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  • : BELCAIRE capitale du Pays de Sault en Languedoc Roussillon. Au départ j'ai réalisé ce site pour partager les retrouvailles 33 ans après, de 17 copines, dans cette région authentique préservée en territoire cathare au pied des Pyrénées. Mais je me suis aperçu que l'Aude n'était pas assez mise en valeur, alors amoureux de cette région et la passion étant là, j'ai réalisé des reportages pour vous présenter ce département aux lieux chargés d'histoire. Ce site a pour but surtout de vous faire découvrir cette région authentique, plein de charme qu'il faut aller visiter.
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30 janvier 2009
 
La Fontaine lors de son passage à Belcaire
Toujours aussi inspiré des choses de la vie La Fontaine traversant le pays de Sault pour se rendre à Montpellier, écrivit ceci en période de crise économique, lors d'une halte à Belcaire :

Fable :
Il était une fois une fourmi et une cigale Belcairoise qui étaient de grandes copines depuis des lustres, puisqu'elles étaient nées dans ce beau village de Belcaire.
 
Pendant tout l'automne en pays de Sault, la petite fourmi travailla sans relâche, engrangeant de la nourriture pour l'hiver.
Elle ne profita ni du soleil, ni de la douce brise des belles soirées surtout en juillet, ni des bavardages entre copains en savourant au bar de la Taverne Bayle à Belcaire une petite bière fraîche après une journée de labeur.

Pendant ce temps, la cigale, quant à elle, faisait la fête avec ses amis dans les bals des villages avoisinant comme Roquefeuil, Espezel, Camurac et j'en passe, ne gaspillant pas même une minute, dansant, profitant du soleil, flânant dans les vides greniers de Comus, Belvis et Puivert, chantant jusqu'à la fin de l'automne, prenant du plaisir sans se préoccuper de la mauvaise saison qui finirait bien par arriver...
 
Puis, lorsque vint le froid, surtout à 1050 m d'altitude dans les Pyrénées, la petite fourmi, exténuée par tout ce travail, se réfugia prés du Foirail dans sa modeste demeure remplie de nourriture jusqu'au plafond.
 
La porte à peine refermée, voilà que quelqu'un appelle la fourmi depuis l'extérieur.
En ouvrant la porte, elle se trouve éberluée devant son amie la cigale aux rênes d'un carrosse rouge avec le blason du carrossier italien très connu Ferrari et tiré par quatre chevaux noirs et portant un somptueux manteau de fourrure d'ours pyrénéen !
La Cigale lui dit :
 

- Bonjour mon amie ! Je vais passer l'hiver à Paris. Tu voudrais bien veiller sur ma petite maison rue de l'Oum ?
 
La  petite fourmi lui répondit :
 

- Mais bien sûr ! Sans problème. 
Mais dis-moi, que t'est-il arrivé ?  Où as-tu trouvé l'argent pour aller à Paris, t'acheter ce carrosse Ferrari et ce magnifique manteau ?

 
Et la cigale : 
 

- Figure-toi que je chantais dans une taverne à Quillan la semaine dernière et un troubadour producteur à la cour a adoré ma voix. J'ai signé un contrat pour des spectacles à Paris.
 
- À propos, as-tu besoin de quelque chose de là-bas ?
 
- Oui, répondit la petite fourmi, si tu rencontres La Fontaine, envoie-le promener pour moi !

 
Voici la morale de cette fable écrite à Belcaire par Jean de La Fontaine :
 
Profitez de la vie, trouvez le bon équilibre entre le travail et les loisirs, car trop travailler n'apporte des avantages que dans les fables de La Fontaine.
 
Travaillez et profitez de la vie, car elle est unique.  Si vous ne trouvez pas votre moitié d'orange, ne vous découragez pas, cherchez un demi citron, ajoutez-lui du sucre, de l'alcool, des glaçons et soyez heureux !
 
Et souvenez-vous de ceci : ne vivre que pour travailler fait du bien ... au patrimoine du patron !

