Comme je vous le disais dans le précédent reportage, mon ami "Gens de Belcaire" m'a proposé un article sur les champignons. Je lui est posé cette question : "tu crois que cela va intéresser les visiteurs du site web". Lui pense que oui ; que cela va intéresser de nombreux adeptes ramasseurs de champignons et amoureux de la nature ... Alors, c'est parti pour le montage de l'article et on verra bien ce que vous allez en penser !
Petite précision de "Gens de Belcaire" : Les champignons qui se trouvent dans le sujet, sont ceux que l'on trouvent habituellement au Pays de Sault, dans le secteur de Belcaire, La plaine, Comus et Niave. Et à Liliane (mon amie belcairoise) de rajouter : "Les ramasseurs Belcairois préféreraient donner leur code de CB, plus tôt que de divulguer leurs lieux de cueillettes !" et je rajouterai "Assurez vous que la carte bancaire dispose d'un approvisionnement".
LES CHAMPIGNONS A BELCAIRE - PAYS DE SAULT
Il n'est pas beau "mon village" de Belcaire ?!
Le lac de Belcaire au début du printemps tôt le matin ...
Les plus recherchés au Pays de Sault, et que nous allons voir ici, se sont les morilles, les lactaires délicieux, les cèpes de Bordeaux, les chanterelles et les tricholomes de la Saint Georges (mousserons)
A gauche, photo datant de 1905, le portail du château de Belcaire construit par la famille De Nègre. A droite, le château de Belcaire actuel
En aparté, concernant cette famille De Nègre j'aurai l'occasion de faire un article bientôt sur ce site
Un petit clin d'oeil à mon ami Guy, que tout le monde connaît bien à Belcaire et au Pays de Sault, il est l'un des dictionnaires belcairois. Maintenant qu'il profite de sa retraite, il pourra très certainement organiser des sorties de cueillettes, car il connaît les immenses forêts de la région comme sa poche ! Et il adore les champignons !
La place de la mairie de Belcaire vers 1905
L'automne, c'est la saison des balades en forêt et des cueillettes. Allez cueillir des champignons : Chanterelle, cèpe de Bordeaux, coprin chevelu, lactaire délicieux… L'évocation de ces champignons comestibles, parmi les meilleurs de nos régions, met en appétit tout fin gourmet. Ces perles de la gastronomie réapparaissent dans les prés ou les sous-bois, à la faveur du retour de l'automne. La cueillette des champignons sauvages est aussi ancienne que celles des baies. Au Moyen Age, l'espèce la plus appréciée était la psalliote, facile à identifier. Les cèpes, eux, n'ont été "découverts" qu'au XVIIIème siècle. Aujourd'hui, quand l'été fait place à l'automne et qu'il fait trop froid pour aller à la mer, la cueillette des champignons devient l'occasion d'une belle balade de fin de semaine en famille.
Cette même place de la mairie de Belcaire en 2002
MAIS QUE DIT LA LOI ?
Le promeneur en forêt ne doit pas oublier qu'en tout endroit de la forêt, il y a un propriétaire, privé ou public. Quand on se promène en forêt, on se promène donc toujours chez quelqu'un !
En France, les trois quarts des forêts appartiennent à des particuliers, les autres forêts appartiennent à l'État ou aux collectivités territoriales et sont gérées par l'Office national des forêts.
En forêt, vous êtes donc chez quelqu'un. Le promeneur doit être respectueux de ces lieux.
Les champignons appartiennent au propriétaire de la forêt dans laquelle ils poussent. (Code civil, art. 547 : « les fruits naturels (...) appartiennent au propriétaire par droit d'accession »). En principe, il faudrait avant toute cueillette solliciter l'autorisation du propriétaire.
- ♦ Tout ramassage non autorisé de champignons en forêt – publique ou privée- est puni d'une amende pouvant aller jusqu'à 150 €.
- ♦ Lorsque le volume extrait est supérieur à 5 litres, l'amende peut aller jusqu'à 750 € (Code forestier, art. R.331-2).
- ♦ L'absence de clôture de même que l'absence de panneau « interdiction d'entrée » ou « cueillette de champignons interdite » ne tempère pas le caractère sacré de la propriété privée.
Le ramassage pour consommation personnelle est souvent toléré en forêt publique et en forêt privée, mais lorsque les visiteurs sont trop nombreux ou peu respectueux, le propriétaire décide parfois d'interdire les visites ou d'instaurer un permis de récolte, afin de préserver la forêt. C'est son droit et cela protège la forêt et son écosystème des abus. Renseignez-vous et respectez cette décision éco-citoyenne !
Champignon est un terme ambigu qui désigne en français divers organismes biologiques sans chlorophylle et sans plastes (donc hétérotrophes), pas ou peu mobiles, constitués de cellules pourvues de noyaux et qui font donc partie des Eucaryotes.
Tous les champignons au sens commun du terme, parfois dits aussi « champignons supérieurs », appartiennent au groupe des Eumycètes et se répartissent au sein des Basidiomycètes, comme les amanites ou, pour quelques uns, parmi les Ascomycètes, à l'exemple des morilles ou des truffes. L'étude de ces champignons est la mycologie et ceux qui la pratiquent sont des mycologues.
