Après avoir visité la villa Béthania, en sortant face à vous, vous apercevez la Tour Magdala au travers du feuillage des arbres ...
La tour Magdala, vue des jardins du domaine de l'abbé Bérenger Saunière. Le parc devait être mieux entretenu à l'époque, d'après ce que j'ai pu lire, mais il est très ombragé, c'est très agréable lors de fortes chaleurs.
Vous avez traversé le parc pour accéder au belvédère par ces escaliers, le dessous de cette terrasse avait été aménagée en cave à vin, il y avait des citernes récupérant l'eau de pluie par un ingénieux système, des réserves et une cuisine d'été. Pour créer les jardins, l'abbé fit tout remblayer avec des tonnes de terre meuble, car il n'y avait que caillasse, roches et vestiges d'une vieille citadelle à cet endroit, un travail énorme fut accompli.
Arrivé en haut de l'escalier, à gauche vous avez la tour Magdala et à droite la serre-orangerie (reportez-vous au plan de la 2ème partie).
Vous êtes sur la terrasse, l'entrée de la tour Magdala tel qu'elle se présente à vous du haut de l'escalier ...
On s'approche de l'entrée, (photo prise un autre jour, le temps est maussade), je vous la montre car elle est symbolique en quelque sorte, c'est en effet ici, sur le pas de cette porte que Marie Dénarnaud a retrouvé l'abbé Saunière inanimé, victime d'une attaque d'apoplexie le 17 janvier 1917 ...
Photo opposée à la précédente, comme vous le voyez, la terrasse belvédère est assez impressionnante de par sa longueur, on peut apercevoir la région à plus de 270 degrés ...
Cette terrasse l'abbé l'avait faite protégée contre le vent de Nord-Ouest par des verrières à l'époque.
Vous êtes entré dans la tour Magdala par la porte à gauche sur cette photo, tout l'ameublement a été réalisé sur mesure avec des bois précieux, admirez le carrelage d'époque ...
Dans cette salle, l'abbé avait installé son cabinet de travail, il y avait son bureau et un magnifique fauteuil en cuir. Il était entouré de milliers d'ouvrages qui composaient sa bibliothèque. Il avait aménagé un petit nid très confortable avec une cheminée pour chauffer l'ensemble.
Dans la bibliothèque, il y avait la collection que l'abbé avait fait relié du "Petit Journal" ainsi que son recueil de sermons, il collectionnait les cartes postales il en possédait plus d'un millier, ainsi que les photographies. Il acheta aussi une collection de 100 000 timbres. Nous ne connaissons pas , malheureusement en détail les ouvrages que contenait cette bibliothèque. Tous les livres ont été vendus après la mort de l'abbé.
C'est un menuisier d'Alet nommé Vila qui a réalisé toute la menuiserie de la tour Magdala, il lui a fallu toute une demi-journée pour décharger la bibliothèque à la gare de Couiza ...
Voici une anecdote concernant cette bibliothèque : Mr. Vila avait chargé ce meuble volumineux sur un chariot tiré par deux boeufs, mais le poids était trop lourd. Il décida d'atteler un cheval devant les boeufs. Ne perdez pas de vu, qu'à cette époque la route qui montait à Rennes le Château était très mauvaise. Mais on ne sait pourquoi, les bovins effrayés par les mouvements du cheval, lui administraire un coup de corne, qui blessa gravement le cheval. On dut l'abattre. L'abbé dédommagea Mr. Vila de ce triste accident.
L'escalier à vis qui vous mène en haut de la tour Magdala munie de créneaux, débouche dans cette échauguette. La vue y est superbe !
Autre photo de l'échauguette ...
Gaby et Jean-Pierre contemplant de la terrasse de la tour Magdala, point le plus haut du domaine, l'ampleur du travail accompli et le panorama sur l'ensemble de la région qui est magnifique ...
Voici le panorama vu du belvédère, sur cette photo le temps est brumeux sur la chaîne Pyrénéenne, mais sur la suivante, le spectacle est superbe ...
Droit devant, en direction de la forteresse de Puilaurens, la chaîne Pyrénéenne ...
Un vaste horizon s'offre à vous, prenez le temps de contempler, vous avez devant vous tout le charme du Razès ! Pensez à vous munir de jumelles, s'il fait beau le spectacle en vaut la peine.