 

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21 janvier 2009

 

 


Rencontre de Simone Weil et Déodat Roché :
C'est par lui, que la philosophe Simone Weil s'intéressa aux cathares.
Un jour elle eut l'occasion de lire une très belle étude sur l'amour spirituel chez les Cathares édité chez Ballard. Elle avait déjà lu auparavant, grâce à Ballard, une brochure sur le catharisme. Ces deux textes ont fait sur elle une vive impression.
Depuis longtemps déjà elle était vivement attirée vers les cathares, bien que sachant peu de choses à leur sujet. Une des principales raisons de cette attraction est leur opposition concernant l’Ancien Testament, que Déodat Roché exprime si bien dans son article, où il dit justement que l’adoration de la puissance a fait perdre aux Hébreux la notion du bien et du mal. A la suite de ces lectures elle se décida, elle écrivit en 1940 à Déodat Roché pour lui faire part de ces réflexions philosophiques sur le sujet. Cette lettre est devenue célèbre : elle voyait dans le catharisme une forme de pythagorisme ou de platonisme chrétien. Et il s'ensuivit des rencontres par la suite …

 

Qui était Simone Weil ? Découverte d'un personnage singulier :

Simone Weil naquit à Paris le 3 février 1909. Ses parents étaient Juifs et libres-penseurs d'origine Alsacienne, son père était médecin. Elle fut élevée dans un climat de haute culture morale. A 14 ans elle tomba dans le désespoir à cause des dons extraordinaires de son frère André, dont la jeunesse fut comparable à celle de Pascal, et qui est peut-être le plus grand mathématicien de sa génération, l'un des fondateurs des mathématiques modernes. Elle regrettait de ne pas avoir accès à ce royaume transcendant où les hommes authentiquement grands sont seuls à entrer et où habite la vérité. Elle aimait mieux mourir que vivre sans celle-ci.
En fait, Simone Weil avait une intelligence brillante et puissante, sans talent particulier sauf sa facilité pour les langues, mais elle avait du génie. Elle arriva à la certitude que n'importe quel être humain pénètre dans ce royaume de la vérité réservé au génie, si seulement il désire la vérité et fait perpétuellement un effort d'attention pour l'atteindre.

 

Au centre de son système, elle place le désir. Elle persévéra dans son effort d'attention pendant dix ans, malgré des maux de tête dont elle craignait pour ses facultés naturelles une paralysie définitive. Ces douleurs accompagnaient le tourment que lui causait l'injustice universelle. Toute sa vie, ce fut pour elle une véritable torture de savoir que la faiblesse est presque toujours et partout opprimée par la force. Sous le nom de vérité, elle englobait dans sa recherche la beauté, la vertu et le bien, et même avant d'avoir lu les Evangiles, elle avait la certitude que quand on désire du pain on ne reçoit pas des pierres. Au centre du coeur humain se trouve cette exigence d'un bien absolu qui y habite toujours et ne trouve jamais aucun objet en ce monde. Il y a au fond de l'homme quelque chose qui, malgré toute l'expérience des crimes soufferts, s'attend invinciblement à ce qu'on lui fasse du bien et non du mal. C'est cela qui est sacré en tout être humain. La partie de l'âme qui demande : Pourquoi me fait-on du mal ? est la partie la plus profonde, qui même dans l'être le plus souillé, est demeurée depuis la première enfance parfaitement intacte et parfaitement innocente.

Dès l'âge de 14 ans, elle se convainquit que les seules choses qui arrivent en réponse à notre désir, ce sont les biens spirituels ; et elle croyait aussi que rien d'autre au monde ne mérite qu'on le désire. Elle était à cette époque stoïcienne et agnostique. Elle concevait la vérité comme le contact avec la vie réelle, c'est-à-dire la vie des défavorisés qui tout au long de l'histoire ont porté le fardeau réel de l'existence : esclaves, serfs, soldats, fermiers, maçons, artisans, agriculteurs, ouvriers prolétaires. Elle entra en 1926 en classe préparatoire au lycée Henri IV, où elle eut comme professeur le Philosophe Alain, et réussit deux ans plus tard le concours de l'École Normale Supérieure.

