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  • : BELCAIRE capitale du Pays de Sault en Languedoc Roussillon. Au départ j'ai réalisé ce site pour partager les retrouvailles 33 ans après, de 17 copines, dans cette région authentique préservée en territoire cathare au pied des Pyrénées. Mais je me suis aperçu que l'Aude n'était pas assez mise en valeur, alors amoureux de cette région et la passion étant là, j'ai réalisé des reportages pour vous présenter ce département aux lieux chargés d'histoire. Ce site a pour but surtout de vous faire découvrir cette région authentique, plein de charme qu'il faut aller visiter.
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2 octobre 2013
bandeau les villages du Pays de Sault

 

Il existe en Pays de Sault une notion de temps qui se joue des contraintes quotidiennes. Tout ici invite à la patience : l'attente d'un levé de soleil, celle des premiers flocons, le vol guetté d'un rapace, les cèpes à l'automne et tant d'autres rendez-vous intimes avec une nature vive et protégée. Ce territoire de moyenne montagne, est fait de grand air, d'eau, d'herbe et de cailloux. Ce bout de terre accroché aux nuages a été très tôt apprivoisé par les hommes, ceux des grottes. L'alchimie est réussie avec toutes les composantes géographiques de ce Sud d'altitude, généreux avec les contrastes de la chaîne pyrénéenne. Prenez l'exacte mesure de vos attentes : profiter du privilège de l'espace et du silence, de la douce convivialité partagée. Bienvenue en Pays de Sault !

Merci à Paul Delobel qui est allé "au pied levé" prendre quelques photos du hameau de La Malayrède car j'en avais très peu à vous proposer, il aurait été dommage que ce tout petit hameau ne soit pas mis à l'honneur !

Voici la suite du reportage que vous attendez tous, celui-ci est diffusé en deux parties, du fait qu'il y a de nombreuses photos à télécharger .... N'hésitez pas à apporter votre collaboration photographique ou témoignage à ce reportage, car je peux toujours rajouter des infos, vous avez mon adresse email à la fin de l'article pour me contacter, je vous souhaite une bonne lecture ...

 

logo label Pays Cathare 02

 

Belvis 167

J'ai encore quelques photos de Belvis, il serait dommage de ne pas les diffuser !

Belvis 157

Belvis, côté Est en venant du hameau de La Peyre

Belvis 160

Belvis, D222 sortie Ouest, vu du "Prat Planié"

Belvis 158

Belvis vu depuis le village d'Espezel

Belvis 094

Panorama de Belvis

Belvis 165

Belvis, le quartier d'en haut et les "Prés des villes" vu du cimetière, on aperçoit aussi le Presbytère au pied du Roc del Castel

Belvis 091

Belvis, le quartier du "Milieu", vu du cimetière

Belvis 090

Belvis, le quartier d'en haut

Belvis 096

Belvis, le quartier d'en haut et les "Prés des villes" vu du cimetière

Belvis 095

Une dernière photo de Belvis sous ce beau ciel bleu

Colonie Felix Armand à Belvis 01

A la lecture de la première partie de ce reportage, un internaute, Michel Lannes m'a adressé deux photos datant des années 1960 de la colonie de vacances Félix Armand située à Belvis.

Michel Lannes, n'est autre que le neveu de l'abbé Lannes de Quillan qui a été directeur très longtemps de cette colonie.

Bon nombre de ces enfants venaient de Quillan et environs.

Pourquoi ne pas les diffuser ! On ne sait jamais des internautes pourraient très bien se reconnaître sur ces photos. Qu'ils m'écrivent j'indiquerais leur nom.

2ème rang en partant de la gauche : Francis LANNES, ....

 

Colonie Felix Armand à Belvis 02

Autre photo des années 1960 de la colonie de vacances Félix Armand située à Belvis.

1er rang en partant de la gauche : ..... ,  le 10ème c'est Michel LANNES, ....

Michel ne se rappelle que deux noms : Montanié et Lacroix sans plus de précision

 

Belvis carte 03

Voici la position des deux hameaux par rapport au village de Belvis.

Le hameau de La Malayrède se situe au Nord à 3,5 km de Belvis, quand au hameau de La Peyre, lui est situé à l'Est le long de la D613 à 2,5 km

Hameau La Malayrède

Une vue aérienne du petit hameau perdu de La Malayrède

 

LE  HAMEAU DE LA MALAYRÈDE

Je n'ai que très peu de photos à vous proposer concernant le hameau La Malayrède, mais, si vous en possédez, envoyez les moi, je les rajouterai volontiers à ce reportage qui s'étoffera grâce à votre aimable participation.

Le hameau de La Malayrède, est situé à six kilomètres au Nord-Est de Belvis. Ce hameau ne figure pas sur la carte dressée par Christian Raynaud pour le XIII ème siècle, contrairement à Belvis qui y est mentionné. Par contre, sur la carte de Cassini datant de la fin du XVIII ème siècle, le hameau son l'église y figure. Le hameau de La Malayrède est un hameau de défrichement, datant probablement du début du  XVII ème siècle. Un bail datant de 1613, indique, que des officiers du Roi avaient affermé là 120 sétérées à six habitants venus de Roquefixade (Ariège). Le lieu est mentionné dans un texte en 1682. Le nom du hameau varie selon les actes, il s'orthographie : Maleyrède en 1692, Mallerède en 1719.

Un siècle et demi plus tard, en 1760, le hameau a prospéré, il compte une trentaine de "taillables", 27 maisons, 27 granges.

En 1867 et le 30 juillet 1870, des actes font états de la rénovation d'une vieille chapelle  et de la construction d'un presbytère au hameau de La Malayrède. Des malversations à la suite des travaux, s'ensuivirent et le combat pour obtenir réparation et avoir un lieu de culte sécurisé fut rude pendant de longues années. En 1987, l'église fut fermée pour raison de sécurité. En 1999, l'église fut entièrement restaurée. L'église possède une seule cloche datant de 1876.

Hameau La Malayrède 019

Bienvenue au hameau de La Malayrède, pas besoin d'aller au Népal pour s'isoler loin du monde

Belvis 013 le hameau de Lamalayrède

Le petit hameau de La Malayrède à la fin de l'hiver

Hameau La Malayrède 015

Le hameau de La Malayrède perdu au bout de la départementale 422 qui se termine en impasse, au calme dans un écrin de verdure

Hameau La Malayrède 016

Habitations du hameau de La Malayrède, loin des bruits de la ville

Belvis 012 église du hameau Lamalayrède

L'église du hameau de La Malayrède

Hameau La Malayrède 01

Le cimetière jouxtant l'église du hameau de La Malayrède

Hameau La Malayrède 02Le petit cimetière du hameau de La Malayrède, avec des tombes très anciennes

Hameau La Malayrède 014

L'église et le presbytère du hameau de La Malayrède

Hameau La Malayrède 03L'intérieur de l'église du hameau de La Malayrède

Hameau La Malayrède 012  Hameau La Malayrède 010

A gauche l'église du hameau de La Malayrède. A droite, la végétation reprend ses droits sur certaines habitations (cliquez sur les photos pour agrandir)

Hameau La Malayrède 011

Habitation du hameau de La Malayrède

Hameau La Malayrède 013

Ancien lavoir rénové et transformé du hameau de La Malayrède

Hameau La Malayrède 06Citerne et captage en eau pour alimenter le hameau de La Malayrède

Hameau La Malayrède 018

Le hameau de La Malayrède, lieu de repos

Hameau La Malayrède 05

Habitations du hameau de La Malayrède

Hameau La Malayrède 04

Hameau de La Malayrède, lors d'une rénovation, une porte conservée qui a traversé les us du temps

Hameau La Malayrède 07

Habitation du hameau de La Malayrède

Hameau La Malayrède 09

Habitation rénovée en bois, du hameau de La Malayrède

Hameau La Malayrède 08

Habitations en pierre de pays du hameau de La Malayrède

Hameau La Malayrède 017

Sur les hauteurs du hameau de La Malayrède, vous avez une superbe vue, on aperçoit le lac de Montbel (flèche) au Nord-Est de Puivert, à vol d'oiseau cela fait 13 km environ

 

LE  HAMEAU DE LA PEYRE

Le terme "hameau" est issu de l'ancien pluriel des noms en -el : hamel, hameaux en ancien français diminutif de ham se traduit "petit village". Les hameaux se distinguent des lieux-dits dans la mesure où ils sont toujours habités, ce qui n'est pas forcément le cas des lieux-dits. Je ne connais pas la date de naissance de ce hameau qui est rattaché administrativement au village de Belvis tout proche. Je pense qu'à l'origine des habitations sont venues grossir un corps de ferme et pour des raisons pratiques elles se sont regroupées au bord de la route D613. Si vous avez des infos et connaissez l'histoire de ce hameau, écrivez-moi. Mais pour le plaisir voici un album photos de ce paisible hameau de Lapeyre. Sur certains documents Lapeyre est écrit aussi en deux mots "La Peyre" tout comme le hameau de "La Malayrède".

 

Hameau de Lapeyre 050

Une vue aérienne du hameau de La Peyre

hameau de Lapeyre 053

Une vue aérienne du hameau de La Peyre

Belvis 062 vu du hameau de Lapeyre

Belvis vu du hameau de La Peyre

Hameau de Lapeyre 036

Le hameau de La Peyre et la D613, vus depuis le village de Belvis

Hameau de Lapeyre 001

Nous quittons Belvis, retour sur la D613 qu'il nous faut remonter en direction de Quillan pour rejoindre le hameau de La Peyre

Hameau de Lapeyre 048

Le hameau de La Peyre

Hameau de Lapeyre 020Route reliant le hameau de La Peyre à la D613 en direction d'Espezel

Hameau de Lapeyre 021Route reliant le hameau de La Peyre à la D613 en direction d'Espezel

Hameau de Lapeyre 022Entrée dans le hameau de La Peyre depuis Belvis

Hameau de Lapeyre 023

Entrée dans le hameau de La Peyre depuis Belvis

Hameau de Lapeyre 024

Entrée dans le hameau de La Peyre depuis Belvis

Hameau de Lapeyre 002

Hameau de La Peyre, chemin de Quirbajou, fontaine-lavoir

Hameau de Lapeyre 003

Hameau de La Peyre, chemin de Quirbajou, fontaine-lavoir

Hameau de Lapeyre 004Hameau de La Peyre, habitations le long du chemin de Quirbajou

Hameau de Lapeyre 005Hameau de La Peyre, habitations le long du chemin de Quirbajou

Hameau de Lapeyre 006Hameau de La Peyre, habitations le long du chemin de Quirbajou

Hameau de Lapeyre 007Hameau de La Peyre, engins agricoles le long du chemin de Quirbajou

Hameau de Lapeyre 008Hameau de La Peyre, route menant à la D613

Hameau de Lapeyre 009Habitations au coeur du hameau de La Peyre

Hameau de Lapeyre 010Habitations au coeur du hameau de La Peyre

Hameau de Lapeyre 011Le coeur du hameau de La Peyre

Hameau de Lapeyre 012Habitations au coeur du hameau de La Peyre

Hameau de Lapeyre 013Habitations au coeur du hameau de La Peyre.

La maison type du paysan au Pays de Sault : la partie basse des maisons s'appelait autrefois la "passade", c'est l'endroit où l'on entreposait les outils, le matériel agricole et c'est aussi à ce niveau, que se trouvait l'étable avec les râteliers.

Au-dessus de l'étable il a les foins pour nourrir les bêtes, et à côté une chambre.

A l'étage on trouve aussi le lieu de vie, avec une ou deux chambres. Au second étage, c'est le grenier qui servait de débarras et resserre à grains.

Les hauteurs entres planchers sont relativement faibles afin de contenir la chaleur.

Hameau de Lapeyre 014Habitations au coeur du hameau de La Peyre

Hameau de Lapeyre 015

Habitations au coeur du hameau de La Peyre

Hameau de Lapeyre 016Habitations au coeur du hameau de La Peyre

Hameau de Lapeyre 017

Habitations au coeur du hameau de La Peyre

Hameau de Lapeyre 018Rue du hameau de La Peyre

Hameau de Lapeyre 019

Le hameau de La Peyre, l'activité est essentiellement agricole

Hameau de Lapeyre 026Hameau de La Peyre, fontaine-lavoir le long de la route départementale

Hameau de Lapeyre 025Hameau de La Peyre, fontaine-lavoir le long de la route départementale

Hameau de Lapeyre 030

Une extension du hameau de La Peyre que l'on nomme "La Borde" que l'on aperçoit ici, ce sont quelques habitations implantées à la sortie du hameau le long de la D613

Hameau de Lapeyre 031

Hameau de La Peyre lieu dit "La Borde"

Hameau de Lapeyre 049

Hameau de La Peyre vers le lieu dit "La Borde"

Hameau de Lapeyre 032

Hameau de La Peyre lieu dit "La Borde"

Hameau de Lapeyre 028

Hameau de La Peyre lieu dit "La Borde"

Hameau de Lapeyre 027Hameau de La Peyre lieu dit "La Borde"

Hameau de Lapeyre 029Hameau de La Peyre lieu dit "La Borde", vestige d'une autre époque

Hameau de Lapeyre 033Hameau de La Peyre, habitations du lieu dit "La Borde"

Hameau de Lapeyre 034

Hameau de La Peyre lieu dit "La Borde"

Hameau de Lapeyre 035

Hameau de La Peyre lieu dit "La Borde"

Hameau de Lapeyre 037Hameau de La Peyre lieu dit "La Borde"

Hameau de Lapeyre 038

Hameau de La Peyre lieu dit "La Borde", la maison Lacroix, ancienne menuiserie aujourd'hui fermée

Hameau de Lapeyre 039Hameau de La Peyre lieu dit "La Borde", la maison Lacroix, ancienne menuiserie aujourd'hui fermée

Hameau de Lapeyre 040Hameau de La Peyre lieu dit "La Borde", la route départementale D613, en direction de coudons, Quillan

Hameau de Lapeyre 041Hameau de La Peyre lieu dit "La Borde", la route départementale D613, en direction de Coudons, Quillan

Hameau de Lapeyre 043

Hameau de La Peyre lieu dit "La Borde", habitations le long de la route départementale D613

Hameau de Lapeyre 044Hameau de La Peyre lieu dit "La Borde", habitations le long de la route départementale D613

Hameau de Lapeyre 045Hameau de La Peyre lieu dit "La Borde", habitations le long de la route départementale D613, remarquez la boîte aux lettres publiques des PTT incrustée dans le mur de cette maison (voir photo ci-dessous), original non !

Henri à l'oeil du détail

Hameau de Lapeyre 046

Boîte aux lettres publiques des PTT, incrustée dans le mur de la maison (voir photo ci-dessus), original non !

Hameau de Lapeyre 047Hameau de La Peyre lieu dit "La Borde", habitations le long de la route départementale D613, en direction d'Ax-les-Thermes

Hameau de Lapeyre 052Hameau de La Peyre lieu dit "La Borde", habitations le long de la route départementale D613, en direction d'Ax-les-Thermes

Hameau de Lapeyre 051Hameau de La Peyre lieu dit "La Borde", habitations le long de la route départementale D613, en direction de Coudons, Quillan

Hameau de Lapeyre 042Hameau de La Peyre lieu dit "La Borde", habitations le long de la route départementale D613

Photo 01 Pierre ROLLAND de Lapeyre vers 1935

Et pour terminer ce reportage je vous propose 3 photos de Pierre ROLLAND agriculteur au hameau de La Peyre que l'on voit ici aux champs en 1935.

Le labour avec le brabant, venu dans le pays vers 1920, celui-ci pesait de 120 à 130 kg, un pas de vis permettait de régler la profondeur du labour.

