Avant-propos : Mon ami, qui a pour pseudonyme "Gens de Belcaire", m'a adressé cinq articles avec des photos, qui sont étroitement liés à la vie au Pays de Sault. Je vais donc vous proposer ces cinq reportages intéressants, après avoir réalisé le montage et la mise en forme sur le site.
Voici, les sujets qui seront successivement présentés : "les maisons de bois", "l'école primaire de Belcaire - L'école d'antan - Pays de Sault", "Les cafés et épiceries de jadis à Belcaire", "l'agriculture de montagne en Aude" et "les moissons au Pays de Sault en Aude".
Si vous possédez des photos, par exemple de vos grands parents travaillant aux champs ou si vous voulez apporter des informations, témoignages, photos sur ces sujets, même après la diffusion je peux compléter l'article. C'est le moment d'ajouter votre pierre à l'édifice ... et de faire vivre votre patrimoine, contactez moi !
Voici le troisième reportage de la série, signé "Gens de Belcaire" LES CAFÉS ET ÉPICERIES DE JADIS A BELCAIRE - PAYS DE SAULT :
Les cafés ALLARY - BOUTEILLER - BAYLE à BELCAIRE capitale du Pays de Sault
Le café ALLARY (à gauche au premier plan, où il y a l'enseigne) au coeur du village de Belcaire place de la mairie en 1905. La mairie est située face à vous, avec ses deux arches.
Voici l'emplacement 104 ans plus tard de l'ancien café ALLARY, cette photo prise en 2009 pratiquement sous le même angle vous offre une très bonne comparaison d'AUTHENTICITÉ !
A gauche de la mairie vous avez la "Grande Rue" en 1926 (elle a changé de nom rue de l'Oum aujourd'hui) voir la photo ci-dessous
Regardez bien cette photo de 1926 et comparez la avec les photos qui suivent datant de 2008 et 2010, vous comprendrez pourquoi j'insiste sur le caractère "AUTHENTIQUE" de cette région !
La voilà la Grande Rue en 1926 aujourd'hui elle s'appelle rue de l'Oum, sur la gauche vous aviez l'ancien hôtel café "La Bouteillère" qui appartenait à monsieur Bouteiller, juste après c'est la mairie et en face du café (à droite sur la photo), c'était l'épicerie Maury-Vergé qui sera rachetée par Émilien Caux, au centre de la photo tout au fond, on aperçoit le château ...
Quelques infos sur les personnages présents sur cette photo très connus à Belcaire : Floriane Caux me précise que la petite fille assise sur les genoux de sa maman Antoinette Vergé née Maury n'est autre que sa grand-mère Marie Vergé qui deviendra la femme d'Émilien CAUX l'épicier (je rajouterai qu'Émilien Caux était maire de Belcaire dans les années 1970, il est à l'origine de la construction du lac, de la venue de la TV dans les foyers, de la construction de la maison de retraite Mariapolis et qu'il était résistant au maquis de Picaussel et c'est lui que l'on a connu lors de notre première venue à Belcaire en 1972). Les épiciers Marie et Émilien CAUX eurent deux enfants Joseph l'aîné (les jeunes l'avaient surnommé Nestor) et Christian (papa de Floriane).
A l'extrême gauche assise, madame Martre est l'arrière grand mère de Françoise Ainié. ainsi que sa grande tante qui est debout sur la photo, Marie Martre qui était la soeur aînée du grand père Jean Martre.
Pour les Anciens, quand ils allaient à l'épicerie Marie CAUX, ils disaient : " on va chez Octavie" (grand-mère de Marie).
82 années séparent la photo précédente et celle-ci prise en 2008 : Voici l'ancien hôtel café "La Bouteillère" qui appartenait à monsieur Pugens qui avait pour surnom "Bouteille", cette devanture est le témoignage d'une époque qui est à préserver et à classer, pas touche !! L'hôtel café était tenu par la fille Henriette Pugens.
L'ancienne épicerie Vergé de Marie et d'Émilien CAUX à gauche. A droite, l'ancien hôtel café "La Bouteillère" qui appartenait à monsieur Bouteiller
Belcaire, l'ancien hôtel café "La Bouteillère" en 2008
Voici en 2010 l'épicerie de Marie et d'Émilien CAUX qui est fermé, souvenirs, souvenirs ...