Reçue à l'agrégation de philosophie, elle fut affectée, pour sa première année d'enseignement, au lycée du Puy, puis à Roanne et ailleurs.

Simone Weil pensait que, dans la société moderne, la possession de la culture et du savoir était une source décisive de pouvoir. Voulant aider la classe ouvrière, elle obtint de donner des cours de littérature et d'économie politique à la Bourse du travail de Saint-Étienne en 1931.

En janvier 1932, Simone Weil soutient une manifestation de chômeurs à Saint-Étienne.

En même temps elle prit contact avec des mineurs syndicalistes à Saint-Etienne et participa à leurs luttes. En 1934, elle partagea pendant un an la vie des ouvriers de la grande industrie électrique et automobile. Elle travailla dur, en usine pour étudier dans sa chair la condition ouvrière. Chaque soir elle tient son journal notant tous les détails de cette expérience qui débouchera sur un ouvrage intitulé "La condition ouvrière", un livre remarquable dans son unité, sa diversité, sa précision et sa qualité d'écriture.

Elle s'implique dans la grève générale de 1936, et cette même année, titulaire d'une carte de journaliste, Simone Weil franchit la frontière espagnole pour participer à la guerre d'Espagne avec les brigades internationales.


A Pâques 1938, contrainte d'interrompre son enseignement en raison de ses maux de tête, elle se rend avec sa mère à Solesmes pour entendre la musique grégorienne des offices. Une des premières conséquences de cette expérience fut de lui faire découvrir des valeurs chrétiennes dans des religions et traditions philosophiques différentes et plus anciennes.

Après l'invasion allemande en 1940, ne pouvant plus en tant que juive exercer son métier de professeur (non plus que son père celui de médecin), elle se réfugia en Ardèche chez Gustave Thibon qui lui fit faire les vendanges chez un vigneron voisin. Ces expériences lui ont fait sentir les humiliations qui sont à la base du déracinement de la condition ouvrière. Elle s'est trouvée marquée à jamais des stigmates de l'esclavage.

Et dans sa dernière lettre à Gustave Thibon, de mai 1942, alors qu'elle s'embarquait pour l'Amérique avec ses parents, rejoindre son frère qui enseignait là- bas, elle écrira cette phrase terrible : Je suis prête à mourir pour l'Eglise plutôt qu'à y entrer, car mourir ne comporte aucun mensonge. Jamais le cléricalisme n'a reçu un soufflet aussi cinglant que celui-là, venant d'une telle intelligence et d'une femme qui avait la foi.
On peut penser que Simone Weil était pacifiste, et en effet elle approuvait les mouvements pacifistes d'avant-guerre. Cela ne l'a pas empêchée d'aller deux mois en Espagne participer à la guerre civile. Elle en revint par suite d'un accident, mais elle avait été si horrifiée qu'elle n'y est pas retournée. Elle a abandonné son pacifisme pour participer à la lutte contre Hitler, davantage par le sacrifice de soi que par l'extermination d'autrui.

 


Elle voulait constituer un corps d'infirmières de première ligne, qui par leur héroïsme à sauver des vies auraient rendu une orientation morale à la conscience des combattants. Elle passa quelque temps à New-York, où elle visita assidûment le quartier des noirs à Harlem. Ensuite elle vint en Angleterre pour essayer de participer aux opérations militaires, mais on ne le lui permit pas.  Elle souhaitait être parachutée au-dessus de la France pour aider à consolider les liens entre la résistance intérieure et la France libre. Mais André Philip lui opposa un refus catégorique. A la suite de ce refus, elle considère que sa vie est vide de sens et se sous-alimente volontairement, ce qui aggrave encore son état de santé.

Le 15 avril 1943, une amie la trouva dans sa chambre, couchée à terre et prostrée. Elle fut transportée à l'hôpital du Middlesex, atteinte de tuberculose, elle meurt d'un arrêt cardiaque au sanatorium d'Ashford le 24 août 1943.