Remarquez sur cette photo, que les bêtes portent un "mouralh", sorte de panier grillagé, pour les empêcher de prendre une bouchée d'herbe de temps à autre.

Le joug est le bon joug du pays qui était fabriqué jusque dans les années cinquante à Niort-de-Sault

Photo 02 Pierre ROLLAND de Lapeyre en 1936

Pierre ROLLAND agriculteur au hameau de La Peyre que l'on voit ici aux champs en 1936.

La mise sous le joug des bêtes, nécessite adresse et promptitude car l'animal n'est pas toujours docile

Photo 03 Pierre ROLLAND de Lapeyre août 1964Pierre ROLLAND agriculteur au hameau de La Peyre, s'en allant au pré en compagnie de son chien Dick en août 1964

 

Cela fait plaisir de voir ces petits villages avec leurs hameaux méconnus d'être à la Une du web , c'est la France profonde dont on ne parle jamais !  Et bien aujourd'hui c'est chose faites.

Eh bien, voilà encore un beau reportage, qui mérite tous mes remerciements aux internautes photographes qui grâce à leurs clichés, permettent de documenter et de mettre en valeur ce reportage, que je réalise bénévolement pour la promotion d'une belle région : L'AUDE ! L'aventure continue ...

Sachez qu'il est toujours possible d'y rajouter des infos, des photos, si vous en avez, contactez moi, je me ferai un plaisir de compléter l'article, à bientôt, l'aventure continue ... pour la promotion de l'Aude !

Vous connaissez mon adresse mail pour m'adresser vos documents ou prendre simplement contact :

  jp@belcaire-pyrenees.com 

 

Ainsi se termine ce reportage, en espérant qu'il vous aura intéressé, n'hésitez pas à laisser vos commentaires ... et revenez me voir !

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Eh bien, voilà encore un beau reportage, qui mérite tous mes remerciements aux internautes photographes qui ont bien voulu partager et grâce à leurs clichés, permettent de documenter et de mettre en valeur ce reportage, que je réalise bénévolement pour la promotion d'une belle région : L'AUDE ! L'aventure continue ...qu'on se le dise !! 
Sachez qu'il est toujours possible d'y rajouter des infos, des photos, si vous en avez, contactez moi, je me ferai un plaisir de compléter l'article.

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  Julie logo janvier 2013 495x350

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17 septembre 2013
bandeau les villages du Pays de Sault

 

Que le temps passe vite, l'été est bientôt derrière nous ! Sympa, la rentrée ! A peine rangé ce sublime tee-shirt orange fluo que vous n'avez pas osé porter de l'été, aussitôt terminé le dernier tube de crème solaire, que la routine reprend son cours avec la rentrée scolaire. Le mot est lâché ! La voilà, la rentrée, prête à déshabiller l'été de ses atours de vacances. Eh bien non ! www.belcaire-pyrenees.com, va vous permettre d'y rester en vacances ou de vous donner des idées de villégiatures et de découvrir l'Aude de façon agréable, grâce à ce site web proche de vous. Aujourd'hui, je vous propose de découvrir un petit village fort sympathique, plein de charme au Pays de Sault, Belvis et ses deux hameaux Lamalayrède et Lapeyre. Un petit coin de paradis que nous vous faisons partager avec mon ami Henri Toustou originaire de Belcaire en Pays de Sault.

Les nombreuses photos réalisées dans ce reportage par Henri Toustou, est un parfait exemple de ce que j'attends de vous, si vous désirez mettre à la Une votre village de l'Aude !!!

 

Ce reportage qui vous est proposé en deux parties, vous allez pouvoir visualiser sur l'ensemble, plus de 275 photos !!!!

Je vous mets au défi, vous ne trouverez pas d'équivalent à ce reportage consacré à Belvis sur internet !

Ce fut un gros travail de préparation, mais je suis parvenu à faire, je pense quelque chose de bien, mais on peut toujours l'améliorer, si vous avez des compléments historiques à me communiquer, n'hésitez pas.

 

Entre parenthèse avec mon ami Henri, nous avons l'idée, de réaliser un reportage photos d'époque, sur l'aventure spéléo, à laquelle ont participé les jeunes de Belcaire entre 1970 et 1985. Nous comptons sur votre collaboration et participation, fouillez vos archives, vous qui possédez des clichés spéléo de cette période, n'hésitez pas à m'envoyer vos photos et témoignages pour une diffusion prochaine. Sans vous, ce site n'existerait pas.

Sur www.belcaire-pyrenees.com comme vous le voyez c'est éclectique !

 

logo label Pays Cathare 02

 

 Belvis 018

Belvis 043

Bienvenue en Pays de Sault

Belvis 159

Belvis blotti à l'abri de son Roc del Castel

Belvis carte 01

Le village de Belvis se situe à la porte du Pays de Sault.

Toulouse n'est qu'à 137 km, Béziers 160 km, Narbonne 130 km, Cahors 247 km, Carcassonne 69 km, Foix 56 km, Quillan 17 km et Ax-les-Thermes 38 km.

Belvis carte 02

Repérez sur cette carte le village de Belvis et ses deux hameaux Lamalayrède (ou en deux mot suivant les cartes La Malayrède) et Lapeyre dont il sera question dans ce reportage en deux parties.

Belvis carte 04

Zoom sur cette carte IGN vous situant la fameuse grotte préhistorique de la Cauna

photo aerienne de Belvis 01

Vue aérienne du village de Belvis

photo aerienne de Belvis 02

Zoom sur la vue aérienne du village de Belvis

 

blason de Belvis

Le blason du village de Belvis

Belvis 038 RD613 arrivée à Belvis

Alors là, je vais me faire plaisir pour vous montrer quelques photos ; venant de Quillan, ici, nous arrivons sur le plateau du Pays de Sault par la D613 en direction de Belvis, quelle émotion ce paysage !!!

C'est bizarre cela me fait toujours le même effet.

Belvis 037 RD613 arrivée à Belvis

Il n'est pas beau ce Pays de Sault !? Vous êtes dans une région qui a su garder son authenticité, malgré elle !

Belvis 040 RD613 arrivée à Belvis

Nous approchons de Belvis

Belvis 039 RD613 arrivée à Belvis

Belvis vu de la D613

Belvis 020

Belvis village tranquille au Pays de Sault ouvert entre autre, au tourisme vert !

A cause de son exposition au midi, cela a donné lieu au dicton suivant :

"Belvis, pla en finèstrat, beiollo, bisto et paoûe d'estat"

Ce qui peut se traduire par  : "Belvis est bien situé, bien orienté, mais peu de surface"

Belvis 076

Belvis, vu de la D613 en venant d'Espezel

Belvis 075

J'adore cette photo pour son angle vue, photo prise de la D613 (que l'on voit à droite) entre Espezel et Belvis

Belvis, en latin "bella visio" signifie belle vue.

Belvis se situe sur le plateau septentrional (le grand plateau) du Pays de Sault, à une altitude de 960 mètres, il jouxte les grandes forêts de Callong et Picaussel. Ce petit village du Pays de Sault, est remarquablement exposé et domine les plateaux et les gorges du Rébenty. La commune comptait en 2010, 182 habitants.

Le village est blotti en amphithéâtre au pied du "Roc del Castel", ancien site castral d'où la vue porte sur une large partie du Plateau de Sault. Autrefois, le village était entouré de "feradjals" zone de culture intensive où se trouvent les terres les plus fertiles, souvent des jardins. On ne stocke plus le foin et la paille autour des maisons et les animaux ont quitté le village. Les troupeaux se sont agrandis et sont parqués aujourd'hui dans de grands hangars aux alentours.

Belvis 01

Belvis est le point de départ de belles balades dans les forêts de Picaussel et de Callong, le sentier GR7A passe à Belvis ainsi que le fameux sentier Cathare à proximité (voir la carte).

Et tout récemment (en 2012) un sentier des arts a été créé, parcours fléché et original à partir de Belvis, tous les ans pour la période estivale il est "rénové"

Belvis 03

Magnifique panorama du village de Belvis

Belvis 042

Le charme des forêts sauvages du Pays de Sault en automne

Le Pays de Sault va voir un certain nombre de châteaux émerger aux XI ème et XII ème siècles, avec la multiplication de petits seigneurs. La plupart de ces châteaux allaient donner naissance à des villages fortifiés comme Belvis. Vers 1234, le seigneur du lieu, Raimond de Niort, invita un jour son frère, Bernard-Othon de Niort, à un repas, où lui furent présenté Raimond Guillaume hérétique avec Alaman de Roaix, Raimond Roger de Toulouse, Guillaume de Rouvenac et Marquésia (fille de Pierre-Roger de Mirepoix) la femme de Raimond de Niort. Pendant ce repas ils écoutèrent les prédications des hérétiques. Les chevaliers cités étaient des faidits traqués, nous étions en pleine croisade Albigeoise, le tribunal de l'Inquisition était en place depuis 1233. Beaucoup de cathare vinrent se réfugier au Pays de Sault. Un grand nombre de chevaliers faidits du Razès qui représentaient l'un des points forts de la résistance occitane sont hébergeaient par les seigneurs du Pays de Sault.

On sait qu'à l'époque du siège de Montségur en 1243, le seigneur de Belvis, Raimond de Niort, envoya à plusieurs reprises deux de ses hommes, Escot de Belcaire et Avellanet, tous deux habitants Belvis, apporter des messages à Pierre-Roger de Mirepoix.

Pierre Roger qui s'entendait bien avec ce sergent Escot de Belcaire qui vivait à Belvis, lui demanda d'aller s'informer pour savoir "si le Comte de Toulouse menait à bien ses affaires". Il fut convenu que si tout allait bien en effet, Escot allumerait un feu sur le Vidorle (au Nord de Belvis "le Sarrat de Vidorles" altitude 985m), un sommet proche de Belvis. Quelques jours plus tard, le feu fut allumé, et par deux fois.

 

On sait que l'arbalétrier, Raymond de Belvis, faisait parti des assiégés de Montségur, il reçu avec vingt autres croyants et croyantes le consolament le dimanche 13 mars 1244. Ils périrent brûlés vifs le 16 mars 1244. Deux cent vingt-quatre Bons Hommes et Bonnes Femmes périrent ce jour là à Montségur, on ne connaît à ce jour, que dix-neuf femmes et quarante-quatre hommes. Les noms des autres se sont perdus avec leurs cendres.

Belvis 182

Superbe photo de Belvis sous la neige avec un ciel bien plombé

Belvis 06Belvis en hiver

Belvis 034 mars 2009

Le village de Belvis à la sortie de l'hiver

Belvis 05

Une vue aérienne de Belvis, avec en arrière plans les forêts de Picaussel et de Callong

Autrefois il y avait un modeste château à Belvis sur "le Roc del Castel" qui surveillait la région et défendait ce petit village, il n'en reste plus, il a été démantelé pierre par pierre. Confisqué pendant la croisade contre les Albigeois, il fut détruit en représailles. Il communiquait à vue avec la forteresse d'Albe (Joucou).

 

Belvis dépendait de la seigneurie de Belfort (Aude) qui était entre les mains de la famille d'Usson au XVII ème siècle, mais avant eux, cette seigneurie fut possédée par les Villemur de 1480 jusqu'en 1714. Roger de Villemur de Paillers seigneur de Belfort et autres places fortes habitait Chalabre en 1694. Ils vendirent le 26 septembre 1714, la seigneurie de Belfort à Jean Louis François d'Usson de Bonrepaux, marquis de Bonnac. Elle changea de main vers 1784, Pierre Guillaume de Sauzède acheta le titre de seigneur et baron de Belfort et autres places, dont Belvis.

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En prenant la petite route qui vous mène à Belvis par l'entrée Est, en venant du hameau de Lapeyre vous avez cette belle vue.

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Belvis par l'entrée Est, en venant du hameau de Lapeyre

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Entrée Est du village de Belvis, en venant du hameau de Lapeyre

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Entrée Est du village de Belvis, endroit que l'on appelle "la balance" ou "poids public"

Petit local ancien rénové que l'on voit en partie à gauche du véhicule, qui abritait autrefois le système de balance publique.
Un poids public, ou bascule publique, est un ouvrage architectural.
Il est situé généralement au centre d'une ville, un village, à proximité d'une gare, d'un bureau de poste ou d'un lieu de marché, et permet de déterminer le poids de tout véhicule.
Le poids public est utilisé dans le commerce ou le transport pour évaluer le poids de marchandises ou la tare d'un véhicule.
Le "poids public communal" était un bâtiment utilisé lors des transactions entre paysans lors des foires ou marchés.
Ces bâtiments existent officiellement depuis une ordonnance de Louis XII en 1498, mais c'est surtout le XIX ème siècle qui les verra s'installer en nombre dans les communes,  et ils font partie aujourd'hui du patrimoine national. .
Il s'agissait alors de vérifier le poids des matières vendues ou des animaux, sous responsabilité de la commune.
Les anciennes mesures étaient en effet sources de conflits. La commune mettait alors à disposition les instruments de mesure communs à tous, et ainsi le système de pesage était considéré comme officiel.
Généralement le bâtiment est devancé d'une sorte de "benne" qui permettait le pesage des animaux, sur cette photo on distingue encore son emplacement, le véhicule est garé dessus.

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Entrée Est du village de Belvis, en regardant vers le hameau de Lapeyre

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Entrée Est du village de Belvis, en venant du hameau de Lapeyre

Belvis 178Le début de la Grande Rue à Belvis, côté Est

Belvis 181Belvis, vers la place Jean Grauby

Belvis 174Belvis, l'ancienne école

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Belvis, la Grande Rue à proximité de l'église Saint-Étienne

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Belvis, la Grande Rue en direction du "Buc"

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Belvis, sa mairie

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Belvis, réservoir d'eau potable construit en 1900, c'est en quelque sorte le château d'eau, permettant l'alimentation en eau par gravitation du village

Belvis 176Belvis, plaque commémorative avec les noms des différents acteurs ayant participés à la réalisation du réservoir d'eau potable construit en 1900

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Belvis, la Grande Rue

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Belvis, la place Jean Grauby en 1999 avant sa rénovation comme on peut le voir ci-dessous

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Belvis, la place Jean Grauby rénovée en 2013, et le bassin "du milieu"

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Belvis, la Grande Rue prés de la place Jean Grauby

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Belvis, la Grande Rue prés de la place Jean Grauby

Belvis 031 grande rueBelvis, prés du bassin d'en haut en 1999

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Belvis, le bassin d'en haut.

Belvis 081Belvis, vu depuis le bassin d'en haut vers Lapeyre

Dans le village de Belvis, il y a quatre fontaines-lavoirs réparties le long de la Grande Rue, afin de permettre aux habitants, quand il n'y avait pas encore l'eau courante au XIX ème siècle, de subvenir aux besoins ménagers.

D'Est en Ouest, vous avez : le bassin du haut, le bassin du Milieu, le bassin d'en bas et le bassin du Buc qui se trouve à la sortie Ouest du village.

Belvis 045Belvis, le bassin d'en haut.

A la fin du XVII ème siècle, la monarchie, pour couvrir ses besoins d'argent, met en vente l'office de maire perpétuel, qui est en quelque sorte un emprunt d'État. Le roi paye annuellement quelques petites sommes, des gages. Le titulaire de l'office peut le céder en récupérant son argent. En 1700, à Belvis le sieur Quiraud en bénéficiera. Le maire préside le Conseil politique du village avec le premier consul, parfois juge.

Le 21 novembre 1706, lors d'une assemblée du Pays de Sault débattant des privilèges de la terre, des usages du bois et du sel, on trouve parmi les dignitaires : noble Urbain d'Arses, conseiller du roi, maire d'Espezel et de Belvis et Bernard Sénier, consul de Belvis. Urbain d'Arses sera désigné pour se rendre à Montpellier transmettre une requête au Magistrat Intendant. Requête qui portera sur l'impossibilité au Pays de Sault de supporter les charges supplémentaires, pour huit corps de garde.

