastours, on aperçoit les châteaux qui dominent la vallée
La passerelle sur l'Orbiel en 1910, à comparer avec la photo ci-dessus. Photo de droite, un autre pont à Lastours
L'entrée du site de Lastours s'effectue à partir d'une ancienne usine de textile réhabilitée (Usine Rabier) datant de 1844, où l'on fabriquait des draps et qui occupait 200 ouvriers. Dans cette ancienne usine, vous pourrez voir une exposition permanente sur le castrum de Cabaret et le Haut-Cabardès.
Entre les profonds vallons de l'Orbiel à l'Est et du ruisseau de Grésilhou à l'Ouest, une arête rocheuse émergente porte les quatre châteaux dans un écrin sauvage, à 300 mètres d'altitude. Les quatre petits châteaux de Lastours s'alignent sur une crête du Nord au Sud, ce sont Cabaret, avec une salle tour pentagonale et un chemin de ronde sur arcades ; la tour Régine, simple tour maîtresse pourvue d'une vis extérieure ; Surdespine (Fleur-d'Espine), avec une tour résidence rectangulaire ; enfin, Quertinheux (Quierquieux, Quertinieux, appelé ainsi à cause des chênes verts qui poussaient sur les coteaux à l'époque), plus grand, avec une tour identique à la tour Régine. Ils constituent un ensemble défensif parfaitement homogène car le site présente un intérêt stratégique certain. Pourquoi quatre châteaux sont construits au même endroit au cœur du Cabardès ? On ne comprend pas la raison de ce nombre, est-ce par orgueil des seigneurs féodaux proches et unis ?
La vue du belvédère de Montfernier sur les quatre châteaux de Lastours
Les couleurs du site changent en fonction de la hauteur du soleil et des saisons
En partant de la gauche, vous avez le château de Cabaret, la Tour Régine, le château Surdespine et le château de Quertinheux.
Ces quatres fortifications sont posées vraiment sur l'arête de cet éperon rocheux, et suivent la configuration du terrain très accidenté. Le flanc Est est vertigineux, encore une fois les bâtisseurs ont fait preuve d'un extraordinaire savoir faire.
Lastours, le château de Quertinheux
Des fouilles archéologiques encadrées par des personnels compétant ont lieux tous les ans sur le site de Lastours en période estivale. Et ces fouilles n'en finissent pas de dévoiler les secrets de Lastours.
Les fouilles archéologiques sont situées sur le versant Sud des châteaux dit Cathares, ici un squelette est mis au jour
Gros plan sur la partie haute d'un squelette de Lastours
Gros plan sur la partie basse du squelette de Lastours. Entre 20 et 25 fouilleurs bénévoles accomplissent ce travail de fourmis pendant les deux mois d'été et passent au crible et à la brosse à dents, afin de tenter d'en extirper les moindres secrets.
Des fouilles qui ont été réalisées de 1988 à 1991 ont permis de mettre au jour un dizaine de tombes, datées du VIème siècle, confirmant l'occupation de Cabaret durant cette période.
Le castrum de Cabaret est cité dans les textes en 1063, les châteaux sont mentionnés dans un acte de garantie du comte de Foix au comte de Carcassonne. Les châteaux appartiennent à ce moment là, à la vaste famille de Cabaret, dont les premiers membres apparaissent quatre ans plus tard en 1067 comme vassaux des comtes de Carcassonne, et le resteront jusqu'à la Croisade. Roger, Bernard Assalit, Ademar et Guillaume, tous fils de Guille, prêtent serment pour le "castellum de Cabarez" (Cartulaire des Comtes de Barcelone).
Le nom de Cabaret vient de Caput Aristoe qui veut dire "tête de l'arête de poisson, et non caput arietis "tête de bélier" d'après l'historien Thiers.
C'est dans le courant du XIème siècle, où est question pour la première fois d'un premier château de Cabaret.
1125 Raimond de Cabaret prête serment à Bernard Aton Trencavel.
Entre 1100 et 1129, première mention du "castellum de Chertinos" (Quertinheux).
Entre 1129 et 1150 on trouve les premières mentions de Surdespine.
Blason des seigneurs de cabaret Le château de Cabaret, sa face Sud
Les trois citadelles au Sud vu du château de Cabaret, au premier plan, la Tour Régine
Dès le début du XIIème siècle, Cabaret est déjà une importante seigneurie minière. A cette époque ont connaît les noms de trois châteaux : Quertinheux, Surdespine et Cabaret, il y a même un marché, car l'on trouve dans les textes anciens, une demande d'autorisation pour la création de ce marché au vicomte de Carcassonne. Dans un texte de 1166, plus de vingt-deux coseigneurs sont maîtres du castrum. Mais dès la fin du XIIème siècle, seuls trois coseigneurs sont désormais mentionnés dans les écrits.