Simone Weil, qui avait donné pour toujours son coeur au Saint Sacrement sur l'autel, n'a jamais reçu la Sainte Eucharistie qu'elle désirait ardemment. Elle est restée sur le seuil de l'Eglise comme une pierre d'attente. Son itinéraire est résumé dans cette phrase rapportée par une de ses élèves de philosophie "la morale ne procède pas de Dieu, c'est Dieu qui procède de la morale"...

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16 janvier 2009

 

 

 

  DÉODAT ROCHÉ, ILLUSTRE HISTORIEN DU CATHARISME

 

 vu du haut du donjon du château d'Arques, la D613 menant au village d'Arques au delà de la cime des arbres.

  Zoom sur le village d'Arques vu du haut du donjon du château d'Arques.

 

Le village d'Arques, est la patrie de Déodat Roché (1877-1978) magistrat, philosophe, anthroposophe, franc-maçon et grand spécialiste historien du Catharisme et, peut-être, quelque peu cathare lui-même.
Personnage hors du commun, né à Arques le 13 décembre 1877, Déodat ROCHÉ s’intéresse très tôt à la spiritualité sous l’influence de son père. Avec celui-ci, il étudie les écrits occultes. Donc très jeune il avait pris conscience de la tragédie de la Croisade Catholique contre les Albigeois.

 

 

 

Ordonné diacre en 1903 sous le nom de Théodotos, évêque gnostique de Carcassonne. Il prend ses distances avec l'église gnostique qu'il considère trop figée.
Il fonde la revue : "Le réveil des Albigeois" qui devient un peu plus tard : "La Gnose Moderne".
Lorsqu’il termine sa licence de droit, il entame des études de philosophie qu’il ponctue également d’une licence. Il devient avocat mais il s'intéresse toujours autant à la philosophie à laquelle il reste fidèle en participant à des revues et des associations ayant trait à la spiritualité, comme la Société de culture morale et de recherches psychiques..
Devenu franc-maçon au Grand Orient de France, il y occupera des fonctions supérieures.
Sa carrière de magistrat est interrompue par le gouvernement de Vichy en 1941, il est radié du barreau et une seconde vie commence pour lui, puisqu’il se consacre désormais exclusivement à ses études sur le catharisme.
Il a été maire d'Arques en 1925 mais il a démissionné en 1935. Il a aussi été Conseiller du Canton de Couiza.
Il découvre avec délices l'œuvre de Rudolf Steiner, puis il devient membre d'une société anthroposophique.
En 1948, il fonde la "Société du Souvenir et des Etudes Cathares" avec Lucienne Julien qui sera d'abord secrétaire puis présidente.

 

Lucienne Julien et Déodat Roché.

(photo reproduite avec l'aimable autorisation de Mr André Douzet)

Lucienne Julien à la stèle commémorative du château de Montségur en 1975.

(photo reproduite avec l'aimable autorisation de Mr André Douzet)

 

Les activités de la Société du souvenir sont répercutées par la publication du premier numéro des "Cahiers d’Etudes Cathares", âgé alors de 72 ans, il reste le principal maître d’œuvre de cet organisme jusqu’à sa mort.
Sa principale collaboratrice a été Simone Hannedouche.
A partir de 1956, ils instaurent des séminaires d'été dans les Hautes Corbières. On y fait de la peinture, du chant, de la méditation, de la musique, et les participants font des "recherches spirituelles".
Déodat Roché a fait installer une stèle de commémoration au pied du pog (le rocher) de Montségur en 1960.

 

La stèle de Montségur.

La stèle commémorative au pied du pog de Montségur installé par Déodat Roché en 1960.

Il décèdera dans sa maison natale à Arques le 12 janvier 1978, il avait 100 ans et 1 mois.

En 1996, sa maison natale située au cœur du village d'Arques a été transformée en musée et abrite une exposition permanente très intéressante sur la religion cathare. Actuellement le billet vous permettant de visiter le château d'Arques vous offre aussi l'accès au musée Déodat Roché.