 

Donc en 1706 noble Urbain d'Arses, conseiller du roi, était maire d'Espezel et de Belvis.

Un mot sur la famille Darses, elle était originaire du lieu de Cassaignes paroisse de Jean sous Monjau du diocèse de Saint-Flour en Auvergne. On connaît l'existence de trois frères en 1682, il y avait Jean sieur de Murat qui habitait l'Auvergne, Antoine prêtre nommé curé de Belvis vers 1665 et Urbain (cité plus haut) qui suivit son frère à Belvis. Ce dernier acheta des propriétés et hérita, par son mariage avec Anne de Nègre veuve de Maffre de Salva, de la seigneurie de Lapeyre ou de Quirhaut avec la coseigneurie d'Espezel.

Urbain Darses et Anne de Nègre eurent pour fils, Pierre Joseph Darses sieur de Cassaignes mousquetaire du Roi qui alla habiter à Espezel. Le second fils d'Urbain, Antoine Darses sieur de Lapeyre marié à Marguerite de Mounès eut de ce mariage un fils Jean-Louis seigneur de Quirhaut chevalier Darses qui deviendra lieutenant de cavalerie.

Belvis 033 paysage entrée Est

Un aperçu du paysage vu en arrivant à Belvis par l'Est

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En partant de Belvis côté Ouest en direction de Belcaire

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Belvis, vu d'Espezel

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Belvis, vu en venant d'Espezel

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Belvis, D222 sortie Ouest, vu du "Prat Planié"

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Le tracteur d'un agriculteur monsieur DELES de Belvis

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Belvis dominé par le Roc del Castel, vu du "Lavadou"

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Belvis, tôt le matin, le Pays de sault et la chaîne pyrénéenne vous accueille

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Belvis, l'automne arrive

Belvis 08Belvis vu du sommet du Roc del Castel en direction de l'Ouest

Belvis 074Belvis dans son écrin de verdure

Belvis 071Belvis, l'Ouest du village le "Buc"

Belvis 072Belvis, vu du chemin rural longeant "les Prés de la ville"

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Belvis, le quartier sud "les Prés de la ville"

Belvis 066Belvis, le cimetière vu des "Prés de la ville"

Belvis 083Belvis, le quartier les "Prés de la ville" vu du cimetière

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Belvis, le quartier Ouest le "Buc" vu du cimetière

Belvis 085Belvis, zoom sur le quartier Ouest le "Buc" vu du cimetière

Belvis 089Belvis, le cimetière

Belvis 087Belvis, vers l'Ouest, panorama sur le plateau de Sault

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Belvis, le quartier du bas vu du Sud

Les incidents de la période révolutionnaire furent limités et moins sanglants qu'ailleurs. Il y eut néanmoins des insultes et tracasseries, confiscations de biens, incendies, arrestations et emprisonnements et même une condamnation à mort concernant l'abbé Henri Beille qui fut arrêté à Roquefeuil.

Les nouvelles lois de séparation des Églises et de l'État bousculent les comportements traditionnels et mordent sur l'autorité religieuse. On demande à l'Église de faire des Inventaires, les enterrements échappent à l'Église locale, le presbytère est loué au curé, les sonneries des cloches sont réglementées par le pouvoir municipal.

Lors des désordres de la Révolution et de la désorganisation religieuse qui marqua cette période de notre histoire, les nouvelles lois exigeaient des fonctionnaires publics et par conséquent de tous les curés, le serment de fidélité à cette loi. Les prêtres ne voulurent pas les observer et la résistance fut générale. Les réfractaires furent condamnés à émigrer, ce fut ce que l'on appela le régime de la Terreur.

La lutte contre les réfractaires en possession des églises et soutenus par les fidèles fut surtout vive à Belvis et à son annexe Belfort. Le 21 janvier 1792 un arrêté fut pris pour faire marcher les troupes vers Belvis afin de rétablir et de maintenir l'ordre.

Belvis 017Voici un exemple de serment signé par le curé de Belvis, Joseph Bonet, datant du 6 octobre 1792, pour y prêter serment porté par la loi du 14 août 1792.

Dans cet écrit, il jure d'être fidèle à la nation, et de maintenir de tout son pouvoir la liberté et l'égalité, ou de mourir à son poste.

Pendant cette période troublée, la loi exigeait la confiscation des biens des émigrés, on vendit ceux de Dominique de Caumeille curé de Belvis en octobre 1794.

La chasse au curé était donc bien ouverte dans toute la région comme partout en France en ce 19 germinal de l'An II (29 mars 1794).

Plus tard, un fait marquant se déroula à Belvis, l'abbé Antoine Médus né à Belcaire, vicaire de Roquefeuil en 1780, émigra comme beaucoup en Espagne, il rentra en France en 1797 en se cachant, il fut trouvé dans le presbytère de Belvis. Arrêté par trois gendarmes sur mandat d'arrêt daté du 1er novembre an VI (21 octobre 1797) au moment où il tentait de s'enfuir par une fenêtre du presbytère. Mais un attroupement d'une vingtaine de villageois assaillirent les gendarmes, se qui permit à l'abbé de s'enfuir. Il y eut des représailles de la gendarmerie vis à vis des agents communaux.

 

Au XVII ème siècle, dans toutes les communautés du Pays de Sault; il y avait des instituteurs, des régents ou régentes comme on les appelait alors, et qu'on payait sur le budget communal, c'était presque toujours des clercs. On trouve des traces de l'existence de ces instituteurs à Belvis dés 1677. A ce sujet, à Belvis, M. Catays, ancien curé, légua deux mille livres à la communauté d'Alet-les-Bains, pour l'établissement d'une régente fixe dans sa paroisse, pour assumer l'éducation des filles.

La mairie de Belvis dispose d'archives communales intéressantes, comme par exemple, le règlement forestier imprimé en 1754, indiquant la marque et l'exploitation des coupes, les droits et les devoirs de l'adjudicataire et aussi ceux des usages. C'était la naissance du premier code forestier !

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Belvis, le quartier de "l'Échartou"

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Belvis, le quartier de "l'Échartou"

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Belvis, le quartier de "l'Échartou", cette porte visiblement très ancienne, a résisté au temps, c'est peut-être elle, qui soutien le mur !

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Belvis, le quartier "les Faijes", rue qui mène à la grotte de la Cauna

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Belvis, le quartier "les Faijes", le chemin qui mène à la grotte de la Cauna

Belvis n'échappa pas au terrible choléra de 1854 et de 1856 qui sévissait dans toute l'Europe.

La propagation est foudroyante, il suffit d'un colporteur pour infester tout un village. A Belvis en une seule journée le médecin verra 283 malades, plus de 90% de la population fut atteinte. Il y avait plus personne pour porter les morts et creuser les fosses. Durant cette période il y eut au total 117 morts à Belvis. Au total, il y eut 1239 morts du choléra au Pays de Sault soit 10% de la population. Le Pays de Sault restera longtemps traumatisé et ne retrouvera jamais sa démographie de 1851. Après la grande guerre de 14-18, et la mécanisation du monde rural, l'exode pris un rythme accéléré, c'était la fin d'une époque.

La démographie au Pays de Sault est fragile: en 1836 il y avait 840 habitants à Belvis, quarante ans plus tard, en 1876 : 649 ; en 1906 : 550 ; en 1954 : 334.

Au hameau de Lapeyre en 1846 il y avait 127 habitants contre 49 en 1954.

Voici encore quelques chiffres qui montrent la dégringolade de cette démographie au Pays de Sault qui compte 24 communes, 3796 habitants en 1946, 2069 en 1975 et 1587 en 1990.

De cela, chacun en est conscient et plus encore les élus locaux, soucieux de la survie et du développement de leur communauté. Le Pays de Sault ayant gardé toute son authenticité, c'est pour cela qu'il faut entre autre développer de nouvelles activités tournées vers le tourisme. Le Pays de Sault c'est plus de vingt mille hectares de forêt.

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Au loin, Belvis, voici une succession de photos prisent du village de Mazuby

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Belvis, vu de Mazuby

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Zoom sur Belvis, toujours vu de Mazuby

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Zoom sur Belvis, toujours vu de Mazuby

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Zoom sur Belvis, toujours vu de Mazuby

Belvis 063Belvis au fond, photo prise du "Bac du Pinet" 1196 mètres d'altitude, massif situé sur la commune de Belcaire, à vol d'oiseaux cela fait une dizaine de kilomètres

 

LA CAUNA DE BELVIS

A ce jour, les plus anciens témoignages de la présence humaine sur le plateau de Sault ont été identifiés dans la Cauna de Belvis. La grotte de Belvis, dite la "Cauna", présente, à n'en pas douter, les plus anciennes traces du peuplement humain du Pays de Sault.

Prés du village de Belvis, il y a la grotte préhistorique de la Cauna, classée aux monuments historique en 1989. Cette grotte est creusée dans une étroite faille calcaire, à 250 mètres à l'Ouest des premières maisons du village. Les fouilles réalisées à l'intérieur de la grotte de 1968 à 1986, ont révélées un gisement stratigraphique intéressant, avec pratiquement toutes les séquences du paléolithique supérieur et en particulier un bel horizon de la culture châtelperronienne. Ce gisement est le plus élevé de toute la chaîne pyrénéenne.

Cette grotte bien exposée, face au sud, domine les plateaux du Pays de Sault et les gorges du Rébenty serpentant non loin de là. Il y a environ 35 500 ans avant Jésus Christ, un groupe de chasseurs fut le premier occupant de cette grotte. Ces chasseurs occupèrent la grotte d'après les constatations que pour une courte durée. Et puis, près de 23 000 ans s'écoulèrent avant que d'autres hommes vinrent occuper la place. Les datations effectuées dans cet habitat par la méthode du radiocarbone font remonter cette occupation à un peu plus de 12 000 ans, c'est à dire vers la fin du paléolithique supérieur, grotte du châtelperronien et du magdalénien supérieur. L'aire d'habitation de la grotte s'étend sur une superficie de 62 m². Lors des fouilles entreprises, les principaux objets recueillis (pierres taillées, os sculptés, tête de harpon, armatures de sagaies, outillages et armes de chasse en pierre et en os, œuvres d'art, faune, etc.) sont exposés dans le musée de la préhistoire de Belvis qui se situe dans l'ancien presbytère. Petites précisions : des objets intéressants découverts dans la grotte de Gardouch située à Belcaire sont aussi exposés dans ce musée. 

Le musée se visite sur rendez-vous préalable 48 heures à l'avance.

Horaires d'ouverture :

Du 01 janvier au 31 décembre  - De 08:00 à 12:00 et de 15:00 à 18:00

 

MUSEE DE LA PREHISTOIRE LA CAUNA

11340 BELVIS

Tél : 33 (0)4 68 20 35 66  - 33 (0)4 68 20 75 85 

Email :  mairie.belvis@wanadoo.fr


Si l'archéologie du Pays de Sault vous intéresse, sachez aussi, que j'ai réalisé un reportage en février 2010, qui a pour titre "Grotte préhistorique à BELCAIRE ! Datant de l'âge de Bronze ancien" que vous pouvez visualiser ICI

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Belvis vu du chemin menant à la grotte de la Cauna

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La grotte de la Cauna, vue depuis le cimetière de Belvis

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Zoom sur l'entrée de la grotte de la Cauna, photo prise depuis le cimetière de Belvis

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L'entrée de la grotte est interdite, le sol est protégé par des tôles afin de préserver le site pour les fouilles à venir et pour les archéologues des générations futures

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Voici un exemple des objets archéologiques trouvés et visibles dans le musée de Belvis

A noter aussi, que dans la forêt domaniale de Picaussel (commune de Belvis) on trouve un vaste gouffre connu des spéléologues, appelé "gouffre de Bareng". Il a une profondeur de 80 mètres, avec tout un réseau de galeries exploré sur 300 mètres à ce jour.

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Une magnifique vue d'ensemble vers l'Ouest du plateau de Sault prise du Roc del Castel à Belvis

Jusqu'au début du XXème siècle, un vieux grand chemin empierré joignait Quillan à Ax-les-Thermes par Coudons et Belcaire, c'était la D613 que vous connaissez aujourd'hui.

A quelle date la D613 fut-elle goudronnée ? Si vous en avez le souvenir contactez moi, je ne connais pas la date exacte, mais les travaux furent très certainement réalisés après la guerre 38-40 entre 1946 et 1955.

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L'église Saint-Étienne de Belvis et son lavoir rénové en contre bas

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Place Jean Grauby à Belvis, le lavoir restauré récemment en contre bas de l'église Saint-Étienne, que l'on nomme : le bassin du milieu.

L'attachement aux petits patrimoines des villages est important comme la rénovation des fontaines, des lavoirs, des calvaires, des places, ... etc, ceci est encore un bel exemple.

Ce fut long pour cette prise de conscience, mais c'est en bonne voie au Pays de Sault, admettez quand même, que c'est plus beau qu'avant !!??

Un cadre de vie agréable n'est pas négligeable, certes cela a un coût, mais le résultat est là !

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Plaque commémorative de la place Jean Grauby

Belvis 061La nouvelle place Jean Grauby à Belvis refaite entièrement, avec son bassin du "Milieu"

 

L'ÉGLISE DE BELVIS

Dédiée à Saint-Étienne, premier martyr chrétien, l'église relevant du baillage de Sault, était unie à la collégiale de Saint-Paul-de -Fenouillet, laquelle avait pris la relève de l'abbaye de Saint-Jacques de Joucou dès 1459.

Ce lieu de culte aurait pour origine, un sanctuaire dédié à Notre-Dame, qui était probablement situé au lieu-dit "Vidorles", sur le chemin du hameau Lamalayrède, nommé "Sarrat de la Maire de Dious" qui se traduit par "Colline de la mère de Dieu", à 3km au Nord de Belvis. Ce sanctuaire ou prieuré, aurait existé depuis le VIII ème siècle.

Les archives concernant l'église de Belvis sont rares, son architecture néo-romane existait au XVII ème siècle. Le maître autel provient de l'église Saint-Nazaire de la cité de Carcassonne dont il fut ramené, en 1677, par l'abbé Antoine Darses, curé de Belvis. Le maître autel fut restauré en 1960.

Un acte daté du 27 octobre 1845 fait état du délabrement du clocher qui nécessite des réparations urgentes. Le 18 juin 1875 autre relevé des dégradations, le toit et le clocher sont en mauvais état, en 1922 l'église est menacée de fermeture car la nef présentait des lézardes, la chapelle Sud était hors d'usage, la toiture du chœur était dans un état lamentable et toujours ce clocher qui menaçait ruine. Élection communale, le 22 avril 1923, un nouveau maire, Antoine Crestia est élu, à la suite des travaux de rénovation furent entrepris.

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En 1848, on vola dans l'église 97 chaises plus les agenouillers.

Vers 1860, le cimetière situé devant l'église, fut déplacé tout en conservant la croix centrale. Lors de l'épidémie de choléra de 1854, un autre cimetière aurait existé aux Calcades, dans le bas de Belvis près de D613.

Les deux cloches datent de 1632 et 1646, l'église fut saccagée à la Révolution, les cloches furent volées et restituées par la suite.

Dans l'église Saint-Etienne, à voir absolument, 2 anges adossés en bois polychrome et doré du XVII ème siècle ; Vierge à l'Enfant, dite Notre-Dame-de-Belvis, statue en bois polychrome du XIVème.