Les jeux de société aussi divers que variés, équipaient très souvent les cafés d'antan
Un café est un établissement de commerce où le personnel sert le breuvage du même nom, et aussi, en règle générale, des boissons alcoolisées. Les synonymes sont nombreux et varient selon l’ancrage culturel de leur public ou de leur implantation géographique : bar, bistrot, troquet, estaminet, etc. Ce type d’établissement est parfois joint à un restaurant ou à un débit de tabac.
Le café occupe dans de nombreuses cultures une fonction essentielle comme lieu de rassemblement collectif ou de détente individuelle. On s’y rend pour prendre un repas léger, vivre une rencontre, jouer à des jeux de société, assister à des conférences publiques, pour lire ou pour écrire.
Belcaire, la D613 en 1900, le relais de poste sera transformé en garage voir la photo ci-après, des clients sont attablés devant le café hôtel Bayle
C'est une des plus vielles photos de l'Hôtel Bayle que je connaisse. Regardez bien la maison à droite, avec le balcon en fer forgé, et visualisez les photos suivantes, plus de 110 ans après elle n'a pas pris une ride ! AUTHENTICITÉ ! En 2010 elle est toujours la même.
Belcaire (la D613) la recette des postes en 1908 la maison à droite, au centre l'emplacement du garage est occupé par l'hôtel Bayle aujourd'hui, car à cette époque le café hôtel, ce n'était que la maison jouxtant le garage à droite.
La terrasse de l'hôtel BAYLE à Belcaire en 1905
à droite à table, avec les moustaches et la casquette c'est l'arrière grand-père de Liliane Malet, Guilhaume Dieuzère
Belcaire l'hôtel restaurant-bar Bayle en 2010, la maison de droite, avec le balcon en fer forgé, c'était la recette des postes en 1908, voir la photo d'époque ci-dessus
Belcaire une autre vue de l'hôtel restaurant Bayle en 2010
En France, ce fut un négociant qui avait séjourné à Constantinople qui introduisit le café à Marseille vers 1644, mais ce fut seulement vers 1660 qu’il devint à la mode dans cette ville que Lyon ne tarda pas à imiter.
A Paris, un Levantin s’était établi, en 1643, dans une des petites boutiques du passage qui conduisait de la rue Saint-Jacques au Petit-Pont et y débita du café sous le nom de cahove ou cahouet ; mais cette tentative n’eut aucun succès. Ce fut seulement en 1669 que l’usage du café se répandit à Paris, grâce à l’intendant des jardins du sérail du sultan, Soliman Aga Mustapha Raca que Mehmed IV avait envoyé à Louis XIV comme ambassadeur extraordinaire et qui offrait à ses visiteurs du café dans des tasses de porcelaine fabriquées au Japon.
Les cafés étaient parfois meublés de façon rudimentaire dans les petits villages, mais ils avaient le mérite d'exister !
Les cafés sont devenus très vite un centre de diffusion des nouvelles et actualités. Les cafés étant des centres de transmission des renseignements, les discussions intellectuelles y ont naturellement prospéré. Tout le monde avait droit à la parole dans les cafés, même s’ils n’étaient pas gentilshommes ou riches.
Une vue d'ensemble d'un café jadis au mobilier austère
L'ameublement classique que l'on trouvait dans tous les cafés de province à une époque pas si lointaine
L'ÉPICERIE DE JADIS
Une épicerie était un commerce de détail de proximité de denrées alimentaires.
L'épicerie est un secteur d'activité lié à l'achat des denrées alimentaires sèches et appertisées (stérilisées) et à leurs ventes au sein d'un magasin .
Une balance Roberval, des mesures en étain, des accessoires indispensables dans une épicerie
Une balance pour les choses achetées en plus grande quantité
Une vue d'ensemble de l'épicerie
L'épicerie était autrefois un des lieux les plus importants du village. On y trouvait en effet de tout, du tabac à la droguerie en passant par le café et la mercerie. On découvre ici les objets et boites d'aliments que l'on pouvait acheter autrefois dans cette boutique essentielle à la vie du village.
Épicerie : son nom vient du Moyen Âge où la spécialisation des commerces était plus grande que maintenant. L'épicier vendait principalement des épices.
Les épiceries sont devenues de petits commerces de détails de produits alimentaires en complément des épices. Puis, l'épicerie s'est transformée et l'offre alimentaire est devenue prédominante. Elle est devenue un commerce, également appelé "magasin d'alimentation générale", vendant des produits d'alimentation secs, appertisés et frais (à l'exception de la boucherie) et accessoirement propose une gamme courte de produits de droguerie et de bazar.