La maison natale de Déodat Roché transformée en musée, celle-ci est située au centre du village d'Arques.

Si vous désirez en savoir plus sur la vie, son oeuvre et la pensée de Déodat Roché je vous conseille ce livre, écrit par José Dupré qui était un ami proche de Déodat.

livre consacré a deodat roche

J'ai adressé un courrier à l'auteur, José Dupré, pour lui demander quelques photos pour illustrer mon modeste reportage qui a pour but de faire connaître ce spécialiste du catharisme et des cathares qu'était Déodat Roché. J'ai reçu sa réponse, où il m'autorise à scanner quelques photos parues dans son ouvrage, je l'en remercie ; photos que voici :

Marie Delfour mere de deodat roche devant sa maison a Arque

Marie Delfour, la mère de Déodat Roché est née le 26 novembre 1859 à Arques.

Elle mit au monde Déodat Étienne Jean-Baptiste le 14 décembre 1877, elle avait 18 ans, le père déclaré inconnu.

deodat roche en 1911     deodat roche en 1919

Photo de gauche, Déodat Roché en 1911, et  à droite en 1919.

deodat roche en 1924     deodat roche en 1955

Photo de gauche, Déodat Roché en 1924, et  à droite il est à la signature de l'un de ses ouvrages en 1955.

tribune du 1er congrès d'etudes cathares a usst les bains

La tribune du 1er congrès d'études cathares à Ussat-les-Bains (Ariège) en août 1948.

De gauche à droite : Fanita de Pierrefeu, Déodat Roché et René Nelli.

maison de deodat roche a Arques en 1994

La maison de Déodat Roché à Arques en 1994.

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13 janvier 2009

 

 

Prologue

Prenez le temps de lire et de contempler les photos tout en vous instruisant.
Dans les écritures qui vont suivre, il y aura trois articles qui sont, en quelque sorte, liés. Puisqu'ils font partie de la même entité : le village d'Arques près de Couiza, je ne vous en dit pas plus, je vous laisse découvrir ceux-ci, au fur et à mesure de leur édition.

 

Nous sommes allés visiter ce château du moyen âge magnifique aux couleurs ocres situé pas très loin de Couiza et de Rennes-le-Château. Si vous êtes dans le secteur allez-y !

 

Pour vous situer le village d'Arques il est à 51 km de Carcassonne. Plus en détail par rapport à Carcassonne, vous avez plein sud Limoux (D118), 15 km au sud de Limoux vous avez Couiza, là vous prenez vers l'Est la D613, Arques est à 11 km de Couiza, ou encore 24 km au Nord / Est de Quillan.
De Belcaire compter 50 minutes environs pour vous y rendre.

 

 

 

 

Je vais vous faire découvrir l'histoire de ce château en photos, suivez le guide ...

 

Le blason d'Arques


Voilà le château tel qu'on l'aperçoit de la route qui mène au village d'Arques

Le territoire d'Arques est situé sur les bords du Rialsès et sa vallée avaient, à l'époque carolingienne comme capitale Rennes-le-Château, à la limite du Razès et du Termenès.

 

Approchons un peu de l'enceinte ...

 

Panorama de l'ensemble du site historique ...

 

Les couleurs de la pierre sont magnifiques, elles varient selon le temps, mais une fois encore nous n'avons pas eu de chance, le temps était mitigé ce jour là ...

 

On approche de l'entrée, remarquez la machine de guerre sur la gauche ...
 

Reconstitution d'une machine de guerre du moyen âge. Il s'agit d'un mangonneau à roue de carrier qui permettait d'abaisser la flèche chargée de lourdes pierres, vous devinez la suite ...

 

 

Un haut donjon destiné à illustrer à jamais le patrimoine monumental du Languedoc médiéval ...

 

Accès dans l'enceinte du château par cette porte à herse et assommoir sur la face Sud-Est

 

Le blason, motif héraldique aux armes de la famille Voisins situé au-dessus de la porte d'accès de l'enceinte fortifiée.