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Belvis, l'église Saint-Étienne

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Belvis, l'église Saint-Étienne

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Les cloches et le porche de l'église Saint-Étienne de Belvis (cliquez sur la photo pour agrandir)

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Belvis, l'église Saint-Étienne

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Le porche de l'église Saint-Étienne de Belvis

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Belvis, derrière l'église

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La croix de la "Mission" implantée le long de la route menant au hameau de Lamalayrède, la photo ci-dessous du même lieu date de 1950

Belvis 19 en 1950 La croix de la Mission

La croix de la "Mission" photo prise en 1950

Au sujet de cette statue Notre-Dame de Belvis, protectrice du voyageur en Pays de Sault, elle proviendrait selon la tradition, des ruines de l'église Notre-Dame de Bidorles. Cette statue en bois peint d'un mètre de haut, qui est toujours dans l'église de Belvis, daterait du XIV ème siècle, mais plus probablement du XVI ème siècle, car on trouve trace de sa restauration en 1640.

Bidorles ou Vidorles, hameau aujourd'hui disparu sans laisser de traces, était une paroisse au XII ème siècle située proche et au Nord de Belvis. Bidorles ou Vidorles se trouvait vraisemblablement dans la partie la plus large du vallon conduisant au hameau de La Malayrède, sorte de vaste clairière enfoncée dans un coin entre la forêt de Callong et celle de Picaussel qui disparue par la suite. On trouve des traces écrites de l'église Notre-Dame de Bidorles qui est citée dans deux actes, une première fois en 1148 et une seconde fois en 1255. Hypothèse : les épidémies de peste du XIV ème siècle notamment en 1348, ont certainement contribuées à l'abandon du village et à sa destruction par la suite.

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Statue Notre-Dame de Belvis, protectrice du voyageur en Pays de Sault (XIV ème ou XVI ème siècle)

Un curé au caractère bien trempé, marqua son temps à Belvis, l'abbé Pierre Moulis, né à Camurac le 24 décembre 1872, fut ordonné prêtre le 19 décembre 1896, d'abord curé de La Fajolle, puis curé de Belvis pendant 44 ans. Il était l'historien du Pays de Sault !

Belvis 016 abbé Pierre Moulis 1872-1948

Voici une photo de l'abbé Pierre Moulis (1872-1948)

A signaler, croix des chemins et carrefours disparues pour des causes diverses dans les alentours de Belvis :

- Croix Verdier à 2 km au Sud-Ouest, petite croix de pierre sans piédestal.

- Croix de l'église de Quirhaut à 3 km à l'Est.

- Croix blanche, seul le socle est resté.

 

ANCIENNE MAISON DE PRESTIGE A BELVIS : L'HÔTEL ROUANET

L'hôtel Rouanet de Belvis, qui était la gloire culinaire du village. Éloi Rouanet né à Saint-Pons dans l'Hérault, le 12 mars1899 décédé en 1975, il fut un très grand cuisinier, qui gravit tous les échelons dans de grands restaurants, comme le "Chapon Fin" à Bordeaux, l'hôtel du Palais à Biarritz, le Ritz à Paris, le Taure à Toulouse, il fut pendant 12 ans chef de cuisine des palaces de la chaîne Transatlantique, etc. En 1941, il décide d'ouvrir, avec son épouse Marguerite Grauby originaire du Pays de Sault, une auberge avec un restaurant et quelques chambres. Le petit village de Belvis était perplexe. Mais l'auberge attira des touristes de tous les pays, le livre d'or de l'auberge témoigne de personnages de grand renom, comme, le général De Gaulle, Winston Churchill, Gina Lollobrigida, Pierre Daninos, Raymond Escoffier, de sénateurs, des personnalités du monde entier, etc... Il adorait le Pays de Sault, il l'a fait connaître dans le monde entier !

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Belvis, la Grande Rue en remontant vers l'église, à gauche l'ancien hôtel Rouanet

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L'ancien hôtel ROUANET, aujourd'hui il ne reste que le nom sur le fronton de la maison

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Belvis, la Grande Rue

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Belvis, la Grande Rue

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Belvis, le presbytère

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Belvis, photo prise du presbytère

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Belvis, la Grande Rue vers la mairie

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Belvis, la Grande Rue

Belvis 119Belvis, la Grande Rue en direction du "Buc", le tracteur de monsieur Renaud

Belvis 120Belvis, la Grande Rue vers le bassin du Bas

Belvis 121Belvis, la Grande Rue, passage permettant l'accès aux jardins au Sud du village

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Belvis, certaines maisons ont la date de leur construction gravée sur le mur, comme ici 1762

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Belvis, la Grande Rue, en regardant vers la mairie

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Belvis, la Grande Rue, le seul magasin multiservices qui rend bien service aux habitants !!

Belvis 128Belvis, la Grande Rue, le seul magasin multiservices qui rend bien service aux habitants !!

Pour que ces boutiques survivent, la logique veut, qu'il faut que les habitants y fassent leurs achats, sinon ils fermeront.

Belvis 123Belvis, la Grande Rue

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Belvis, la Grande Rue, nous arrivons au bassin d'en bas

Belvis 052Belvis, le bassin d'en bas

Belvis 053Belvis, le quartier du bassin d'en bas

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Belvis, le quartier du bassin d'en bas

Belvis 054Belvis, le bassin d'en bas et la route menant au hameau de La Malayrède (ici en deux mots)

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Belvis, le quartier "le bassin d'en bas"

Belvis 055Belvis, le bassin d'en bas, la Grande Rue en direction du Buc sortie Ouest

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Belvis, le quartier "les Roches"

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Belvis, le quartier "les Roches"

Belvis 156Belvis, le quartier "les Roches"

Belvis 168Belvis, le quartier "d'en Bas"

Belvis 169Belvis, le quartier "d'en Bas" 

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Belvis, le quartier "d'en Bas",  monsieur Marin assis sur le banc à l'ombre de sa maison

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Belvis, le quartier "d'en Bas"

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Belvis, le quartier "d'en Bas"

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Belvis, le quartier "d'en Bas" 

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Belvis, le chemin du Rigal

 

SENTIER DES ARTS A BELVIS

Tout récemment (en 2012) un sentier des arts a été créé, parcours fléché et original à partir de Belvis ouvert à tous, et tous les ans pour la période estivale ce sentier particulier est "rénové". J'ai d'ailleurs réalisé un reportage sur l' inauguration de sa première édition, que vous pouvez voir  ICI si cela vous interpelle ....

 

LE MAQUIS DE PICAUSSEL

Dans la forêt de Picaussel, se sont déroulés des événements tragiques pendant la seconde guerre mondiale sous l'occupation allemande. Je ne vous donnerai pas plus de détails car j'ai réalisé en août 2009 un reportage sur ces faits de la résistance audoise, vous pouvez le consulter ICI , c'est intéressant car dans ce reportage, un sentier de randonnée est associé à la découverte de notre histoire parfois tragique.

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Belvis en hiver, route D222 côté Ouest en venant d'Espezel, le quartier "le Buc"

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Belvis, mur de soutènement à l'entrée Ouest du village

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Belvis, une niche dans le mur de soutènement à l'entrée Ouest du village, stèle commémorative en souvenir de Pierre Pibouleau, fusillé le 6 juillet 1943

Belvis 025 Le bucBelvis, route D222 côté Ouest en venant d'Espezel, le quartier "le Buc"

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Belvis, la fontaine-lavoir rénovée du "Buc"

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Belvis, la fontaine-lavoir rénovée du "Buc"

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Belvis, la fontaine-lavoir rénovée du "Buc"

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Belvis, la fontaine-lavoir rénovée du "Buc"

Belvis 142

Belvis, la fontaine-lavoir rénovée du "Buc"

Belvis 144

Belvis, route D222 côté Ouest en venant d'Espezel, le quartier "le Buc"

Belvis 137Belvis, l'entrée Ouest du village

Belvis 112

Belvis, l'entrée Ouest du village "le Buc"

Belvis 133Belvis, de plus en plus de constructions de ce type, émergent au Pays de Sault

Belvis 145

Belvis, à l'Ouest "le conte" paysage prés du carrefour de la D222 et D613

Belvis 139

Belvis, "le Buc" et le chemin du "Rigal"  à gauche

Belvis 140

Belvis, entrée du village Ouest "le Buc"

Belvis 141

Belvis, entrée du village Ouest "le Buc"

Belvis 065

Belvis, le cimetière vu du "Buc"

Belvis 067

Belvis, vu du chemin rural au Sud

Belvis 068

Belvis, vu du chemin rural au Sud

Belvis 069

Belvis, source "Font du Saule" le long du chemin rural au Sud

Belvis 070

Belvis, vu depuis le chemin rural au Sud  

Belvis 071

Belvis, vu depuis le chemin rural au Sud

Belvis 138

Belvis Ouest, une vue prise du quartier "le Buc"

Belvis 116Belvis, "font blanche" à l'Ouest de du village le long du chemin de randonnée

Belvis 132

Le hameau de Lapeyre au loin vu de Belvis, notre prochaine destination (2ème partie de ce reportage)

Belvis 010 la foret de Callong  Belvis 011 la foret de Callong

La magnifique forêt de Callong avec ces arbres immenses  (cliquez sur la photo pour agrandir)

Belvis 019Belvis Est

Belvis 035 paysage vers LapeyreUn panorama vu de Belvis en direction du hameau Lapeyre

Belvis 036 plateau de sault vu de BelvisLes montagnes bordant le plateau de Sault, vu de Belvis

Belvis chemins de randonnées alentours

Un panneau d'information implanté prés de l'église vous indique les chemins de randonnées aux alentours de Belvis.

Un conseil : des cartes topo-guides gratuites sont aussi disponibles à l'Office du Tourisme de Belcaire

 

Et voici, les habitués du site le savent, dans chaque reportage je vous propose quelques photos anciennes de ce que fut Belvis au début du XX ème siècle ...


Belvis ancien 05 1900

Belvis en 1900

Belvis ancien 06 en 1900

Belvis en 1900, remarquez sur cette photo que la route au premier plan, c'est la D613 qui n'était à cette époque qu'une voie empierrée

Belvis ancien 010 en 1935Belvis la Grande Rue et quelques habitants du village en 1935

Belvis ancien 01 en 1900Belvis le rocher de la Caoune avec l'entrée de la grotte préhistorique la Cauna en 1900

Belvis ancien 08 en 1900

L'église de Belvis en 1900

Belvis ancien 011 en 1908  Belvis ancien 011b zoomé en 1908

L'église de Belvis en 1908

Belvis ancien 07 en 1900

Belvis en 1905, la Grande Rue, photo prise prés du "bassin d'en bas" que vous pouvez voir ci-dessous sur cette photo prise en 2013

Belvis 050

Belvis, le bassin d'en bas en 2013

Belvis 024 grande rue

Belvis, le bassin d'en bas en 1999 et la Grande Rue

Belvis ancien 17 en 1910

Belvis en 1910 route Ouest passant par "le Buc" (la fontaine lavoir en bas à gauche)

Belvis ancien 15 fontaine et réservoir en 1900Belvis, la fontaine et le réservoir en 1900, nommé aujourd'hui "le bassin du milieu"

Belvis ancien 16 la colonie en 1955Belvis, bâtiment de la colonie en 1955 et qui sera ensuite un presbytère

Belvis ancien 09 en 1950Belvis, en 1950

Belvis ancien 13 en 1950Belvis, en 1950

Belvis ancien 02 1950Belvis, en 1950

Belvis ancien 04 1950Belvis, en 1950

Belvis ancien 03 1955Belvis, en 1955

Belvis ancien 14 en 1970Belvis, dans les années 1970

Belvis ancien 012 café tabac en 1975

Belvis, le café tabac en 1975, et les photos ci-dessous en 2000 et 2013

Belvis 027 grande rueBelvis, le café tabac en 2000

Belvis 056Belvis, le café tabac en 2013

Belvis ancien 18 en 2012 carte postale de BasileBelvis, en 2012

 

Ainsi prend fin la première partie, la seconde partie de ce reportage, à suivre bientôt ...

Eh bien, voilà encore un beau reportage, qui mérite tous mes remerciements aux internautes photographes qui grâce à leurs clichés, permettent de documenter et de mettre en valeur ce reportage, que je réalise bénévolement pour la promotion d'une belle région : L'AUDE ! L'aventure continue ...

Sachez qu'il est toujours possible d'y rajouter des infos, des photos, si vous en avez, contactez moi, je me ferai un plaisir de compléter l'article, à bientôt, l'aventure continue ... pour la promotion de l'Aude !

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Ainsi se termine ce reportage, en espérant qu'il vous aura intéressé, n'hésitez pas à laisser vos commentaires ... et revenez me voir !

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2 septembre 2013
Bandeau découvrir Gorges de Galamus 052 bandeau

 

C'est parti pour une superbe balade au Sud de l'Aude dans la région des plus belles forteresses dites "Cathares", ces citadelles, ces nids d'aigles imprenables, avec des paysages magnifiques et des panoramas qui vous laissent sans voix. La balade que je vous propose de découvrir aujourd'hui, ce sont les splendides gorges de Saint-Antoine de Galamus. Certains en ont entendu parlé où les connaissent déjà, mais qu'à cela ne tienne, voir ou revoir ces lieux que la nature a forgé est toujours un véritable plaisir. Alors, si vous êtes dans la région pour visiter les citadelles "Quéribus", "Peyrepertuse" ou "Puilaurens" profitez en pour faire un léger détour vers les gorges de Galamus que voici en images ...

 

logo label Pays Cathare 02

 

carte 01b de l'aude

Une carte toujours pour vous situer les lieux de la balade.

Saint-Paul de Fenouillet point de départ pour visiter les gorges de Galamus, se trouve à 149 km de Toulouse, 79 km de Carcassonne, 54 km de Limoux, 54 km de Belcaire, 91 km de Narbonne, 34 km de Rivesalte et 42 km de Perpignan

carte 02b gorges de GalamusSi vous désirez voir les détails, l'idéal est de cliquez sur la carte pour l'agrandir.

Les gorges de Galamus sont situées entre les Corbières et le Pays de Fenouillèdes.

carte 03 gorges de Galamus

Zoom sur cet extrait de carte IGN pour voir en détail la zone des gorges de Galamus qui se trouve à cheval sur deux départements.

J'en profite pour saluer les Pyrénées Orientales qui m'excuseront et ne m'en voudront pas, mais je m'occupe de l'Aude je ne peux pas tout faire !

Gorges de Galamus 040

Saint-Paul de Fenouillet dans les Pyrénées Orientales, son Chapitre du XIII ème siècle à gauche et l'église Saint-Pierre du XV ème siècle.

Commune de 1879 habitants (2010), elle fait partie du Fenouillèdes et se situe au confluent de l'Agly et de la Boulzane.

Gorges de Galamus 039

Saint-Paul de Fenouillet dans les Pyrénées Orientales, le clocheton du XVII ème siècle du Chapitre, collégiale datant du XIII ème siècle

Gorges de Galamus 041

Paysages en quitant Saint-Paul de Fenouillet dans les Pyrénées Orientales par la D4 en direction des gorges de Saint-Antoine de Galamus

Gorges de Galamus 014

Saint-Paul de Fenouillet dans les Pyrénées Orientales au fond à gauche, et au loin, la chaîne pyrénéenne, vus de l'entrée des gorges de Galamus.

Gorges de Galamus 015

Saint-Paul de Fenouillet dans les Pyrénées Orientales au Pays de Fenouillèdes

Les gorges de Galamus sont situées dans deux départements à la fois : l'Aude et les Pyrénées-Orientales. Si les Pyrénées-Orientales l'emportent pour les kilomètres, la plus belle partie des gorges se trouve sans conteste dans l'Aude.