Les quantités étaient réduites au minimum, il n'y avait pas de stock, les produits périmés n'existaient pas tout était renouvelé très régulièrement
Remarquez que l'éco-emballage existait bien avant que l'on en parle ! On pouvait vous vendre des choses à l'unité !
Dans la seconde partie du XX ème siècle, l'épicerie à peu à peu abandonné son comptoir pour se convertir au libre-service, concept né vers les années 1912 aux États-Unis, où les clients se servent directement sur les gondoles.
Parfois l'épicerie cible une clientèle différente et se spécialise dans la vente de produits de luxe alimentaire et prend le nom d'épicerie fine.
Une traditionnelle épicerie avec sa balance Roberval toujours à porter de peser pour satisfaire le chaland
Souvent ouvertes tard le soir ces magasins alimentaires de proximité jouent un rôle social important dans le paysage urbain. La plupart offrent l'essentiel des produits de première nécessité, ainsi que des fruits et légumes frais.
Les intérieurs toujours modestes et propres où les parfums aussi divers que variés s'entrechoquent
Le traditionnel comptoir de l'épicier
On trouvait de tout, mais le strict nécessaire, l'indispensable !
La balance Roberval, différentes graines et féculents étaient vendu au détail
Les fameux bâtons de réglisse que tous les enfants ont machouillé pendant des générations
L'épicerie telle qu'elle était autrefois
Meubles, outils et ustensiles sont les témoignages d'une époque "formidable".
Les prix sont généralement élevés mais, dans la mesure où ils ne sont pas toujours observés, il arrive que ce type d'épicerie se révèle concurrentiel face aux grandes enseignes locales (supermarchés ou hypermarchés), tout en demeurant plus cher que le hard-discount. Les clients utilisant ces magasins pour leurs courses habituelles sont rares mais de nombreux citadins, appréciant de trouver dans leur quartier un magasin de dépannage ouvert tard le soir et les jours fériés, y font régulièrement des achats.
L'ÉPICERIE DIEUZÈRE DE MARINETTE ET D'ANGÈLE A BELCAIRE RUE DE LA CÔTE
Cette habitation était jadis l'épicerie de Marinette et d'Angèle, on distingue légèrement à droite de la baie vitrée l'emplacement de l'ancienne porte d'entrée de la boutique qui a été murée, souvenirs, souvenirs ...
Cette épicerie était installée avant 1950 au quartier de Ferrières et elle remplaça ici une boucherie. Le père d'Angèle, Baptiste Dieuzère faisait aussi des "tournées" avec son fourgon pour approvisionner les villages, les fermes et lieux isolés ce que l'on appelle communément "commerçant ambulant".
L'ancienne boulangerie FERRIÉ juste à côté. Boulangerie que l'on a connue en 1972-1975
(Jean-Luc si tu retrouves quelques photos lorsque tes parents tenaient la boulangerie, nous en faire suivre par adresse électronique, merci)
Par le passé, avant les années 1950 environs, le boulanger se trouvait en face de la vitrine de l'épicerie Dieuzère, Liliane Malet précise : "Il y a toujours la double porte de la grange où se trouvait le four de monsieur JULIA".
Voici ce qui était autrefois l'épicerie et commerce de vins d'Alfré GRAULLE et aussi distributeur d'essence à Belcaire, les pompes d'essence étaient situées sur la D613 à droite de la maison.
Les lieux sont aujourd'hui occupés par Mr & Mme GRAS les ex-bouchers de Belcaire qui avaient justement leur boutique en face et que nous avons connu en 1972, pour l'anecdote , je me souviens, que Mr Gras m'avait fait cadeau de cornes du bélier qu'il avait tué le matin.
La voici, l'ancienne boucherie charcuterie de Mr et Mme GRAS rue du Château à Belcaire
A la UNE :
Un boucher et une bouchère en retraite ayant contracté une maladie nouvelle au Pays de Sault : l’addiction au travail, maladieepiceries-et-cafes-de-Belcaire061-c survenue à la fin du XX ème siècle auprès de nouveaux retraités
Hommage à Mr Gras Jean-Pierre l'ex-boucher à la retraite occupé à couper du bois, et Mme Gras dit Juju qui officie à la boulangerie, que je salue tous les deux.