 

Plan masse du lieu

Avant de franchir cette entrée, je vais vous relatez l'histoire du Château en quelques mots ...

 

 

il y a peu de châteaux français et même européens pour présenter un plan d'une si belle simplicité, toute de rigueur féodale et d'efficacité militaire.
Le château d'Arques est un chef-d'œuvre de l'art gothique en architecture militaire. Il faut savoir, qu'il n'y a pas eu de résistance cathare en ces murs.

 

Voici son histoire : Simon de Montfort s'empara et pilla en 1210 le village fortifié d'Arques. Pierre Voisins compagnon d'armes et lieutenant de Simon de Montfort est récompensé et confirmé baron d'Arques en 1226, et lui donna les terres du Haut Razès en 1231, après la croisade contre les Albigeois en terre cathare.

En complément d'information, sachez que Pierre Voisins était originaire de l'actuel département des Yvelines.

Le château a été construit un peu plus tard, par ses descendants, Gilles de Voisin un des fils, commença la construction en 1280, pour se terminer à ce que nous connaissons aujourd'hui en 1310 par le petit fils Gilles II, mais il ne fut jamais achevé et devint une résidence aristocratique plus qu'une forteresse militaire. Il s'agissait à l'époque de défendre la vallée du Rialsès et de contrôler les voies qui conduisaient aux Corbières et au pays Cathare.
Arques fut délaissé vers 1518 lors de l'extinction de la famille Voisin, la famille De Joyeuse en prend possession lorsque la dernière descendante des Voisins, Françoise épouse le vicomte De Joyeuse. C'est en résistant victorieusement au siège installé par les protestants en 1575 que le château d'Arques entre vraiment dans l'histoire. Le château fut vendu comme bien national à la révolution et subit quelques dommages. Il sera classé monument historique en 1887. Le donjon deviendra propriété communale en 1910.

Ce que l'on peut voir aujourd'hui a donc été construit aux 13ème et 14ème siècle. L'enceinte de se site fortifié est rectangulaire 55 x 51 mètres, on y accède par une porte en arc brisé munie d'un mâchicoulis ornée au sommet d'une clef de voûte aux armes de la famille Voisins, que vous avez pu voir sur les photos précédemment (pour ceux que cela intéressent, ces armoiries sont décrites ainsi "De gueules à trois fusées d'or en fasce, accompagnées en chef d'un lambel à quatre pendant de même").

 

Tour logis dans l'angle Sud-Ouest

 

Dans l'angle Sud-Ouest, il y a une tour logis carrée qui date du 14ème et 15ème siècle dont on visite actuellement deux niveaux desservis par un escalier à vis situé dans une petite tour attenante qui comporte une archère au nord au-dessus de la porte. Vous découvrez, une salle basse partiellement souterraine est voûtée en berceau et percée de trois petites ouvertures de lumière, et une salle haute voûtée d'ogives avec des culots sculptés avec art représentant 3 hommes et 1 femme cela rappelle le style du château de Puivert, deux fenêtres géminées trilobées éclairent cette salle. Une cheminée orne la construction. De nombreux bâtiments devaient exister le long de l'enceinte à l'époque.


Aprés avoir franchi la porte conduisant dans la vaste cour, vous tombez nez à nez avec la tour maîtresse qui constitue l'élément dominant du site, magnifiquement bien conservé. Celle-ci est le complément de l'aile résidentielle.

Avant de pénétrer dans le donjon examinons celui-ci de l'extérieur ...

 

La tour-résidence ou donjon est un très bel exemple d'architecture civile des années 1300 ...

 

Remarquez la disposition des archères à bêche ...

 

 

Le donjon est flanqué de 4 tourelles sur contreforts perpendiculaires avec mâchicoulis dans les angles ...
 

Magnifique, admirez l'architecture de ces contreforts ...

 

On aperçoit un nombre impressionnant d'archères à bêche et le passage à l'appareil à bossages dans la partie supérieure que l'on détaille mieux sur la photo suivante ...
 