En 1194, Pierre Roger et Jourdain de Cabaret s'engage, avec trente-quatre de leurs vassaux, à observer les clauses du testament du vicomte Roger II de Béziers et de Carcassonne, preuve que leur attachement à ce lignage comtal est sans faille à la veille des temps difficiles qui se préparent avec la montée en puissance des pressions de l'Église sur le comte de Toulouse et celui de Carcassonne.
1199, le diacre cathare Arnaud Hot prêche à Cabaret.
La Tour Régine au premier plan, suivi par le château Surdespine et en contre bas le château de Quertinheux
Pendant les événements de la Croisade contre les albigeois déclanchée par le roi Louis VIII le Lion, Pierre Roger de Cabaret est le maître incontesté dans sa seigneurie mais aussi dans toute la région. Cabaret apparaît aussi être le fief des hérétiques, où séjourne fréquemment les évêques cathares du Carcassès.
Pierre Roger de Cabaret était un ardent défenseur de la cause cathare, il fut l'un des compagnons des Trencavel, dont il était le vassal. Les dépositions retenues par l'Inquisition prouvent selon les témoignages que beaucoup d'hérétiques habitaient le village fortifié de Cabaret. Toute sa vie fut marquée par la foi cathare qu'il protégea, peut-être sans la pratiquer. Lors du premier assaut des croisés contre les albigeois, en 1209-1210, les soldats de Simon de Montfort durent reculer devant les murailles de Cabaret, par manque d'hommes de troupe Simon de Montfort ravage les environs et attaque d'autres places fortes comme Fanjeaux, Bram, Minerve puis en août 1210 Termes capitule. Les rescapés venaient se réfugier à Cabaret qui résistait à toutes les attaques. Le chevalier Bouchard de Marly alors seigneur du château de Saissac et parent de Simon de Montfort fut fait prisonnier lors de cette première attaque et emprisonné à Cabaret.
La Tour Régine
Une vue prise du château de Cabaret, on aperçoit, la Tour Régine, le château de Surdespine et le château de Quertinheux le plus au Sud
La Tour Régine et le château de Cabaret sous un autre angle de vue
A gauche, la forteresse Surdespine. A droite la Tour Régine, dans cette première partie je ne vous montre que des photos de l'extérieur. Pour voir l'intérieur, il faudra attendre la seconde partie du reportage.
La Tour Régine et la forteresse de Cabaret
Photo intéressante, car l'on voit ici très bien que la surface où s'élève ces forteresses est très exiguë. Ici, comme dans tous les endroits où ont été construites les citadelles du vertige comme on les surnomme dans l'Aude, le travail de ces bâtisseurs a été colossal.
Les pentes ont été plantées de cyprés et de confières dans les années 1930, afin de stabiliser les talus, c'est vrai que cela donne un bel effet magnifique, avec au sommet le château de Cabaret.
En mars 1210, en représailles Simon de Montfort fait preuve d'une cruauté terrible, une centaine de prisonniers venus de Bram sont envoyés à Cabaret, les yeux crevés et le nez arraché afin d'en terroriser les habitants. Mais il fallut attendre encore, siège d'une résistance acharnée contre Simon de Montfort, Lastours tomba le 22 novembre 1210.
Le prisonnier Bouchard de Marly fut un précieux moyen d'échange lorsque Pierre Roger de Cabaret dut capituler suite à un second assaut mené par Simon de Montfort qui prit possession de Cabaret, suite à la reddition volontaire de Pierre Roger de Cabaret. Il fut dédommagé de la perte de ses châteaux en échange il eut des domaines près de Béziers. Après la mort de Simon de Montfort à Toulouse en juillet 1218 et malgré cette soumission, les seigneurs de Cabaret restèrent hostiles à la croisade catholique et en 1223 ils reprenaient possession de leurs terres et de leurs châteaux. Un évêque cathare, Pierre Isarn, séjourna à Cabaret vers 1223 selon le témoin Raimond Aiffre, il y prêchait devant toute la noblesse locale. Il monta sur le bûcher en 1226. D'autres évêques séjourneront aussi à Cabaret comme Arnaud Hot et Guiraud Abith.