Gorges de Galamus 016   Gorges de Galamus 031

Les voici les gorges vertigineuses de Saint-Antoine de Galamus (Cliquez sur la carte pour l'agrandir)

Gorges de Galamus 06

L'Agly ou "rivière des aigles" qui coule au fond des gorges de Galamus a creusé cette barrière calcaire

Gorges de Galamus 035

Suivez scrupuleusement les indications ci-dessous en ce qui cooncerne la circulation dans les gorges, comme vous pouvez le voir ici, cela tortille beaucoup et ce n'est pas très large !

Pour venir voir les gorges de Galamus, si vous venez d'Axat ou de Puilaurens, prenez la D117 jusqu'à Saint-Paul-de-Fenouillet et à gauche empruntez la D7 qui s'enfonce dans les gorges creusées par l'Agly.

L'Agly ou "rivière des aigles" qui coule au fond des gorges de Galamus est un petit fleuve côtier venue du Pech de Bugarach qui a creusé cette entaille profonde de plusieurs dizaines de mètres dans la roche. Cette même rivière a creusé au sud le Fossé de la Fou dans une autre barrière calcaire. La rivière Agly est alimentée par de nombreuses sources et résurgences parfois chaudes (27°C) que l'on trouve tout le long des gorges. Une source abondante (150L/s) assure la consommation d'eau du village en aval, Saint-Paul-de-Fenouillet.

Il est conseillé de laisser votre véhicule sur des deux parkings à l'entrée des gorges, car la route est tellement étroite qui vous obligerez, en cas de rencontre avec un autre véhicule de faire marche arrière jusqu'à la précédente aire de croisement. Je le sais je me suis fait prendre ! Et je confirme deux véhicules ne se croisent pas.

Venant du Sud, les bus ne doivent pas tenter d'aller sur le dernier parking une centaine de mètre au-delà du premier, car il est réservé à quelques voitures maxi ; tous bus, minibus ou camping-cars doivent stationner dès le 1° parking indiqué quelques centaines de mètres avant le tunnel. Attention ! A ceux venant du Nord aucun parking ni passage ni demi-tour n'est possible. L'idéal, est de parcourir les Gorges de Galamus à pied et si l'on est courageux de faire la randonnée qui offre des vues splendides sur les gorges et ses alentours.

Gorges de Galamus 032   Gorges de Galamus 08

L'Agly coule paisiblement en été, mais l'hiver elle peut être redoutable (Cliquez sur la carte pour l'agrandir)

Gorges de Galamus 046

A l'entrée des gorges de Galamus, petite chapelle "Priez sans cesse"

Gorges de Galamus 017

Il ne faut pas avoir le vertige, mais cela vaut le déplacement, pour admirer le travail de la nature !

Gorges de Galamus 011   Gorges de Galamus 022

Quelques cascades se succèdent et des "marmites permettent la baignade en été (Cliquez sur la carte pour l'agrandir)

Gorges de Galamus 010

Au fond des gorges la végétation est luxuriante

Gorges de Galamus 012

A l'entrée des gorges de Galamus le panorama est magnifique

Gorges de Galamus 042   Gorges de Galamus 043

  Je n'ai pas eu de chance quand j'y suis allé le temps était mitgé

Gorges de Galamus 045

Les gorges de Galamus aux parois escarpés sont impressionnantes, cela me fait penser aux gorges de la Frau, le sentier Cathare qui mène à Montségur près de Comus serpente au fond de celle-ci.

Gorges de Galamus 044

La route serpente le long de la paroi rocheuse qui tombe à pic sur les gorges, comme vous pouvez le voir, ce n'est pas trés large !

Le visiteur de ces lieux se croit transporté dans une autre région ; il entre dans un étroit vallon, resserré entre deux montagnes, droites, escarpées, inabordables, hérissées de rochers, couvertes d'arbres séculaires, de buis d'une hauteur prodigieuse, d'arbustes de la plus grande variété. Dans ce jardin naturel croissent en abondance les plantes les plus précieuses.

Sur environ 4 kilomètres ce ne sont que des escarpements où une végétation rustique s'accroche aux rochers. Au fond de la superbe gorge étroite et vertigineuse s'écoule le torrent tumultueux, avec quelques marmites géantes faisant office de bassins naturels où les gens viennent s'y baigner en été.

 

Au Pays de Fenouillèdes, dans les temps reculés, ce territoire était un pays d'extrême frontière, ouverts de divers côté à l'invasion, c'est pourquoi les Wisigoths y avaient multiplié les moyens de défense, et l'avaient couverts de châteaux-forts et de tours guerrières. Tandis que le prosélytisme religieux achevait la conquête pacifique du sol, en créant de nombreux ermitages, dont quelques-uns devinrent plus tard des prieurés ou des églises comme nous avons pu le voir dans les précédents reportages. L'un de ces plus anciens ermitages existe encore, c'est celui de Saint-Antoine de Galamus.

Gorges de Galamus 047

Le tunnel taillé dans le rocher des gorges de Galamus

Gorges de Galamus 048

Ce texte gravé dans le rocher, est un quatrain en occitan, de Léonses Rives, il a été gravé à l'entrée du tunnel ouvrant les gorges en 1892.

Vous avez la traduction de ce texte plus bas, en visualisant les photos anciennes.

Avant un tunnel taillé dans la roche, il y a un parking, en descendant le sentier qui part de ce stationnement, à travers les broussailles et après avoir franchi un petit tunnel, vous aboutissez à un ermitage créé au VI ème siècle, c'est l'ermitage Saint-Antoine de Galamus.

Autrefois habité par l'homme de la Préhistoire, ce site des gorges de Galamus, est un site naturel classé et protégé, il fut sans doute le premier lieu habité de Saint-Paul.

Les grottes de Galamus, dès le VI ème siècle étaient un refuge pour les ermites. Ceux-ci vécurent dans la prière et l'abstinence. Ils placèrent le site sous la protection de saint Antoine le Grand, patron des érémitiques, patriarche des moines du désert.

Gorges de Galamus 019

Remarquez les constructions accrochées à la paroi rocheuse des gorges de Galamus

Gorges de Galamus 07

C'est l'ermitage de Saint-Antoine de Galamus qui date du VI ème siècle

Gorges de Galamus 05

Il est possible s'y rendre à partir de la route qui serpente dans les gorges, ou à partir d'un sentier qui part de la petite chapelle vue précédemment en photo et qui longe les gorges à mi-niveau. 

Gorges de Galamus 09Cette ermitage de Saint-Antoine de Galamus est magnifique car en fonction de la position de soleil et des saisons les couleurs ne sont jamais les mêmes.

C'est pour cette raison que je vous propose plusieurs photos remarquables.

Cachée dans la paroi rocheuse, il y a une surprenante chapelle. Au XVème siècle se sont les franciscains qui aménagent l’endroit qui devient un fervent but de pèlerinage. En 1782, Saint-Paul-de-Fenouillet subit une redoutable épidémie de "suette" qui est une terrible forme de gangrène accompagnée d’une importante sueur malsaine dont l’issue est souvent mortelle. Cette épidémie fait déjà 14 morts dans le village, et la population inquiète se place sous la protection bienveillante de Saint-Antoine-de-Galamus. Le miracle s’accomplit car l’épidémie s’arrête aussitôt. En remerciement pour cette intervention divine, il fut édifié une chapelle dans la grande grotte. Selon la tradition l’énorme platane poussant dans la cavité daterait de cet événement vieux de 200 ans.

Gorges de Galamus 013

L'ermitage de Saint-Antoine de Galamus

Gorges de Galamus 023

L'ermitage de Saint-Antoine de Galamus

Cet ermitage consiste en trois grottes, l'une de grande profondeur, renferme l'oratoire ou la chapelle consacrée au culte, sur un autel taillé dans le roc, il y a l'image modestement sculptée du saint ermite, ayant à ses pieds son fidèle compagnon. La seconde plus petite est contigüe à la chapelle et lui sert pour ainsi dire de vestibule. Enfin, la troisième grotte largement ouverte forme une rotonde au centre de laquelle se trouve un bassin remplie d'eau limpide venant de la voûte. Jadis, lorsque les femmes désiraient devenir mères, elles allaient en pèlerinage à Saint-Antoine de Galamus, et il leur suffisait de toucher le cordon de la cloche pour voir leurs vœux exaucés.

Gorges de Galamus 020

La chapelle de Saint-Antoine de Galamus

Gorges de Galamus 04

Les lieux ont été réaménagés au XV ème siècle par les Franciscains.

Ils sont alors devenus un lieu de pèlerinage traditionnel les lundis de Pâques pour les Occitans et les lundis de Pentecôte pour tout le sud de l'Occitanie et pour la Catalogne.

Gorges de Galamus 051

La chapelle de Saint-Antoine de Galamus

Gorges de Galamus 033  Gorges de Galamus 049

A gauche, le christ sur la croix au fond de la chapelle de saint-Antoine de Galamus.

A droite, oeuvre sculptée en bois représentant "le Christ et l'humanité" offerte par G. A. Grouiller sculpteur à Saint-Paul de Fenouillet (Cliquez sur la carte pour l'agrandir).

L'oeuvre s'articule ainsi : Le jour de l'ascension, Jésus Christ retourne à son père. Sur Terre l'humanité peut désormer espérer (personnage debout), cependant certains restent aveugles de cet espoir (personnage assis).

Gorges de Galamus 030  Gorges de Galamus 050

A gauche, la sépulture de l'ermite frère Pierre. A droite, agrandissement du texte inscrit sur sa pierre tombale.  (Cliquez sur la carte pour l'agrandir)

Le célèbre ermitage de Galamus dans lequel se succédèrent jusqu'en 1936, de nombreux anachorètes. Vêtu d'un grand manteau de bure l'ermite de Galamus arpentait régulièrement les terroirs environnants quêtant et vendant des produits de cueillette pour assurer sa subsistance. Familier du monde sauvage, gardien des marges, aux lisières des terroirs dans son "nid d'aigle" accroché à la paroi abrupte, l'ermite de Galamus était un interlocuteur privilégié des jeunes qui fréquentaient assidûment son territoire.

Gorges de Galamus 026

La route est aussi impressionnante que le précipice des gorges de Galamus

Gorges de Galamus 029  Gorges de Galamus 025

Les gorges de Saint-Antoine de Galamus (Cliquez sur la carte pour l'agrandir)

Gorges de Galamus 027

Les gorges de Saint-Antoine de Galamus

Gorges de Galamus 028

Zoom sur l'Agly qui coule au fond des gorges de Saint-Antoine de Galamus

Gorges de Galamus 021

L'ermitage de Saint-Antoine de Galamus est dissimulé de la route qui le surplombe

Gorges de Galamus 037

Une promenade à pied sur cette petite route des gorges de Saint-Antoine de Galamus

Gorges de Galamus 036

Je m'y suis risqué en voiture pour regagner le Nord des Corbières, il faut prier de ne croiser personne au mauvais endroit. Car les zones de croissements sont limitées.

Gorges de Galamus 034Les gorges de Saint-Antoine de Galamus

Gorges de Galamus 038Les gorges de Saint-Antoine de Galamus, avec l'ermitage en bas à droite.

Un belvédère surplombe les gorges, il est situé peu après le tunnel taillé dans la roche, delà vous pouvez admirer l'ermitage suspendu au flanc de la paroi rocheuse aux couleurs changeantes en fonction de la position du soleil.

Gorges de Galamus 024

Les gorges de Saint-Antoine de Galamus

Gorges de Galamus 018Des paysages magnifique s'offrent à vous à la sortie des gorges de Galamus.

Comme à l'accoutumée, voici pour les amateurs des photos anciennes du site de Galamus :

Gorges de Galamus 214 en 1905

Les gorges de Saint-Antoine de Galamus en 1905

Gorges de Galamus 201 en 1905

Les gorges de Saint-Antoine de Galamus en 1905

Gorges de Galamus 202 en 1980   Gorges de Galamus 203 en 1905

A gauche, les gorges de Saint-Antoine de Galamus en 1980, au même endroit que la photo précédente. A droite, photo datant des années 1905.

Gorges de Galamus 209 en 1905

Le tunnel taillé dans la roche aux gorges de Saint-Antoine de Galamus en 1905

Gorges de Galamus 210 en 1905

Les gorges de Saint-Antoine de Galamus en 1905

Gorges de Galamus 204 en 1905    Gorges de Galamus 206 en 1905

Les gorges de Saint-Antoine de Galamus dans les années 1905.

A gauche, la sortie du défilé au Nord, côté du département de l'Aude. Et à droite, le sentier menant à l'ermitage de Saint-Antoine de Galamus

Gorges de Galamus 207 en 1905   Gorges de Galamus 213 en 1905

Les gorges de Saint-Antoine de Galamus dans les années 1905

Gorges de Galamus 211 en 1905   Gorges de Galamus 218 en 1905

Les gorges de Saint-Antoine de Galamus dans les années 1905.

Sur la photo de gauche, on aperçoit le sentier descendant en lacets vers l'ermitage.

Gorges de Galamus 212 en 1905

Les gorges de Saint-Antoine de Galamus dans les années 1905, la grotte chapelle

Gorges de Galamus 215 en 1905

L'entrée des gorges de Saint-Antoine de Galamus dans les années 1905.

Voici le texte écrit à gauche sur cette photo :

Chapelle de "Priez sans cesse"

Dint a qu'él roc pélat qué traouco la Sabino

Oun l'Aiglo dins soun bol gaou sabo soul béal

Penjat per un courdel d'ame la barro mino,

L'homé coumo l'aouset à troubat un cami.

 

Ce texte est un quatrain, en occitan, de Léonses Rives, qui a été gravé à l'entrée du tunnel ouvrant les gorges en 1892 l'écriture exact est en réalité celle-ci :

"-  Dins aquel roc pelat que trauco la sabino

- Oun l'aglo dins soun bol gausabo soul beni

- Penjat per un courdel ambe la barromino

-  L'home coumo l'ausel a troubat un cami."

 

Qui veut dire :

- " Dans ce roc pelé que troue la sabine

 - Où l'aigle dans son vol osait seul venir

-  Pendu par une corde avec la barre à mine

- L'homme comme l'oiseau a trouvé un chemin."

Gorges de Galamus 216 en 1905

Le tunnel des gorges de Saint-Antoine de Galamus dans les années 1905

Gorges de Galamus 219 en 1955

Les gorges de Saint-Antoine de Galamus en 1950

Gorges de Galamus 217 en 1905

Le tunnel des gorges de Saint-Antoine de Galamus dans les années 1905

Gorges de Galamus 222 en 2000  Gorges de Galamus 221 en 2000

L'ermitage des gorges de Saint-Antoine de Galamus en 1980

Gorges de Galamus 208 en 1980

L'ermitage des gorges de Saint-Antoine de Galamus en 1980

Gorges de Galamus 220 en 2000

L'ermitage des gorges de Saint-Antoine de Galamus illuminé la nuit en 2000

 

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19 août 2013
bandeau-pass--retrouv-.jpg

 

Voici un nouvel article de la série "Passé retrouvé" que beaucoup apprécie, c'est le 7ème, et j'espère qu'il y en aura d'autres. J'aime ces vieilles photos qui sont le miroir du temps qui passe, elles sont chargées d'émotion et rappellent de bons souvenirs d'une époque révolue.

Je remercie les personnes pour leur participation à ces articles "Belcaire, passé retrouvé... " et qui font revivre ces documents photographiques oubliés au fond d'une armoire. Je les remercie d'autant plus qu'ils savent partager pour le plus grand plaisir de tous, c'est aussi cela l'utilisation du web. Si vous aussi, vous avez de vieilles photos que vous voulez partager, contactez moi, je pourrai, ainsi vous proposer d'autres reportages comme celui là.