La tour est bâtie en pierres lisses jusqu'aux trois quarts de sa hauteur, la tour est ensuite appareillée en bossages, on le distingue trés bien sur cette photo ...

 

L'arrière du donjon ...

 

Au centre de l'enceinte, s'élève un donjon élégant quadrangulaire intact du 13ème siècle, 13 mètres par 12,50 mètres et s'élevant à 25 mètres de haut avec 4 niveaux voûtés d'ogives desservis par un escalier à vis dans l'échauguette du sud-est. Bâti en beau grès doré et pourvu de très nombreuses meurtrières. Ce donjon est un des plus beaux de France, il est original à cause de ses tourelles d'angle montées sur des socles évidés et sa partie supérieure est ornée d'un appareil à bossage avec chacune 6 archères à bêches. Chaque base des tourelles sont percées d'ouvertures formant des mâchicoulis, 4 archères à bêches dont 5 sur la face avant et 2 à étrier sur chaque face et un assommoir au-dessus de la porte d'entrée.

 

Voici en coupe l'élévation du donjon
 

 

 

 

 

La salle basse, avec son plafond voûté en ogive et sa clé de voûte percée dont j'ignore la fonction principale, peut être un usage domestique et de surveillance ...

 

 

 

Montons au premier étage par un escalier à vis

 

Salle du 1er étage voûté d'ogives octopartites et cheminée ...

 

 

Au niveau 1 la salle dénote un certain niveau de confort.

 

Admirez l'assemblage de cette voûte et cette croisée d'ogives magnifique ...
 

Fenêtre à niches et coussièges, à minces profils et trilobes formant des croisées sans vraiment l'être ...

 

Gros plan sur la cheminée du 1er étage ...

 

Accédons au 2 ème étage ...

 

panorama du 2 ème étage ...

 

le 2 ème et 3 ème étage sont des étages plus nobles servant de grandes salles dotées de très belles fenêtres, celle-ci du niveau 2 reçoit un plancher et un plafond à poutres, équipée d'une grande cheminée....
 

Ouverture prouvant l'émergence d'un escalier en bois dans ces années 1300 ...

 

Le puit de l'escalier bois qui n'a pas été rénové ...

Nous arrivons au 3 ème niveau ...

 

panorama de la grande salle monumentale du 3 ème étage superbe, aux nombreuses ouvertures ...

 


 

Je vous laisse admirer cette salle superbe ...

 

gros plan sur la charpente rénovée ...

 

Au niveau 3 c'est l'étage principal de défense, la salle est octogonale, les murs sont troués d'archères à bêches et de baies rectangulaires avec une disposition symétrique. C'était l'endroit où était logé la garnison qui pouvait compter une quarantaine de soldats pouvant défendre en même temps le donjon.

 

J'ai rassemblé ici des extraits de mes photos, quelques exemples des ouvertures que l'on peut admirer au château d'Arques ...

 

 

 

Fenêtres à niches et coussièges du XIII ème siècle ...
 
Fenêtre à niche et coussièges sous un éclairage différent, ouverture offrant une superbe vue sur les alentours ...

 

Accès et couloir menant aux pièces situées dans les tourelles ...

 

Magnifique exemple de l'architecture du XIII / XIV ème siècle, fenêtre géminée trilobée rénovée  de la tour du Logis ...

 

Justement, revenons à la tour logis du Sud-Ouest dont je vous ai déjà donné une description au début de l'article ...

 

 

La tour logis vue de l'extérieur de l'enceinte ...

 

A l'intérieur de l'enceinte fortifiée, accès à la tour logis sud-ouest , l'entrée de la salle basse demi enterrée est à droite et l'accès de la salle haute s'effectue par un escalier à vis situé dans la tourelle ...

 


La tour logis possède une salle haute voûtée d'ogives avec blason de la famille Voisins ...

... et les ogives se terminant par des culots sculptés historiés ...

 

Ce site reste le témoin du savoir faire technique et artistique des bâtisseurs de l'époque médiévale et vous dévoile le goût et la richesse des maîtres des lieux, les seigneurs de Voisins.