La boulangerie pâtisserie actuelle de Belcaire sur la D613 (photo 2010)
La voilà Mme Gras l'ex-bouchère dit "Juju" dans sa boulangerie. Elle a repris du service, pas pour les effets procurés de l’autre coté du comptoir, mais pour une addiction au sucre. La boulangère titulaire constate des disparitions de sucreries. Le distributeur a été disposé hors de porté des enfants, mais a porté des mains de Juju.
Ici, c'est la devanture rue du château, de l'ancienne épicerie et commerce de vins d'Alfré GRAULLE, la majorité de habitants entraient par la cour, photo ci-dessus.
Juste à côté c'était la maison de la famille MAURY qui faisait du négoce en bois.
Madame Liliane Malet se souvient qu'il y avait d'autres épiceries installées à Belcaire jadis, mais dont leurs existences furent éphémères, comme l'épicerie "L'ÉTOILE" située rue Gardouch, un peu plus loin que la fontaine lavoir, sur la gauche, elle appartenait à la famille PUGENS. Puis, plus tard une autre épicerie s'est installée proche de la place de la mairie, elle s'appelait le "FAMILISTÈRE". Ces épiceries existaient entre 1935 et 1950, cela évoquera des souvenirs aux anciens qui ont vécu cette période. Dommage, nous ne possédons pas de photos de ces épiceries pour documenter le texte.
Aujourd'hui toutes ces épiceries et cafés disséminés dans le village de Belcaire ont disparu. De nouveaux commerces ont vu le jour, regroupés à l'entrée du village le long de la D613. On y trouve la boucherie, ici au premier plan, puis l'Office de Tourisme, puis un centre médical, et enfin, une construction regroupant : une épicerie d'alimentation générale, une petite librairie, un buraliste tabac et un coiffeur (Voir la photo ci-dessous). La boulangerie se trouvant un peu plus haut vers l'hôtel Bayle qui existe toujours avec son bar.
L'Office de Tourisme, qui n'existe déjà plus depuis mars 2014
Le centre médical
Il reste une seule et unique épicerie de nos jours à Belcaire
L'épicerie alimentation générale, produits régionaux, la presse ... etc. Et le salon de coiffure !
La perception de Belcaire, encore là, peut-être pour plus longtemps !
Pour terminer voici la poste de Belcaire, qui se trouve prés du Foirail, elle est encore là, mais pour combien de temps !
Ah j'oubliai ! On ne pouvait pas finir ce reportage s'en vous montrer ce que beaucoup ignore ...
... au château de Belcaire, juste après guerre (si je me trompe vous me corrigerez) on y fabriquait du fromage ! Et pas n'importe quel fromage : le camembert du Pays de Sault ! En voici la preuve :
Les étiquettes authentiques des camemberts fabriqués à Belcaire après 1945
C'est Mr Camurac qui installa la fromagerie au château, sa principal production était la Tome des Pyrénées, traditionnelle ou à croûte noire.
Parmi les différentes fabrications fromagères on trouvait : "le St-Paulin", un petit camembert ainsi que" le Petit Montagnard", "le Prince des Neiges" et le "camembert du Pays de Sault". Les fromages étaient commercialisés jusqu'à Montpellier et sur les marchés régionaux.
Merci à "Gens de belcaire" qui a fait du bon boulot. J'espère que ce reportage vous a plu, on a essayé d'être le plus complet possible, et si vous avez des infos et surtout des documents photos, n'hésitez pas à me contacter à cette adresse mail :
jp@belcaire-pyrenees.com
Je peux toujours compléter les articles pour enrichir cette mémoire visuelle qu'est le web et pour partager surtout avec les AUTRES !! Des photos enfermées dans des boîtes ne servent à rien.
J'ai pris plaisir en réalisant le montage du reportage de l'ami "Gens de Belcaire", et je me suis fait cette réflexion qui m'avait déjà traversé l'esprit : on constate qu'à Belcaire (je précise que, pour les susceptibles, c'est un exemple parmi tant d'autres) et ce n'est pas si lointain, il y a 30 ans, il y avait 3 épiceries, 3 cafés, 2 garages, 1 tôlier, 1 boucherie, 1 droguerie, 1 buraliste et 1 boulangerie et tous arrivaient à subsister, comment en est-on arrivé là aujourd'hui, à cette disparition d'autant de commerces ? Le centre jadis névralgique de Belcaire proche de sa mairie comme le montre ce reportage, ne possède plus de commerces. Sans entrer dans le "jeu politique", heureusement que la commune fait de gros efforts pour maintenir des commerces indispensables et services comme un centre médical et vétérinaire sur place, ceux-ci regroupés le long la voie de passage qu'est la D613, comme le montre les photos ci-dessus, sinon cela serait une sacrée galère pour les habitants.