Un ciel bleu et une terre d'ocre rouge, les gorges où coule le "ruiseau de Couleurs", toutes ces photos sont prises du belvédère, je vous disais, vous avez une vue à 270 degrés !
Que dire de plus, sinon : admirez !
On ne se lasse pas de la vue ...
Cette terre ocre rouge qui apparaît par endroit, c'est une terre argileuse ferrugineuse chargée en oxyde de fer qui présente des contrastes surprenant comme sur une toile de maître ...
Panorama sur la vallée de l'Aude, on aperçoit Quillan et Campagne -sur-Aude, ce jour là, la visibilité est mauvaise sur la chaîne Pyrénéenne ...
Angle de vue direction "le Bézu", c'est non loin de ces gorges que passe le fameux sentier Cathare que j'aimerai faire un jour sur toute sa longueur ... beau projet à mettre en oeuvre, les amis préparez-vous !
A l'autre bout de la terrasse belvédère, à l'Ouest se trouve la serre-orangerie et sa tour de verre ...
Vous entrez dans la serre, et par un escalier à vis, vous accédez dans une salle située sous la terrasse et qui débouche dans les jardins ...
La serre - orangerie et sa tour de verre vue du pied des remparts du domaine ...
La serre - orangerie et sa tour de verre, vue côté jardins, non loin de là se trouve la tombe de l'abbé Saunière ...
Entre la serre - orangerie et le mur d'enceinte du cimetière, adossé au mur Ouest du domaine se trouve la tombe de l'abbé Bérenger Saunière décédé le 22 janvier 1917, il avait 65 ans ...
Le corps de l'abbé Saunière a été transféré à cet endroit le 14 septembre 2004, auparavant, il reposait dans le cimetière près de Marie Dénarnaud décédée le 29 janvier 1953, elle avait 85 ans.
Le cimetière est fermé au public pour cause de vols et dégradations.
Le village de Rennes le Château :
L'abbé lui-même s'intéressait à l'antique Rhedae et à son passé fabuleux. Le village de Rennes le Château a des origines antiques et représente un patrimoine archéologique important.
A l'époque de Charlemagne il existait trois citées d'importance dans la région : Narbonne, Carcassonne et Rhedae. Cette dernière fut détruite au XIV ème siècle et ce n'est que vers 1880 qu'un érudit local, Louis Fédié, proposa son identification avec le village de Rennes le Château. Les vestiges archéologiques de Rennes le Château méritent une investigation plus approfondie pour la connaissance de l'histoire de la région. Savez vous que proche de Rennes le Château on a découvert des œufs fossilisés de dinosaures. L'église, le presbytère, la villa Béthania, les jardins, la tour Magdala et le petit musée où sont exposés beaucoup de documents et de pièces à conviction concernant cette affaire, se visite et c'est très intéressant.
Avant de conclure, j'aimerai vous conter en quelques mots, une autre histoire ayant des similitudes étranges avec celle de l'abbé Saunière . C'est celle du père Coma (1822 - 1911), prêtre jésuite qui construisit dans les années 1860 un domaine impressionnant, avec un financement mytérieux. Le domaine de Carol est situé en Ariège prés de Crampagna entre Pamiers et Foix. Du domaine, il ne reste pratiquement plus rien, car l'évêché de Pamiers ordonna en 1956 la destruction du site à la dynamite. Cette histoire serait-elle venue aux oreilles de l'abbé Saunière, et l'aurait-elle inspirée ?
L'abbé Bérenger Saunière avec une ingéniosité d'esprit a su transformer ce purgatoire en paradis !
La magie du lieu a un tel succès populaire sur l'imagination, laissons nos rêves vagabonder. Ce minuscule village de Rennes le Château entouré de panoramas magnifiques et au passé prestigieux a gardé son secret ainsi que le plus somptueux trésor qui soit, le rêve !
L'énigme demeure.
A bientôt pour de nouvelles aventures ...
Sur l'ensemble des 6 articles consacrés à Rennes le Château, je vous ai présenté plus de 140 photographies pratiquement toutes légendées. Au travers de cette histoire fabuleuse, je serai flâté que cela vous ai donné l'envie de venir visiter la région qui a un potentiel historique et touristique très important. A votre retour venez mettre un commentaire sur le site !