Le château de Cabaret le plus au Nord des quatre forteresses
Le château de Cabaret et la Tour Régine photo de droite
Depuis les années 1223, on trouve à nouveau le castrum de Cabaret tenu par trois coseigneurs : Pierre Roger de Cabaret, Pierre de Laure et Bernard Othon de Niort.
Entre 1223 et 1229, l'activité des Cathares est de nouveau intense à Cabaret et, en 1226, cette place forte résiste puissamment à la Croisade qui s'acharne sur ce nid de résistance. L'épisode est connu sous le nom de "Guerre de Limoux et de Cabaret".
De 1227 à 1229, la vie devient plus sombre. Un nouveau siège eut lieu en 1227, proféré par Humbert de Beaujeu, ce fut un échec, mais il fallut évacuer les Parfaites qui tenaient une activité textile au sein du castrum. Après une longue résistance, les citadelles cédèrent finalement en 1229 et là encore, la négociation sut éviter un bain de sang et permit aux hérétiques de se replier en des lieux plus sûrs. Confisqué par le sénéchal Humbert V de Beaujeu, Cabaret devient le siège d'une châtellenie royale.
On ignore ce que devient ensuite Pierre Roger de Cabaret, on perd sa trace en 1229.
Les villages et châteaux sont pillés puis reconstruits pour devenir des forteresses royales. C'est à ce moment qu'est érigé la Tour Régine par ordre du roi pour affirmer sa suprématie. Les quatre châteaux deviennent le centre administratif et militaire de six communautés formant ainsi la châtellenie du Cabardès.
Le château de Quertinheux le plus au Sud, tous les détails des ces quatre châteaux vous seront donnés dans la seconde partie qu'il ne faut pas manquer
En 1238, les autorités royales vont modifier la fortification du site. On lit qu'un châtelain royal réside à Cabaret, on suppose qu'une garnison à pris place dans la forteresse entre 1229 et 1238.
On est au pied de Surdespine, au fond le château de Cabaret
Dès 1230, les citadelles de Cabaret étaient forteresses royales. A partir de cette époque et pendant plusieurs siècles le castrum sera occupé par une petite garnison. Pourtant le catharisme resta longtemps vivant, et des châtelains de Cabaret, même s'ils furent installés par le roi de France, reçurent le consolamentum, ce qui prouve qu'à la fin du XIIIème siècle, tout l'état-major de Cabaret restait cathare.
En 1240-1241, la "guerre du vicomte" fait rage. Pillage et violence sont relatés par Raymonde Abbas habitant Cabaret. C'est à cette époque que sont détruites les anciennes tours ainsi que le village castral, et que la reconstruction des trois châteaux est entreprise avec la réalisation de la Tour Régine.
1269, on trouve la première mention d'un village "neuf" que l'on appelle "Rivière de Cabaret" et de son église Saint Pierre et Saint Paul probablement reconstruits sur les bords de l'Orbiel.
Le château de Surdespine à gauche et à droite, photo prise de Quertinheux : la Tour Régine et Cabaret
L'hérésie cathare perdure, en 1320, une sentence des Inquisiteurs ordonne que soient brûlés les ossements de plusieurs personnes mortes hérétiques, parmi lesquelles des châtelains royaux de Cabaret et leur épouse.
Cette vue aérienne, vous montre encore ici l'exploit qu'il a fallu pour construire ces forteresses à l'époque
Lors de l'ascension, vous pouvez d'ores et déjà admirer les châteaux qui vous narguent, avec ces cyprès qui donnent un effet surréaliste. Le site n'est-il pas beau ?
A gauche, la Tour régine. A droite, le château de Quertinheux, pas de problème vous commencez à les différencier ?
Au XIVème siècle, le Cabardès subit des épidémies de peste, en 1348, les châtelains de Quertinheux et de Surdespine changent plusieurs fois.
En 1471, Louis XI confirme les privilèges accordés par ces prédécesseurs aux habitants de la châtellenie, en échange de la garde et de l'entretien des châteaux.
Ensuite, on ne trouve pour ainsi dire aucune information.
Au XVIème siècle, pendant les guerres de religion, les châteaux sont occupés par les protestants. Ils seront chassés par le Duc de Joyeuse en 1591.
En 1645 le village castral étant tombé dans l'oubli, Guillaume Besse constatera qu'il y a des vestiges de maisons formant comme un grand bourg autour du château, ce fut le premier regard d'un historien sur ce lieu, ("Histoire des Antiquités et Comtes de Carcassonne", Béziers 1645 auteur Guillaume Besse).