Depuis plusieurs années la désertification de certaines zones rurales se fait en plus en plus sentir et c'est une réalité qu'il ne faut surtout pas négliger, c'est à prendre au sérieux !! La disparition des commerces de proximité dans les petites communes rurales participe fortement à cet état de fait. Des villages vont se marginalisées à l'écart de la dynamique économique et social. C'est un échec en matière d'aménagement du territoire, puisque cela continue en 2010 encore de plus belle avec la fermeture de nombreux services publiques : postes, perceptions, tribunaux, casernes, gendarmeries, cliniques, hôpitaux, mais aussi, disparitions de scieries-menuiseries, boulangeries, boucheries, médecins, vétérinaires, … etc. Pensez-vous que c'est cela le progrès ? Aller chercher toujours plus loin ce que l'on avait à sa porte ? Que de temps de perdu et réfléchissez, quand vous serez vieux comment accéderez vous à tous ces services qui seront loin de chez vous !
Il existe néanmoins des raisons de rester optimistes, je compléterai cet article en rajoutant un autre avis sans être un donneur de leçons mais qui est partagé par de nombreux contacts (d'ailleurs ces lignes sont ouvertes pour quiconque veut intervenir, il suffit de cliquer sur "Commentaire" à la fin de l'article) :
Autre facteur indispensable à la survie des villages, vous savez que la France détient le record d'Europe d'affluence en nombre de touristes et elle occupe la 2 ème place derrière les USA au niveau mondiale, l'avenir c'est la création d'un nouveau tertiaire orienté vers le tourisme vert, puisque le Pays de Sault en possède tous les atouts et en plus le décor est Authentique ! De nombreuses zones rurales sont ainsi passées d'un territoire modelé par l'agriculture à un territoire consacré au tourisme. On constate d'ailleurs le déclin des parcelles cultivées en comparant tout simplement les vieilles photos que j'ai mis sur le site, et celles d'aujourd'hui, la nature a repris ses droits. C'est certainement le moment de la mettre à profit et de bien la gérer en l'aménageant encore pour accueillir et développer la randonnée. Il n'y a pas de mystère, le "touriste" faut l'occuper, l'intéresser afin de le "fixer" et peut-être de le fidéliser. Une remarque et c'est aussi un point essentiel, l'accueil, il semblerait que la Pays de Sault manque d'hébergement, les gîtes, les chambres d'hôtes se développent partout en France pourquoi pas au Pays de Sault.
Oh la ! la passion m'anime, voilà encore une idée qui est bonne ! Pourquoi ne pas créer un lieu incontournable de par son authenticité et sa simplicité, qui retracerait le passé d’une petite épicerie de village d’autrefois, avec ses étalages d’époque qui nous ramèneront en enfance … C'est tout aussi valable pour une idée de création de musée de vieux outils agricoles, forestiers, et ce qui à trait à la scierie, le tout avec des photos retraçant l'histoire du Pays de Sault. Un Musée des arts populaires de toute une région présentant la vie quotidienne et les traditions du Pays de Sault. C'est une bonne idée créative d'emplois et un excellent but touristique ! Qu'on se le dise, je pense que cette idée fera son chemin ... Jean-Pierre.
Pour ne pas rater le prochain reportage de cette série, signé "Gens de Belcaire" et qui demande un gros travail de montage : L'agriculture de montagne en Aude
c'est simple, suivez le conseil indiqué ci-dessous :
Ainsi se termine ce reportage, en espérant qu'il vous aura intéressé, n'hésitez pas à laisser vos commentaires ... et revenez me voir !
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Eh bien, voilà encore un beau reportage, qui mérite tous mes remerciements aux internautes photographes qui ont bien voulu partager et grâce à leurs clichés, permettent de documenter et de mettre en valeur ce reportage, que je réalise bénévolement pour la promotion d'une belle région : L'AUDE ! L'aventure continue ...qu'on se le dise !!
Sachez qu'il est toujours possible d'y rajouter des infos, des photos, si vous en avez, contactez moi, je me ferai un plaisir de compléter l'article.
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