6 Août 2011, voici une réflexion que m'a envoyé Claude Marsol à ce sujet et suite à nos échanges (voir les commentaires laissés en bas à droite de l'article) :
" Jean Pierre,
Pour fabuler, il faut de l'imagination. Elle comble les vides, et en histoire c'est très ENNUYEUX. Cette imagination a permis à trop d'auteurs de fabriquer de faux trésors, à travers des ouvrages commercialisables et qui encombrent nos librairies.
On ne peut parler du trésor de Rennes le Château qu'à travers les documents. L'abbé Saunière est arrivé pauvre à Rennes le Château. Il a fini sa vie riche et opulente, donnant tous ses biens à sa servante.
Selon certains auteurs (NON HISTORIEN) il aurait trouvé un trésor. Sans preuve on a rêvé, fantasmé, fabulé, créé des mythes (mythe et histoire ne sont pas des vases communiquant). Effectivement " on " a trouvé des papiers. L'imagination des uns et des autres ont transformé ces papiers en pièces d'or (ces papiers auraient été même négociés à Paris !!!). Pour augmenter leurs revenus, les prêtres demandaient à l'évéché des "honoraires de messes" refusé à l'abbé Saunière.
Il décida de demander à des congrégations religieuses en France et ailleurs des honoraires de messe. Il le fit dans des REVUES SPECIALISEES. Il reçu des sommes considérables. La lecture de ses CARNETS en témoigne. Il faisait donc du trafic de Messes ! Plus tard, sa servante ne pouvant entretenir les biens dont elle hérita, trouva un mécène à qui elle promis (pour la garder) de lui donner avant de mourir l'endroit où le trésor était caché.
Elle décède sans rien dire......................
A la mort de l'abbé tout le monde connaissait l'origine de sa richesse. Pourquoi des analyses fantasques sont nées ??
Claude Marsol "
Albert Fagioli a lu ce reportage, il m'a contacté et transmis deux articles le concernant, publiés dans les journaux LE MIDI LIBRE du 2 août 2013 et LA DEPÊCHE du 4 août 2013 que voici :
article du journal le Midi Libre du 2 août 2013 :
Rennes-le-Château :
Albert Fagioli se présente comme un chercheur extra-sensoriel. Il confirme que trois cryptes, six galeries et un depôt monétaire sont situés sous l'église de Rennes-le-Château.
"Je confirme, il y a bien trois cryptes : deux sous la nef et une autre sous l’autel. J’ai également détecté six petits tronçons de souterrain convergeant vers l’église et j’ajoute que dans l’une des cryptes, il doit y avoir un dépôt monétaire. Ça peut être n’importe quoi : de l’or, des pièces d’argent, des objets sacerdotaux, etc. Bien sûr il n’est pas question de trésor".
Albert Fagioli tient dans ses mains un "dowser". Sans entrer dans les détails techniques, il s’agit d’un détecteur de métaux et de cavités. Selon les spécialistes, seules les personnes dotées de qualités extrasensorielles peuvent l’utiliser. L’appareil s’apparente un peu au pendule ou à la baguette des sourciers. Quand on lui demande sa fonction exacte, Albert Fagioli se présente donc comme étant "un chercheur extrasensoriel".
Le trésor de l'abbé Saunière
Jeudi après-midi, il maniait son "dowser" dans l’allée centrale de l’église de Rennes-le-Château, lieu de tant de fantasmes ! Elle est devenue célèbre à cause d’un trésor aussi excitant qu’introuvable qu’aurait soi-disant découvert l’abbé Béranger Saunière, le desservant du village à la fin du XIXe siècle.
En fait, le fameux trésor repose surtout dans les cavités neuronales des amateurs de mystères. Des imaginatifs que rien n’arrête. Ou plutôt que rien n’arrêtait, jusqu’à cet arrêté municipal pris en 1965 interdisant qu’on creuse des trous dans le sol de ce bourg dominant la Salz, la rivière qui coule en contrebas.
Des explorateurs pas vraiment patentés, mais armés de pioche, n’hésitaient pas à "creuser" le sujet pour mettre au jour l’hypothétique butin. A force, ils auraient fini par mettre en péril les fondations des maisons.
Passionné mais pas rêveur
Jeudi, Alexandre Painco, le maire de Rennes-le-Château, et Philippe Hui, son premier adjoint, sont venus accueillir Albert Fagioli tout droit débarqué de Charly-Oradour, en Moselle, près de Metz, là où il réside.