La chronologie historique d'Arques :
- Les premières traces écrites datent de 1011, Amiel Arques le seigneur du lieu est cité dans un manuscrit
- Au 12ème siècle un conflit oppose le vicomte de Carcassonne et plusieurs seigneurs dont Arques, Lagrasse. Les terres d'Arques deviennent la propriété des seigneurs de Termes.
- En 1217 Béranger d'Arques figure parmi les proches de Guillaume de Peyrepertuse
- En 1231 après la défaite du château de Termes durant la croisade des Albigeois, Simon de Montfort s'attaque à Arques. Après avoir pillé et brûlé le village, il donne les terres du Haut Razès à son lieutenant Pierre de Voisins. Il s'agissait de contrôler les voies de transhumance des moutons vers les Corbières.
- En 1260 le village s'appelle Arquis.
- En 1265 Pierre de Voisins en visite dans ses sénéchaussées fait régner la terreur. En qualité de Sénéchal de Carcassonne il est investi du pouvoir de haute et basse justice. Il accuse de sorcellerie plusieurs hommes et femmes, et les fait brûler en place publique, puis s'en retourne à Carcassonne où il réside.
- Vers 1266 Louis IX (Saint Louis) doutant de la culpabilité de ces ex-cathares subissant la "chasse aux sorcières", ordonne à Pierre de Voisins de ne plus condamner pour sorcellerie.
- Vers 1280 Gilles 1er succède à son père Pierre de Voisins. Il démarre en 1280 la construction du donjon qui sera sa nouvelle résidence.
- En 1291 le seigneur rédige une charte de coutume pour Arques. La nouvelle bastide d'Arques est mentionnée. Ce document définit les règles entre la communauté villageoise et son seigneur en matière de justice et de vie économique. Les habitants subissent de fortes pressions.
- En 1316 Gilles II de Voisins (dit Gilet) remanie et achève la construction du château.
- En 1320 le village se nomme "Vallem de Arquis".
- En 1518 par le mariage de la dernière héritière Françoise de Voisins avec le vicomte Jean de Joyeuse, l'illustre nom de Voisins s'éteignit après 287 années de règne sur Arques. Le château fut délaissé au profit de celui de Couiza commencé vers 1540 il devint la résidence favorite des de Joyeuses.
- En 1538 le village se nomme Arcas.
- En 1546 les Espagnols font une incursion dans le Languedoc et passent par Arques et incendient le village. Le donjon est épargné.
- En 1575 les protestants assiègent le château qui fut presque entièrement détruit. Seul le donjon résiste aux attaques des soldats commandés par les capitaines Rascles et Rastelrens. La façade de l'ancien prieuré porte encore les traces des balles.
- En 1781 le village porte son nom actuel Arques.
- Vers 1790 le château est vendu comme bien national puis subit quelques dommages.
- En 1887 le château est classé monument historique.
- En 1910 le château et les restes de l'enceinte actuelle sont achetés par la commune dans cet état ...

 

Le château d'Arques en 1905

 

- Fin du 20ème siècle des sondages archéologique s'organisent, les vielles pierres restaurées et le château s'ouvre aux visiteurs.
- Aujourd'hui la visite est payante, mais cela vaut le coup de visiter librement ce château à l'architecture militaire merveilleux, son élégant donjon suscite l'admiration des curieux et des passionnés de l'époque cathare.

 

Joelle et Jean-Pierre, ... nous sommes peut-être des descendants de Pierre Voisins, sait-on jamais ...

 

Gente dame du château d'Arques ... notre amie Gaby

 



Le château d'Arques élégant, majestueux dans ce décor naturel splendide ...

 

Ainsi se termine ce reportage, en espérant qu'il vous aura intéressé, n'hésitez pas à laisser vos commentaires ... et revenez me voir !

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29 décembre 2008
 

Jean-Pierre en page de couverture de ROCKSTAR

 

Michel, Jean-Marc, Jean-Pierre et Simon
elle n'est pas belle cette photo des potes !



Patrick, Jean-Pierre et Michel

 

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