Et pourquoi ne pas étendre cette rubrique aux autres villages du Pays de Sault ! Faites découvrir le patrimoine de vos villages.  Si vous aussi, vous avez de vieilles photos que vous voulez faire "revivre" envoyez les moi, je me ferai un plaisir de les publier. D'ailleurs Nicole Mage qui a des origines au Pays de Sault, son grand père était agriculteur à Lapeyre, a fait cette démarche, je la remercie.

 

Photo 01 Pierre ROLLAND de Lapeyre vers 1935

Le grand père de Nicole Mage, Pierre ROLLAND du village de LAPEYRE prés de Belvis, dans son Champ sur le Plateau de Sault vers 1935.

Photo 02 Pierre ROLLAND de Lapeyre en 1936

Voici un autre photo du grand père de Nicole Mage, Pierre ROLLAND du village de LAPEYRE prés de Belvis, dans son Champ sur le Plateau de Sault en 1936.

Photo 03 Pierre ROLLAND de Lapeyre août 1964

Voici un autre photo du grand père de Nicole Mage, Pierre ROLLAND du village de LAPEYRE prés de Belvis, et son chien Dick, s'en vont au pré en août 1964.

Photo 03 bis zoom Pierre ROLLAND de Lapeyre août 1964

Pierre ROLLAND du village de LAPEYRE prés de Belvis en août 1964.

Belcaire Conscrit entre 1920 1925

Belcaire, des conscrits, photo prise entre 1920 et 1925, je n'ai aucun nom, si vous reconnaissez ces jeunes conscrits contactez moi, je pourrai compléter la légende de cette photo.

Belcaire conseil de révision en 1923

Belcaire, le conseil de révision en septembre 1923, je n'ai aucun nom, si vous reconnaissez ces jeunes conscrits contactez moi, je pourrai compléter la légende de cette photo.

Pour le moment j'ai reçu l'identification de deux noms :
1er rang assis sur le banc, le 3ème en partant de la gauche : Léon Canet

2ème rang debout, le 3ème en partant de la gauche : le docteur Jean Martre

Rugby a Belcaire en 1937

Équipe de rugby belcairoise en 1937 ou 1938 ?

  Accroupis, le 5 ème en partant de la gauche Roger Malet le père de Liliane.  Les autres  noms ?? 

Belcairois au ski en 1937

Les Belcairois font du ski, hiver 1936 ou 1937. Les noms ont été communiqués par Jean-Pierre PELOFY que je remercie.

 De gauche à droite :

 Roger MALET,  + ?,  + ?,  Pierre PUGENS,  Nénée CAMURAC,  Albert CAMURAC,  + ?,  Camille BOFFELLI,

Rose PUGENS,  + ?,  Henriette SABATIER,  Jeannine SABATIER,  + ?.  Au sol  Henri PELOFY.

Belcaire sortie église

Photo prise à Camurac vers 1935 (d'après Toustou Boissieres Anne-Marie), si vous connaissez le lieu et la date exacte, contactez moi.

C'est la sortie du catéchisme, pendant la semaine Sainte les jeunes à grand renfort de sonnailles vont parcourir les rues de Belcaire pour annoncer les offices.

Au 1er rang, de gauche à droite :

Joseph CANDEBAT, Jeannot VACQUIÉ, Pierre CLERGUE, Roger GRAULLE, Baptiste SAVOYE, Pierrot CLERGUE, Raymond VACQUIÉ, Baptiste ARCENS, Louis GRAULLE

Au 2 ème rang, de gauche à droite :

René VACQUIÉ, Paul CANDEBAT, Louis SAVOYE, Noël ARCENS, Léon VACQUIÉ, Pierre VACQUIÉ, Marcel AYGAT, Léonce GRAULLE, Marcel TOUSTOU, Jacques GRAULLE

Au 3 ème rang, de gauche à droite :

François GRAULLE, René VERGÉ, Just CLERGUE, François TOUSTOU, Marius VACQUIÉ

Au 4 ème rang, de gauche à droite :

Baptiste SARDA, Just GRAULLE, Jacques LAGARDE

Niort de Sault en 1975

Photo d'Yvon Grauby natif de Belcaire. C'est une photo d'un "méchoui" à Niort de Sault en 1975.

La jeep c'est la même que l'on voit sur "Belcaire le passé retrouvé acte 6", elle appartenait à Christian MAUGARD, le fils des scieries Maugard à Belcaire héritage du plan Marshall d'aprés guerre.
Sur le toit, avec le clairon, Max MAUGARD (NUCH), à droite, Alain TOUSTOU (BEGLAIS), à gauche Yvon GRAUBY (SAVON).

Sur le capot, Guy BOFFELLI, à l'intérieur de la Jeep, il n'a pu me donner son nom.

Belcaire mosaique du Soula 04

Je profite de l'occasion, pour vous montrer, la fontaine du Soula à Belcaire rénovée par l'équipe municipale et Francine Modol a réalisé pour l'occasion cette belle mosaïque que l'on voit sous la charpente flambant neuve.

Belcaire mosaique du Soula 01

Mosaïque réalisée par Francine Modol pour la rénovation de la fontaine du Soula à Belcaire

 

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8 août 2013
bandeau-villages-de-l-aude-825x250.jpgbandeau abbayes de l'aude 02

 

Pour tous ceux qui veulent m'aider à faire la promotion de l'Aude par l'intermédiaire de ce site, et pour fêter le 500 000 ème visiteurs, j'ai réalisé une petite affichette imprimable, disponible sous différents formats :   word .DOC,   image JPG  ou    fichier PDF   cliquez sur celui qui vous intéresse pour le télécharger et l'imprimer ou encore l'envoyer à vos ami(e)s.

 

Aujourd'hui, nous sommes toujours dans la région du Razès, et pour faire une suite logique aux reportages consacrés à Alet-les-Bains et Saint-Salvayre, voici l'histoire d'un monastère moins connu et pourtant tout proche. Il occupait une place très importante bien avant le Moyen-Âge. Vous allez découvrir ici combien la vie de ces moines était rude à une certaine époque de l'histoire de cette abbaye de Saint-Polycarpe. Je vous souhaite une bonne découverte de cette page historique de l'Aude méconnue ...

 

logo label Pays Cathare 02

 

carte 01 de l'aude

Le village de Saint-Polycarpe se trouve à 6,5 km au Sud-Est de Limoux, Toulouse n'est qu'à 103 km, Carcassonne 25 km, Narbonne 83 km et Foix 75 km.

carte 02 de Saint Polycarpe

Comme vous pouvez le voir Saint-Polycarpe n'est pas très loin au Sud-Est de Limoux

carte 03 de Saint Polycarpe

Extrait de la carte I.G.N. secteur Saint-Polycarpe

blason de Saint Polycarpe

Blason du village de Saint-Polycarpe

Saint Polycarpe 039

Superbe photo du village et de l'église de Sain-Polycarpe, je remercie au passage Jean-Louis qui spontanément m'a proposé toutes ses photos.

Saint Polycarpe (Sant Policarpi en occitan), compte 165 habitants (recensement 2009) qui s'appellent des Saint-Polycarpiens. Le village de Saint-Polycarpe est situé sur la Méridienne verte, le Méridien de Paris. Le ruisseau de Saint-Polycarpe le traverse, affluent de l'Aude à 7 km de Limoux, à 8 km de Saint-Hilaire, à 24 km de Carcassonne, à 31 km de Mouthoumet et à 42 km de Lagrasse.

Le nom de Saint Polycarpe donné à l'abbaye deviendra aussi le nom du village, l'appellation du village primitif étant Rivograndi : Rieugrand.

Ce patronage de Saint Polycarpe laisse supposer que l'abbaye détenait des reliques de ce saint d'Asie Mineure où il naquit à la fin du 1er siècle après Jésus-Christ. Evêque de Smyrne aujourd'hui Izmir en Turquie, ce Père de l'Église subit le martyre en 155 sous Marc-Aurèle, accusé d'athéisme parce qu'il refuse de sacrifier aux dieux officiels, parmi lesquels figure l'empereur. Condamné au bûcher mais miraculeusement épargné par les flammes, il est alors poignardé.

Saint Polycarpe 038 iconographie

Iconographie de Saint-Polycarpe

Saint Polycarpe 037Le sarcophage d'Andéol originaire lui aussi de Smyrne en Turquie, il fut envoyé par Saint Polycarpe pour évangéliser la Gaule en 166.

Ce sarcophage se trouve à Saint-Andéol dans le département de l'Ardèche.

Les sculptures du sarcophage ressemblent étrangement à celles des autels des deux chapelles de l'église de la Purification de Saint-Polycarpe que vous verrez ci-après

 

L'HISTOIRE DU MONASTÈRE DE SAINT-POLYCARPE

Au début de 1700 une réforme fut imposé à l'abbaye de Saint Polycarpe qui refusa de signer celle-ci qui lui value sa perte quelques années plus tard, en 1773.

Mais n'anticipons pas, commençons son histoire depuis sa fondation jusqu'à sa destruction.

Pendant la période Carolingienne, de grands domaines sont constitués par les églises et les abbayes et par les puissants laïques. On assiste à cette époque, à un vaste mouvement d'émigration d'hommes venus d'Espagne encore sous le joug Sarrasin vers les terres frontalières sous la domination franque. Ces colons reçoivent des terres à mettre en valeur en échange de leur fidélité au pouvoir carolingien.

Selon les écrits, la fondation oscille entre les années 780 et 811, Atala, un noble espagnol ayant fui son pays envahi par les Sarrasins fut le fondateur et le premier abbé de Saint Polycarpe sous la protection de Charlemagne, il était accompagné d'Agobard qui fut plus tard Archevêque de Lyon en 816.

Saint Polycarpe 08

L'ancienne église abbatiale devenue aujourd'hui paroissiale, avec les ruines Sud de ce qui restent du monastère de Saint-Polycarpe

Saint Polycarpe 06

L'abbaye de Saint-Polycarpe en automne

Saint Polycarpe 013

La façade Nord de l'église de la Purification

Le monastère bénédictin était entouré de quelques maisons et vignobles. Je rappelle que Polycarpe était un Évêque d'Izmir en Turquie. Étymologiquement, son nom signifie "qui a beaucoup de fruits". Les moines du village le priaient pour guérir de la folie, dans son pays d'origine on l'invoquait pour améliorer les récoltes.

Louis 1er dit "le Pieux " ou "le Débonnaire", successeur en 814 de Charlemagne sur le trône, prit sous sa protection l'abbaye de Saint Polycarpe, qui envoya deux Comtes pour en marquer les limites, qui furent inscrites sur la "Charte de Carloman".

Charles II le Chauve donna un diplôme en 844 confirmant les Ordonnances de Charlemagne, celui-ci sera conservé dans les archives du monastère par Centulle l'abbé responsable à cette période.

En 881, Carloman confirma toutes les faveurs faites par les rois ses prédécesseurs et  il fut permis aux religieux de Saint Polycarpe de se choisir un abbé pour les gouverner selon la règle de Saint-Benoît.

En 888, Arnulphe est alors abbé de Saint Polycarpe.

De 888 à 1091 il n'existe aucune trace écrite sur les événements concernant Saint Polycarpe.

En 1091, au concile de Narbonne, Robert, abbé de l'abbaye de Lagrasse demande que Saint Polycarpe lui soit soumise. L'archevêque de Narbonne trancha et rendit le consentement de son clergé, pour une possession à perpétuité, avec la clause expresse que lorsque le temps le permettrait, que soit élu à Saint Polycarpe un abbé qui sera sous l'autorité de l'archevêque de Narbonne.

Vingt quatre années plus tard, l'abbé Raimond d'Alet-les-Bains disputa l'abbaye de Saint Polycarpe à l'abbé Robert dans un concile qui s'est tenu à Saint Gilles sur le Rhône en 1115. Il fallut quatre années pour que le pape Calixte II confirme en faveur de Raimond le rattachement de Saint Polycarpe à Alet.

Saint Polycarpe 010Photo d'un bel ouvrage qu'est l'aqueduc réalisé par les moines pour alimenter en eau le monastère

Saint Polycarpe 07

Remarquable aqueduc médiéval, il est très étroit, encore visible sur environ 80 mètres de long, avec ses arcs en plein cintre (époque romane) et ses arcs brisés (époque gothique).

L'aqueduc arrivant côté Sud du monastère , remarquez aussi, les ouvertures en haut de l'église de la Purification, ce sont en fait les aérations des séchoirs du monastère qui permettaient aux Frères de faire sécher leur lessive.

Saint Polycarpe 09

Autre photo de ce magnifique aqueduc réalisé par les moines qui étaient aussi des moines bâtisseurs. Ces constructions élancées ont franchi les siècles !

Saint Polycarpe 035

Ici on voit très bien les arcs brisés (époque gothique) de l'aqueduc de l'abbaye de Saint-Polycarpe.

L'aqueduc interceptait l'eau de la rivière Saint-Polycarpe et la transportait dans un grand bassin de pierre, où les religieux faisaient leur lessive et l'eau ainsi récupérée servait aussi à arroser les jardins.

L'abbaye de Saint-Polycarpe grâce aux richesses apportées d'Espagne, aux largesses de l'empereur Charlemagne et de ses successeurs, ne tarda pas à se trouver dans un état florissant. Elle se gouvernait elle-même, n'était soumise qu'au roi pour le temporel et, pour le spirituel, à l'archevêque de Narbonne, son chef diocésain. Mais bientôt après elle tomba dans un avilissement déplorable. Livrée à des séculiers, les grands biens qu'elle avait reçus des princes et aussi des fidèles se dispersèrent et l'observance régulière fut bannie du monastère.

Ce relâchement fit naître la convoitise des seigneurs voisins et aussi des églises puissantes qui voulurent s'assurer  la propriété de cette maison. Au commencement du X ème siècle elle fut soumise à l'abbaye d'Alet et passa en 1080 au pouvoir du monastère de Lagrasse, pour redevenir 36 ans plus tard, en 1116, la possession des Bénédictins d'Alet. Enfin en 1170 elle reprit son indépendance en effet son autonomie sera donnée au monastère cette année là, en conclusion des rivalités opposant, pour sa possession, les abbayes de Lagrasse et d'Alet-les-Bains.

Mais il y eut encore des disputes au sujet des dépendances, celles-ci cesseront vers 1197, avec l'arrivée de Bernard de Saint Ferréol devenu abbé de Saint Polycarpe. Mais en 1197, à la mort de Pons Améli abbé d'Alet, les religieux élurent pour lui succéder Bernard de Saint Ferréol. Cette élection déplut à Bernard de Saissac tuteur du vicomte Raymond Roger et qui en sa qualité avait toute autorité dans le pays. Il se rendit avec des hommes d'armes à Alet et arracha le nouvel abbé de son siège avec effusion de sang et l'enferma trois jours dans une prison. Bernard de Saissac fit mettre le cadavre de Pons Ameli dans la chaire abbatiale, et fit procéder à une nouvelle élection d'abbé par quelques religieux acquits à sa cause.

L'abbé Boson fut élu.

Pour cette affaire, Béranger l'évêque de Carcassonne avait été saisi, mais il n'osa juger celle-ci et la renvoya à l'archevêque de Narbonne qui bénira l'élection de l'abbé Boson, moyennant finance.

Dans un mémoire il est indiqué que Saint Louis roi de France avait pris aussi Saint Polycarpe sous sa protection à l'époque où Jacques d'Aragon céda le Razès.

 Depuis cette affaire d'élection, jusqu'en 1407, il y eut toujours des abbés réguliers à Saint Polycarpe. Le dernier abbé régulier connu se nomme Bernard qui assista au concile de Pise en 1405.

Il y eut ensuite l'introduction des abbés Commendataires, l'abbaye fut en commende et passa sous la juridiction des archevêques de Narbonne.

En 1600, les religieux s'associèrent sans permission ni formalité à la Congrégation des Bénédictins Exempts et cela a subsisté jusqu'à la Réforme.