Vers 1778, apparaissent les premières terrasses de cultures empiétant sur l'éperon ainsi que des troupeaux d'animaux. Les châteaux sont d'ores et déjà à l'abandon.
Le château de Surdespine, la Tour Régine et le château de Cabaret à l'extrême Nord
Le château de Cabaret
Le château de Quertinheux à gauche, et la Tour Régine à droite
Cabaret et la Tour Régine
Le site de Lastours est un véritable complexe archéologique, où vous pouvez visiter non seulement les quatre châteaux mais aussi le lieu d'une occupation humaine datant de quatre mille ans.
La période de l'âge de bronze ancien (-1800 à -1500) est bien attestée dans les habitats de grotte comme à Lastours où ont été retrouvés en 1961 dans la grotte "au collier", des bijoux en bronze dans une sépulture d'une fillette âgée de neuf à dix ans environs, vraisemblablement d'une classe sociale élevée, que l'on a surnommé "la princesse de Lastours". Bracelets et colliers de bronze, perles d'ambre et de verre ; poignard, mais aussi les nombreuses haches à rebord ont été trouvées. Certains décors sur les objets retrouvés, évoquent la Grèce mycénienne ou l'Égypte. La sépulture se trouve près de l'impressionnant tunnel, dit "trou de la cité", en raison de la légende qui voudrait le relier à la cité de Carcassonne.
A gauche la tour Régine et photo de droite la Tour Régine et le château de Surdespine
Le "Trou de la Cité" est situé en contre-bas du château de Quertinheux. Vous pouvez l'apercevoir ici, la tâche sombre est l'entrée de la grotte (flèche rouge)
Voici l'entrée du fameux "Trou de la Cité" qui est située juste en dessous du château de Quertinheux
Les grottes sont très nombreuses dans la région mais celle-ci est légendaire.
Le Trou de la Cité : il s'agit de la plus grande grotte de Lastours qui en dénombre une quarantaine. Ce tunnel souterrain de nombreuses fois remanié, a dû être utilisé à maintes reprises comme réserve, refuge ou bergerie.
La "princesse au collier" reposait dans une cavité proche dite "l’abri du collier". Une légende raconte aussi qu'un être étrange au corps de chèvre, Salimonde, y a habité et qu'à la Chandeleur elle allait pleurer au bord du torrent du Grésilhou, accentuant ainsi la rigueur de l'hiver. La belle saison venait quand Salimonde jouait de la flûte. Il se murmure aussi qu'une galerie souterraine menait jusqu'à la Cité de Carcassonne, d'où le nom "Trou de la Cité". Une autre tradition orale rapporte qu'un trésor aurait été caché par les Wisigoths dans le grand puits et qu'au fond de celui-ci s'ouvrent les portes de vastes souterrains et de merveilleuses cavernes hantées par des fées. Dans la réalité les recherches ont révélé seulement l'existence de quelques galeries et salle telle une pièce voûtée sous le Place Marcou.
Le "Trou de la Cité" est une grotte au dimensions imposantes et très profonde
Une petite dernière photo avant la suite de la visite ...
Les spécialistes qualifient le village castral de Cabaret de "Pompéi cathare", car il est très rare de découvrir les vestiges d'habitations où des centaines de cathares, religieux "bons hommes" et "bonnes femmes" et fidèles, y vivaient. Un marché dominical s'y tenait. Le village était le siège du diacre cathare de Cabardès. Seuls subsistent les murs des bâtisses robustes, à l'époque couvertes de lauzes et de tuiles canal. Les habitants groupés autour du "vrai" château cathare, celui des seigneurs vaincus, sont partis en hâte, au cœur de l'hiver, des bûches consumées l'attestent. Le temps s'est arrêté vers 1230. Je vous en parlerai d'avantage dans la seconde partie ... à suivre donc.
Le château de Cabaret à gauche et la Tour Régine à droite
On ne se lasse pas de regarder ce beau paysage, il suscite l'idée de peindre de beaux tableaux ...
Pour les amoureux des forteresses cathares voici un accès direct aux reportages concernant (cliquez sur le nom qui vous intéresse) : CARCASSONNE, MONTSÉGUR, MONTAILLOU, PUIVERT, PEYREPERTUSE, QUÉRIBUS, PUILAURENS, ARQUES, TERMES, VILLEROUGE-TERMENÈS, FOIX, MIGLOS, LORDAT
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Ainsi se termine ce premier reportage, en espérant qu'il vous aura intéressé, n'hésitez pas à laisser vos commentaires ... et revenez me voir !
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