L’affaire de Rennes-le-Château le passionne depuis des lustres. Mais l’homme n’est pas un rêveur. Il reste dans les limites du rationnel. André Galaup, notre ex confrère de Midi Libre, spécialiste et démyhtificateur du trésor, confirme : "M. Fagioli est sérieux et s’intéresse à Rennes sous l’angle historique. Et c’est vrai qu’il a découvert d’autres sites, notamment un site templier, en Moselle".
En lisant le registre paroissial de Rennes, on peut lire que des gens sont bel et bien enterrés sous l’église, et rien d’autre. Mais le chercheur venu de Lorraine, lui, a découvert trois cryptes, des souterrains et ce qu’il nomme un "dépôt monétaire".
"Si la DRAC (NDLR : direction régionale des affaires culturelles) ne veut pas creuser, ce n’est pas un problème", confie Philippe Hui : "Il suffit d’insérer une fibre optique dans le sol et on verra ce qui se trouve là-dessous".
article du journal la Dépêche du 4 août 2013 :
Rennes-le-Château :
Le mystère de l’abbé Saunière reste à ce jour intact. Albert Fagioli, a sa technique et tente lui aussi de décrypter la vérité… Nous l’avons suivi dans sa quête.
Mais que fait cet homme avec sa baguette de sourcier ? Dans la pénombre de l’église de Rennes-le-Château, sous l’œil inquisiteur du célèbre diable… il cherche ! Dehors il fait chaud. Très chaud. Les nombreux touristes, venus se réfugier dans ce havre de fraîcheur, auront d’abord cru que le soleil leur était tombé sur la tête. Une hallucination ? Les yeux grands ouverts, un demi-sourire accroché aux lèvres, certains se prendront ensuite au jeu de cette recherche un peu folle. Tout au moins inhabituelle.
Albert Fagioli, ainsi se nomme-t-il, est un passionné. Ça, c’est certain. Tout droit débarqué de Metz, son lieu de résidence, il est venu percer divers mystères. Cherche-t-il de l’eau ? Certes non. De l’or ? Pourquoi pas. «Il y a quelque chose de caché dans le village. Dans une crypte, en contrebas. On y arrive par le cimetière». Mais quoi donc ? Albert Fagioli parle d’un dépôt monétaire. Le visage réfléchi, il pose «la» question qui hante bien des esprits tourmentés : «L’abbé Saunière y a-t-il eu accès ?» Pour le moment, l’homme est concentré sur l’église. Il répertorie les souterrains : «A, B, C, D, E, F. Il y en a six». Auquel on ajoute deux cryptes. Abandonnée la baguette de sourcier, muni de son «dowser», il déambule, sûr de lui, dans la travée principale, jusqu’à l’autel. Tel un professeur, fort d’une argumentation étayée, Albert Fagioli explique sa technique : «C’est de la radiesthésie. Vous avez l’outil entre les mains, vous êtes le récepteur. Je demande, y a-t-il un trou sous mes pieds ? Regardez. Je ne bouge pas le poignet. Le dowser tourne !» Et, en effet, le doser a tourné ! Tour de passe-passe ou vérité vraie… à chacun sa croyance. André Gallaup étudie le mystère Rennes-le-Chateau depuis bien des années. Sans trop se dévoiler, il semble approuver la méthode de son camarade. «Avant dans la région, des tas de gens trouvaient de l’or, de l’eau, simplement avec un V de figuier».
André Gallaup est formel : «Une chose est certaine, près de l’autel, il y a un tombeau où les seigneurs sont enterrés. C’est historique !». Il reste cependant une question : «Qui dit tombeau dit crypte. Un passage qui irait plus loin…» Le mystère reste entier.Voir aussi l'article du journal L'INDÉPENDANT qui parlent de son intervention à ALET-LES-BAINS le 20 août 2013, c'est ICI à la fin du reportage
Ainsi se termine ce sixième reportage, dernier volet de la série, en espérant qu'il vous aura intéressé, n'hésitez pas à laisser vos commentaires ... et revenez me voir !
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Eh bien, voilà encore un beau reportage, qui mérite tous mes remerciements aux internautes photographes qui ont bien voulu partager et grâce à leurs clichés, permettent de documenter et de mettre en valeur ce reportage, que je réalise bénévolement pour la promotion d'une belle région : L'AUDE ! L'aventure continue ...qu'on se le dise !!
Sachez qu'il est toujours possible d'y rajouter des infos, des photos, si vous en avez, contactez moi, je me ferai un plaisir de compléter l'article.
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