 

L'abbaye a toujours été fort riche pendant le cours de plusieurs siècles. Les biens de l'abbaye se sont dissipés avec les guerres civiles, usurpés par les seigneurs voisins, puis les Huguenots  pillèrent l'abbaye. Vint ensuite la vente de biens pour la libération de François 1er en 1526. L'abbaye était devenu pauvre est ne possédait que sept fiefs nobles, dont les revenus étaient de 4400 livres, somme partagée entre l'abbé, les religieux et payer les charges qui s'élevaient à 1200 livres.

Après 1526, le monastère est alors dans un état lamentable d'abandon, les religieux faisaient la fête et dansaient avec des femmes dans la salle de l'abbaye. Le jeu, la chasse, la bonne chère occupaient presque tout leur temps. Le service divin ne se faisait plus ou avec une rapidité scandaleuse.

Tout au long du XV ème siècle, elle subit le démembrement de son patrimoine foncier, d'où des problèmes économiques accentués par les Guerres de Religion dans la deuxième moitié du XVI ème siècle.

En 1600, le monastère est affilié à la congrégation des Bénédictins Exempts.

En 1705, Henri-Antoine de la Fitte Maria fut nommé abbé à Saint Polycarpe il n'avait que 25 ans, il était né à Pau de parents Calvinistes et avait étudié à Paris en Droit Canon. Quand il arriva dans son abbaye de Saint Polycarpe, elle était dans un tel délabrement qu'il n'y put s'y loger, il trouva pension à Limoux. Et les moines menaient toujours joyeuse vie. L'abbé à l'intention d'entreprendre alors, non sans mal, une réforme sur le modèle de Trappe : une très grande austérité de vie, prédominance à l'oraison.

Cet abbé, zélé pour la discipline, mais imbu des idées jansénistes, fit eu vain de longs efforts pour changer les mœurs des religieux habitués depuis longtemps au relâchement. Ses conseils furent rejetés et le règlement qu'il proposa n'eut d'autre accueil que le mépris.

Il reprit en main les religieux qui s'étaient égarés de leur sacerdoce. Il mit sur pied un règlement selon les règles strictes de Saint-Benoît qu'ils devaient suivre à la lettre.

La rigueur était telle qu'elle effraie bon nombre de postulants.

 

L'abbé de la Fitte Maria avait assemblé plusieurs élèves, auxquels il imposa une austérité si forte que la majeure partie de ces novices mourut avant d'avoir fait profession.

Les moines ne mangeaient jamais d'œufs, ni de poisson, encore moins de la viande, à moins que l'on ne fut malade, ils étaient végétariens. Les religieux étaient toujours ensemble, mais ils ne se parlaient jamais. Ils se levaient à deux heures du matin, couché à vingt heures. Prières, études, méditations, chants, messes, offices, lectures, travail, ainsi étaient rythmées les journées. Après avoir lu en détail les règles très dures de la vie monastique selon Saint-Benoît auxquelles les religieux étaient soumis à Saint-Polycarpe à cette époque, cela défie l'entendement, pour le commun des mortels.

Les religieux qui décédaient, étaient ensevelis avec leurs habits de la religion, sans cercueil, sans suaire, le visage seulement couvert du capuchon et les bras l'un sur l'autre en forme de croix et on recouvrait le corps de terre. Ils avaient coutumes d'avoir toujours une fosse ouverte.

 

Les religieux étaient enterrés dans le cloître jusqu'en 1724, où fut créé un cimetière à côté de l'église.

En 1713, l'abbaye est une fois de plus soumise à la juridiction de l'archevêque de Narbonne ; une nouvelle communauté se constitue mais elle est bientôt accusée de jansénisme.

C'est sous l'abbatial de l'abbé Maria que se propagent des clameurs, des calomnies de la part des Capucins de Limoux contre le monastère de Saint Polycarpe. De faux frères religieux se glissent parmi les moines du monastère pour faire office d'espions.

Contrairement à une idée reçue, à cette époque des religieux mourraient jeunes, du fait de la dureté de cette vie monacale austère comme en témoigne les archives, vu le traitement qu'on leur infligeait, les jours de jeun et les carences en nourriture. Pour certains leurs derniers jours sur terre sont décrits dans les textes, recevant des soins précaires, l'issue fatale était inévitable. Les moines succombaient jeunes à cet excès de pénitence. Le nombre anormal de décès à Saint Polycarpe jeta la suspicion sur le monastère.

 

Voici une liste partielle de frères morts à Saint Polycarpe, cela peut intéresser les généalogistes :

Le frère Maur de son vrai nom Louis Mas décédera le 15 août 1717, il avait 25 ans.

Le frère Palémon de son vrai nom Ignace Lombard décédera d'une maladie du poumon le vendredi 7 janvier 1718, il avait 21 ans.

Le frère Hilarion de son vrai nom Joseph Gaïchier qui venait de Roquefeuil (Aude) décédera le 13 octobre 1720, il avait 23 ans.

Le frère Guillaume de son vrai nom Raimond Martre de Niort (Aude), décédera le 22 janvier 1721, il avait 28 ans.

Le frère Joseph de son vrai nom Jean Bedés qui venait de Pépieux diocèse de Narbonne, décédera le 30 septembre 1721, il avait 30 ans.

Le frère Pierre de son vrai nom Pierre Pélofi qui venait de Comus (Aude), décédera le 4 mai 1722.

Le frère Antoine de son vrai nom Antoine Francouat de Limoux, décédera le 18 juillet 1722, il avait environ 34 ans.

Le frère Gérard de son vrai nom joseph Gérard de Pamiers, décédera le 30 novembre 1722, il avait 37 ans.

Le frère Basile de son vrai nom Guillaume Panebeuf de Toulouse, décédera le 17 mars 1723, il avait environ 25 ans, il fut inhumé dans le cloître auprès de frère Gérard.

Dom Jean-Baptiste décédera le 11 février 1724 appelé  auparavant Séraphin de Saint Jean-Baptiste prêtre religieux de l'ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel.

Le frère Pierre de son vrai nom Pierre Aldiguier de Miraval décédera le 5 mars 1724, il avait environ 24 ans.

Le frère Agathon de son vrai nom Charles Rouffac de Carcassonne décédera le 28 juin 1724, il avait environ 28 ans.

Dom Maur décédera le 9 novembre 1724 appelé  auparavant Lambert de Saint-François prêtre religieux de l'ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel.

Le frère Benjamin de son vrai nom Jean Isart de Cucugnan, décédera d'une angine de poitrine le 14 janvier 1725, il avait 18 ans et 3 mois.

Le frère Jean Climaque de son vrai nom Jean Anne de Nègre de Niort (Aude) entré au monastère en décembre 1714, décédera le 21 avril 1725.

Le frère Jean de son vrai nom Jean Foulquié de Belcaire (Aude) décédera le 3 mai 1725.

Le frère Macaire de son vrai nom Pierre Catasse ou Cataffe de Caux, décédera le 24 novembre 1725, il avait 42 ans.

Le frère Moyse de son vrai nom Salomon Bury de Saint-Laurent-les-Macon, décédera le 11 décembre 1725, il avait 22 ans.

Le frère Siméon de son vrai nom Jacques Caverivière de Saint-Polycarpe, décédera le 27 décembre 1725, il avait 29 ans.

Le frère Pierre de son vrai nom Pierre Flandry de Routier décédera le 4 avril 1726.

Le frère Antoine de son vrai nom Antoine Dardé d'Alet décédera le 28 avril  1726, il avait 53 ans.

Le frère Bernard de son vrai nom Marcellin Gerbié décédera le 9 juin 1726.

Le frère Michel de son vrai nom Michel Floréne de Montigny décédera le 25 novembre 1726, il avait 44 ans.

Le frère Pierre de son vrai nom Pierre Maury d'Alet décédera le 26 avril 1727, il avait 36 ans.

 

On voit dans les registres, que depuis la réforme jusqu'en 1741, c'est-à-dire pendant environ vingt six ans, il est mort à Saint Polycarpe trente sept religieux et quatorze novices, parmi lesquels il y a eu environ douze prêtres.

Beaucoup de postulants à la prêtrise, renonçaient parce que les austérités et le silence perpétuel imposé étaient au-dessus de leurs forces.

Tous ses frères décéderont sous l'autorité de l'abbé Maria réformateur du monastère qui mourra à son tour le 4 mars 1728 à l'âge de 48 ans et 10 mois. Il souffrit le martyre pendant 2 ans avant sa mort de sciatique aigue et de rhumatismes. Il avait dirigé l'abbaye de Saint Polycarpe pendant 23 années. Il eut des obsèques en grande pompe, il était considéré comme un Saint, il fut enterré le 5 mars dans le cimetière du monastère, au pied de la croix du côté de la grande porte.

La liste des Frères Religieux décédés au monastère est longue. Il est inconcevable pour le commun des mortels, qu'une communauté au nom de je ne sais quelle spiritualité puisse s'autodétruire par des privations, une vie très austère et la solitude pour la recherche de Dieu. Les règles du monastère à cette époque, dépasse l'entendement, beaucoup de Novices et de nouveaux Frères venus d'autres abbayes renoncèrent.

Saint Polycarpe 011  Saint Polycarpe 012

A gauche, une vue sur le village avec l'abbaye de Saint-Polycarpe. A droite, le chevet de l'église de la Purification, ancienne abbatiale Notre-Dame du monastère  (cliquez sur les photos pour agrandir).

La partie supérieure était le pigeonnier du monastère.

Saint Polycarpe 020L'abbaye de Saint-Polycarpe côté Est

 

Le successeur de l'abbé Maria sera l'abbé Bécherand.

Le révérend père Dom Arsène sera le prieur du monastère de Saint Polycarpe, nommé en 1721, mais il décédera peu de temps après, le 7 novembre 1729 à l'âge de 39 ans, de son vrai nom Joseph Calmés de Montazels (Aude).

Les archevêques de Narbonne n'ayant pu obtenir des religieux de Saint-Polycarpe la rétractation des doctrines jansénistes, la destruction de la communauté fut prononcée et les biens passèrent au séminaire de Narbonne dirigé par les pères Lazaristes.

 

Il y eut des "affaires" à Saint Polycarpe, comme ce vol en 1726, commis par un nommé Claude de Bar-le-Duc qui suivait les exercices du monastère, c'était un moine défroqué depuis dix ans, appelé frère Hidulphe. Il déroba neuf cent livres et une montre ; arrêté à Carcassonne, il fut condamné à être marqué aux fers rouges et aux galères perpétuelles, mais l'abbé de Saint Polycarpe, empêcha qu'il ne fût condamné à mort. Un autre vol de cent quatre vingt livres en 1729, commis par le frère Placide secrétaire du Chapitre, il s'échappa et on n'entendit plus parler de lui.

Des novices qui devaient se repentir, subissaient des humiliations devant la communauté assemblée du monastère.

En 1741, le monastère eut l'interdiction de recevoir des Novices.

Entre 1740 et 1742, des affaires scandaleuses de vexations rendues publiques par deux frères de Saint Polycarpe et des refus de signer le "Formulaire" de soumission à l'Église contenant des règles qui n'étaient pas celles pratiquées à Saint Polycarpe. L'archevêque de Narbonne monseigneur de Crillon, rendit visite à Saint Polycarpe le 14 avril 1741, pour interroger l'abbé et les frères que refusaient de se plier aux nouvelles règles de l'Église. L'archevêque considéra que cette vie austère pratiquée au monastère de Saint Polycarpe était professée avec trop de zèle jusqu'à souffrir le martyre. A la fin de l'interrogatoire, tous les moines avaient refusé  de signer ce Formulaire, l'archevêque regagna Limoux en colère et considéra tous les frères de Saint Polycarpe comme des rebelles à l'Église. Il rédigea un procès verbal de sa visite qui envoya au roi. Entre temps, l'abbé de Saint Polycarpe écrivit au pape Clément IX qui les écouta favorablement, sur quoi, Louis XIV autorisa le monastère de Saint Polycarpe à continuer à suivre leurs règles.

L'archevêque monseigneur de Crillon, laissa le monastère dans le besoin, cette guerre au sein de l'église dura des années encore. La communauté du monastère sollicita quelques évêques acquis à leur cause, des lettres de 1747 en témoigne, pour leur demander des dons.

L'archevêque monseigneur de Crillon mourut en 1752, monseigneur de la Roche-Aimon lui succéda en 1753.

Un Brevet du roi daté du 17 janvier 1756, pour unir les biens de Saint Polycarpe au séminaire de Narbonne fut proclamé. Les religieux enverront un mémoire à la Cour et consulteront des avocats à Paris pour défendre leurs intérêts. Des calomnies se répandent à la Cour contre ce saint monastère. La doctrine suivit au monastère en était toujours la cause et mettait en danger la vie des moines.

Saint Polycarpe 019

Le chevet de l'église de la Purification de Saint-Polycarpe avec à droite le cimetière.

Saint Polycarpe 030  Saint Polycarpe 02

A gauche, le chevet de l'église avec le pigeonnier à six faces de l'abbaye dans la partie supérieure, du pur art Roman.

A droite, mur du chevet de l'église de Saint-Polycarpe en appareillage à bossage, il semblerait que cette partie avait aussi une vocation défensive. 

Des bandes lombardes ornent l'extérieur de l'abside éclairée par trois fenêtres plein cintre. (cliquez sur les photos pour agrandir)

Saint Polycarpe 036Une vue Nord-Est de l'église de Saint-Polycarpe

Le 27 février 1758, le nouvel archevêque viendra rendre visite au monastère, interrogea à son tour pour comprendre l'obstination de ces moines, et ensuite, jusqu'en 1771, il ne se passa rien de troublant à Saint Polycarpe.

Des frères commencèrent à quitter le monastère pour aller se réfugier dans d'autres sanctuaires de la région, comme l'abbaye de Saint-Hilaire, et l'abbaye de Lagrasse.

Il restait à cette époque très peu de moines pour satisfaire les obligations du monastère et le roi prit une décision irrévocable.

Le 14 août 1771, le roi louis XV, donna Lettres Patentes datées de Compiègne, pour l'extinction totale du monastère de Saint Polycarpe. Dans les lettres, le roi stipule, qu'une pension viagère sera versée aux religieux, que l'église du monastère sera conservée, hormis les lieux claustraux et bâtiments dépendants du monastère d'un entretien onéreux,  seront vendus. Ces Lettres Patentes sont enregistrées au Parlement de Toulouse le 11 septembre 1771.

En novembre 1771, l'hôpital général de Limoux se saisit de la bibliothèque du monastère et en vertu d'un arrêt du conseil d'État, les titres de propriété, les baux et papiers concernant les biens du monastère.

Il ne restait dans le monastère qu'une poignée de frères en 1771.

Pendant toute l'année 1772 le frère Dom Pierre fit de la résistance,  multipliant les recours, décrets, procédures, lettres aux archevêques.

Peu de temps après, le 6 avril 1773, un moine de 71 ans, resté seul au monastère, Dom Pierre Valés se fait assassiner alors qu'il allait à l'église vers deux heures du matin pour y dire son office. On lui avait crevé les yeux  et porté plusieurs coups meurtriers à la tête. C'est le jardinier et trois associés qui commirent cet attentat contre leur bienfaiteur. Ce meurtre avait-il été commandité, on ne sut jamais. Les assassins furent arrêtés et roués vifs.

Cette procédure sanglante mit fin à la destiné du monastère de Saint Polycarpe. La vie des religieux de Saint Polycarpe, si opposée et si terrible à la nature a été néanmoins naturelle à la Foi, penseront certains. Ils aimaient les souffrances, parce qu'ils éprouvaient qu'en renonçant aux délices de la chair, ils acquéraient celles de l'esprit. Mais cette vie très dure de pénitence si austère n'est pas faite pour tous ceux qui vivent dans le monde.

 

A la Révolution il y eut le morcellement,  de l'abbaye de Saint-Polycarpe et de ses dépendances. Ces biens et les droits y attachés furent vendus par adjudications publiques les 18 janvier, 22 mars et 23 août 1791.

Le 13 juillet 1891, un incendie détruit une grande partie des bâtiments.

De l'ancien monastère de Saint-Polycarpe seule l'église, autrefois abbatiale, aujourd'hui paroissiale, reste debout : seule elle a résisté aux ravages du temps et de la main destructrice de l'homme. Tout le reste a disparu.

plan 01 de l'abbaye Saint Polycarpe

Plan d'ensemble de l'abbaye reconstitué d'après les textes anciens et d'après des gravures du XVIII ème siècle

plan 04 vue de l'abbaye Saint Polycarpe

 

DESCRIPTION DE L'ABBAYE DE SAINT-POLYCARPE

 

En 1715, autour de l'abbaye il y avait une trentaine de maisons pauvres, l'abbaye était formée de quatre grands corps de bâtiments qui étaient disposés en carré, formant le cloître pavé de briques. Au milieu du cloître il y avait un puits fournissant l'eau pour la cuisine.

Le premier bâtiment côté Nord c'était l'église, grande salle voûtée pavée de briques au sol, avec deux petites chapelles, le chœur de la nef était séparé par une grille de fer. Devant la grande porte de l'église, il y avait une tour qui servait de clocher avec une seule cloche. Au-dessus de l'église, il y avait une galerie où les religieux faisaient sécher le linge.

Le second bâtiment à l'Est, comprenait le Chapitre qui était voûté en pierre de taille, la pièce où étaient rangés les outils pour le travail, la cuisine et le réfectoire.

Le troisième bâtiment au Sud, était l'appartement abbatial, comprenant une grande pièce spacieuse, une grande chambre et un cabinet, dans la partie supérieure, il y avait des greniers, le dortoir et l'infirmerie des Frères convers et au-dessous des granges.

Enfin, le quatrième bâtiment situé à l'Ouest, comprenait la pièce de exercices, une grande bibliothèque, l'infirmerie et l'apothicairerie. A l'étage, il y avait le dortoir des religieux et une salle au fond ouverte par une arcade sans porte, destinée à apprendre le plein chant (chant sacré a cappella). Outre cela, il y avait aussi l'appartement des étrangers qui se trouvait en entrant dans le monastère.

Les bâtiments d'après les écrits, avaient des murs énormes. Tout avait dans le monastère un air d'antiquité et portait au recueillement, car tout était dans la simplicité.

Les religieux avaient construit un bel aqueduc qui transportait les eaux dans un grand bassin de pierre, où les religieux faisaient leur lessive. Il y avait quatre ou cinq jardin qui entouraient le monastère et qui étaient arrosés par les eaux de l'aqueduc.

Saint Polycarpe 057 gravure du XVIII eme

Gravure de l'abbaye de Saint-Polycarpe du XVIII ème siècle

Saint Polycarpe 015  Saint Polycarpe 01

La tour-porche ou clocher-porche servait de clocher avec son toit pyramidale, les murs de la tour font 1,30 m d'épaisseur (cliquez sur les photos pour agrandir)

On pénètre dans l'église par ce clocher-porche formant narthex éclairé à l'étage inférieur par un oculus.

Saint Polycarpe 05

Une vue Sud Est de l'abbaye de Saint-Polycarpe en automne

plan 03 de l'église Saint Polycarpe

 

Saint Polycarpe 014L'intérieur de l'église de la Purification de Saint-Polycarpe

 

L'ÉGLISE DE LA PURIFICATION

 ancienne abbatiale Notre-Dame du monastère

 

Il faut situer la construction de l'église actuelle au XI ème siècle. De style roman fortifié, l'église est massive, peut ornée extérieurement. C'est avec deux devants d'autel préromans, l'unique témoin de l'ensemble abbatial. Précédée d'un clocher porche aux murs de 1,50 mètres d'épaisseur, la nef fut couverte postérieurement d'une voûte d'arêtes.  Trois groupes de quatre arcs entre lésènes décorent le chevet. L'abside et murs gouttereaux furent surélevés à une époque indéterminée. Au Sud il y a une galerie ouverte abritant un pigeonnier.

Le vestibule d'entrée contient l'escalier vertigineux qui mène au clocher. Les voûtes de l'église sont décorées de fresques romanes mis au jour récemment. Ce décor mural représente l'Apocalypse de saint Jean avec : les sept Églises d'Asie sur la voûte de la deuxième travée, anges, adoration de l'Agneau par les vingt quatre vieillards.

L'appartement abbatial, qui fut détruit par un incendie le 13 juillet 1891. Il ne reste que les murs, à l'un desquels on voit encastrés les robustes montants d'une grande cheminée en pierre. On aboutissait à ce local par un beau perron.

Le retable baroque date du XVIII ème siècle et la toile de François de Saissac représentant "la présentation de Jésus au temple" date de 1650. Il y a aussi deux toiles d'Anet Auriac représentant "les trois Marie au tombeau" datant de 1665 et "le Christ en croix entre St-Polycarpe et St-Benoît" datant de 1659.

Le maître-autel, retable et tabernacle en bois polychrome et doré datent du XVII ème siècle.

Saint Polycarpe 040

Comme c'est l'usage à l'époque romane dans le Languedoc méditerranéen l'église comporte une nef unique comprenant trois travées de 6,00 m de long sur 6,80 m de large et terminée par une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four.

Saint Polycarpe 032

Il n'y a pas de transept, mais seulement un choeur droit étroit correspondant à l'arc triomphale.

Des voûtes sur doubleaux s'élancent sur une hauteur de 10,40 m.

Saint Polycarpe 033Tribune en bois située au-dessus de la porte donnant dans le clocher-porche

Saint Polycarpe 026

Chapelle de la Vierge de l'église de Saint-Polycarpe, qui se trouve à gauche de la nef.

Ces chapelles se composent seulement d'un autel appliqué aux murs sous des arceaux pratiqués dans l'épaisseur de la maçonnerie.

Ces deux autels méritent une attention, car ce sont eux qui confirment l'époque de la construction de l'église.

Saint Polycarpe 021

Détails de l'autel de la chapelle de la Vierge de l'église de Saint-Polycarpe

Saint Polycarpe 045

Toile d'Anet Auriac (1665) représentant les trois Marie au tombeau

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Détails de la chapelle de la Vierge de l'église de Saint-Polycarpe

Saint Polycarpe 044

Autre photo de la chapelle de la Vierge de l'église de Saint-Polycarpe

Saint Polycarpe 046

Autel de la chapelle de la Vierge, croix pattée, accompagnée des lettres grecques A et Ω pour indiquer que Jésus-Christ est le commencement et la fin.

Saint Polycarpe 027  Saint Polycarpe 056

La nef est constituée de voûtes d'arêtes domicales, fréquemment utilisé par les constructeurs romans en Occident dés la fin de l'époque carolingienne.

C'est à dire que les arêtes des voûtes sont bien visibles au départ puis elles s'estompent pour se refermer en coupole.

Statue de Jeanne d'Arc la sainte catholique se trouvant à droite du choeur de l'église, béatifiée en 1909 et canonisée en 1920. Il existe plus de 20 000 statues de Jeanne d'Arc en France et à l'étranger.

Saint Polycarpe 022

Peintures à la détrempe (XII ème et XIII ème siècles) représentant des scènes de "l'Apocalypse" de Saint-Jean. Sous la voûte de la deuxième travée, cela représente,  les sept églises d'Asie accompagnées de leurs anges.

Saint Polycarpe 025

Zoom sur ces peintures murales de la voûte.

Saint Polycarpe 029

Voûte de la troisième travée, les peintures représentent, l'Agneau adoré par les vingt-quatre vieillards.

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Chapelle Saint-Joseph de l'église de Saint-Polycarpe qui se trouve à droite de la nef, y a t'il eu inversement de statues ?

A droite, fauteuil Louis XIII.

Saint Polycarpe 047

Détails de l'autel de la chapelle Saint-Joseph de l'église de Saint-Polycarpe

Saint Polycarpe 048

Détails de l'autel de la chapelle Saint-Joseph de l'église de Saint-Polycarpe.

Ces ornementations ressemblent beaucoup aux entrelacs mérovingiens.

Saint Polycarpe 024

Autre photo des détails de l'autel de la chapelle Saint-Joseph de l'église de Saint-Polycarpe.

On remarque, sur la face principale du pédicule, de gracieux entrelacs et sur l'arrière-plan, à droite et à gauche, des arcades cintrées ou portes simulées, reposant sur des colonnes cannelées, ornées de torsades et de quelques oiseaux becquetant des épis ou des grappes de raisins.

Le fronton présente un bas-relief, taillé en éventail et des tresses effilochées à leurs extrémités garnissent les tympans.

plan 02 de l'église Saint Polycarpe

Croquis des deux autels des deux chapelles de Saint-Polycarpe réalisés en 1779

Saint Polycarpe 049  Saint Polycarpe 050

A gauche, icone de Saint-Polycarpe réalisée en Grèce, don fait à l'église en 2007. A droite, toile d'Anet Auriav (1659) représentant Jésus-Christ en croix entre Saint-Polycarpe et Saint-Benoît (cliquez sur les photos pour agrandir)

Saint Polycarpe 041

Le choeur avec son maître autel en marbre rouge et blanc de Caunes-Minervois

Saint Polycarpe 028

Zoom sur le choeur avec son maître autel

Saint Polycarpe 023

Retable du maître autel et tabernacle en bois polychrome et doré datant du XVII ème siècle.

Le rétable en bois doré, placé actuellement sur l'autel, provient de l'ancienne église paroissiale de Saint-Polycarpe.

Saint Polycarpe 042

Sous le maître autel, le trésor de l'église, de chaque côté, les chefs reliquaires de Saint-Benoît  et de Saint-Polycarpe.

Ces bustes sont en feuilles d'argent et de cuivre doré repoussées. Les cranes s'ouvrent et le buste mitré porte autour du cou un sautoir agrafé par un fermoir aux armes de l'abbaye.

Au centre, monstrance reliquaire à cylindre horizontal (contenant des reliques) soutenu par deux anges datant du XIV ème siècle, l'ensemble est recouvert d'un tissu de soie du VIII ème siècle.

Cette châsse est connue sous le nom de la Sainte-Épine, en souvenir probablement d'une portion d'épine de la couronne du Christ qui y aurait été renfermée.

Saint Polycarpe 043Autre belle photo  du retable du maître autel et tabernacle en bois polychrome et doré datant du XVII ème siècle.

 

Excepté les vases sacrés et les châsses, il n'y avait point d'argenterie au monastère. Les ornements étaient de laine. Le lutrin, les stalles du choeur au large dossier et en chêne, style Louis XIII, dont quelques-unes existent encore, sont en parfait état d'entretien.

Sous l'autel, se trouve le trésor de l'église, constitué des chefs reliquaires de Saint-Benoît et de Saint-Polycarpe, monstrance reliquaire à cylindre horizontal soutenu par deux anges datant du XIV ème siècle, le tissu de soie de l'aménagement intérieur date du VIII ème siècle.

Sous la petite travée du chœur se trouvent,  les chapelles de Saint-Joseph, à droite du côté de l'épître et de la Sainte-Vierge, à gauche du côté de l'évangile. Ces chapelles se composent seulement d'un autel appliqué aux murs sous des arceaux pratiqués dans l'épaisseur de la maçonnerie. Ces deux autels méritent toute notre attention, car ce sont eux qui confirmeront l'époque de la construction de l'église. Ils se composent d'une simple dalle de pierre, supportée par un pédicule central. A l'autel de Saint-Joseph on voit sur la face principale du pédicule, de gracieux entrelacs et sur l'arrière-plan, à droite et à gauche, des arcades cintrées ou portes simulées, reposant sur des colonnes cannelées, ornées de torsades et de quelques oiseaux becquetant des épis ou des grappes de raisins. Le fronton présente un bas-relief, taillé en éventail et des tresses effilochées à leurs extrémités garnissent les tympans.

L'autel de la Sainte-Vierge diffère du précédent quoique dans le même genre. Sur la face de devant du pédicule on remarque une croix pattée, accompagnée des lettres grecques A et Ω pour indiquer que Jésus-Christ est le commencement et la fin. Sur les arrière-plans figurent aussi de gracieux entrelacs dont les vides sont garnis de croix et qui se terminent par des effilochages échevelés. Ces ornementations ressemblent beaucoup aux entrelacs mérovingiens.

Le chœur était séparé de la nef par une grille en fer, mais la porte était en bois, surmontée d'un Christ peint en couleur de chair morte, tout à fait frappant. Dans la travée du fond, du côté de l'épitre, se trouvait une petite porte romane qui faisait communiquer l'église avec l'abbaye. Elle a été fermée après le meurtre du dernier religieux en 1173 et dans son embrasure on a logé le confessionnal.

Saint Polycarpe 016   Saint Polycarpe 051

Dans le clocher-porche se trouve, un remarquable escalier hélicoïdal donnant accès à un intéressant mécanisme du XVIII ème siècle de l'horloge.

A ce même étage, on découvre la charpente de bois du clocher (voir les photos ci-après) et on peut aussi apercevoir la galerie séchoir.

Saint Polycarpe 018

Escalier hélicoïdal du clocher-porche de l'église de Saint-Polycarpe

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La charpente de bois du clocher

Saint Polycarpe 017

Autre photo de la charpente de bois du clocher

Saint Polycarpe 054

Croix se trouvant dans une niche située à droite du porche de l'église

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Croix ancienne au pied du mur de l'église de Saint-Polycarpe

Saint Polycarpe 053

Le petit cimetière de Saint-Polycarpe situé au Nord Est du monastère

Classé Monument Historique le 22 juillet 1913.

Il y eut deux restaurations, la nef en 1972 et la tour-clocher en 1994.

Petite précision, les vestiges de l'abbaye et l'aqueduc relèvent actuellement du domaine privé.

 

Comme à l'accoutumer, voici quelques photos anciennes du village et de l'abbaye de Saint-Polycarpe :

Saint Polycarpe 207 en 1910

Une vue du monastère de Saint-Polycarpe en 1910

Saint Polycarpe 209 en 1910

Une vue générale du village de Saint-Polycarpe en 1910

Saint Polycarpe 210 en 1910L'avenue de Limoux à Saint-Polycarpe en 1910

Saint Polycarpe 206 en 1910L'abbaye de saint-Polycarpe en 1910

Saint Polycarpe 208 en 1910Une vue de l'église et les ruines de l'abbaye de Saint-Polycarpe en 1910

Saint Polycarpe 205 centre du village en 1950L'entrée du village de Saint-Polycarpe en 1950

Saint Polycarpe 204 centre du village en 1950Le centre du village de Saint-Polycarpe en 1950

Saint Polycarpe 211 en 1950L'aqueduc de l'abbaye de Saint-Polycarpe en 1950

Saint Polycarpe 201 en 1930Voici le trésor qui se trouve aujourd'hui sous l'autel de l'église de Saint-Polycarpe, photographié ici en 1930

Saint Polycarpe 202 église en 1950  Saint Polycarpe 203 croix en 1950

Voici deux photos de 1950, à gauche, le clocher-Porche de l'église de Saint-Polycarpe et à droite, la croix se trouvant près du porche de l'église (cliquez sur les photos pour agrandir)

 

Profitez-en pour découvrir les six reportages que j'ai réalisé sur la fabuleuse histoire de l'abbé Saunière et de son trésor, par la même occasion vous visiterez le beau village de Rennes-le-Château, c'est ICI

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