Ce qu'on appelle couramment champignon n'est en fait que la fructification temporaire et visible, le « sporophore » (autrefois appelé carpophore), d'un organisme à caractère plus durable et plus discret dont la structure habituellement filamenteuse constitue le « mycélium ». D'autres silhouettes de sporophores sont bien connues : en forme de petits buissons comme les clavaires, de langues sur le tronc des arbres comme les fistulines, de coupes comme les pézizes, de sphères comme les vesses-de-loup, etc.
ÉTYMOLOGIE :
A l'origine du nom et dans le langage le plus courant, les champignons sont ces « petits produits des campagnes » (du bas-latin campinolius) constitués généralement d'un pied surmonté d'un chapeau, à l'image du champignon de Paris ou du bolet.
CLASSIFICATION :
Il y a de très nombreuses espèces de champignons, dont épiphytes, endogés ou aquatiques, et il en reste beaucoup à découvrir.
Leur classification relève de la mycologie. Elle évolue, notamment suite aux progrès de la génétique, y compris pour des organismes symbiotes (ex : les lichens ont un temps été classés hors du monde fongique, et y ont récemment été réintroduits). Les listes et classifications sont donc régulièrement mises à jour.
Les champignons ont longtemps été considérés comme des végétaux, en raison de leur immobilité et de la présence d'une paroi cellulaire épaissie, végétaux dits « cryptogames » car ne produisant pas de fleurs. Mais les champignons constituent un règne à part car ils se différencient des plantes et des algues par plusieurs caractères :
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1 - Ils sont hétérotrophes vis-à-vis du carbone : leur incapacité à synthétiser des sucres à partir de simples ressources minérales les distingue fortement des végétaux qui eux sont autotrophes grâce à la chlorophylle et à la photosynthèse. Les champignons doivent extraire de leur environnement des composés organiques déjà constitués. Ils doivent « s'alimenter » comme le font les animaux, ce qu'ils font soit en décomposant de la matière morte (ils sont alors saprophytes), soit au détriment d'organismes vivants (ils sont alors parasites), soit en s'associant avec un organisme chlorophyllien (ils sont alors symbiotiques) ; Plusieurs de ces stratégies pouvant être combinées chez certaines espèces. Les recherches récentes sur l'évolution des espèces vivantes placent d'ailleurs la plupart des champignons plus près des animaux que des végétaux.
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2 - Ils sont absorbotrophes ;
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3 - Leur appareil végétatif est ramifié, diffus et tubulaire ;
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4 - Ils se reproduisent via des spores non flagellées ;
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5 - Leur paroi cellulaire est chitineuse (comme celle des Insectes).
L'usage du mot champignon s'est alors étendu dans le langage commun à des formes biologiques très diverses. Ainsi le terme de champignon est utilisé parfois extensivement pour désigner aussi bien des agents responsables de dermatophytoses (types d'affections rencontrées fréquemment sous les ongles des pieds), les feutrages des oïdiums qui parasitent le feuillage des végétaux, l'ergot de seigle, des plasmodes coloniaux comme les fleurs de tan, les Penicillium du fromage de Roquefort, etc. A l'analyse, il s'avère que certains de ces « champignons inférieurs » sont effectivement apparentés de manière très proche aux champignons à sporophores, alors que d'autres appartiennent à des groupes très distants. Les définitions des différents taxons scientifiques ont alors été précisées, mais l'emploi élargi du mot champignon est resté.
L'ORGANISME :
La fructification chez les Eumycètes, appelée précisément sporophore (organe portant les spores permettant d'accomplir le cycle de vie, terme aujourd'hui préféré à « carpophore »), est particulièrement développée pour certaines espèces, le reste de l'organisme appelé le mycélium étant souterrain et donc invisible. Certains Eumycètes disposent de sporophores en surface tandis que d'autres, par exemple ceux des truffes, sont souterrains.
Il existe cependant bien d'autres espèces appelées champignons, qu'elles soient uni- ou pluri-cellulaire, tels que les rouilles, les levures, les moisissures ou encore certains parasites de l'homme. Bien qu'ayant été par le passé regroupées au sein d'un même groupe, elles peuvent n'avoir que peu de rapport entre elles. Les actuels taxons des Fungi / Mycota, des Oomycota, des Hyphochytridiomycota, des Labyrinthulomycota, et des Mycetozoa ont été classés ensemble dans le passé comme faisant partie du règne végétal du fait de la présence d'une paroi cellulaire, et de plusieurs similitudes entre leurs cycles de vie et ceux des algues avec lesquelles ils formaient les thallophytes. Les Mycetozoa, souvent décrits comme des champignons-animaux ou amiboïdes, n'ont en fait en commun qu'une ressemblance externe de leur appareil sporifère et sont assez proches des amibes.
Transporté dans les sciences naturelles, le mystère demeura en partie, comme le montrent les premières classifications botaniques qui les laissèrent longtemps placées dans les cryptogames ou végétaux à reproduction cachée, principalement en raison de la discrétion et de la complexité de leur mode de reproduction.
INTÉRÊTS ET USAGES
Cueillette de champignons
ALIMENTATION : La plupart des champignons n'ont pas d'intérêt culinaire ou sont toxiques, mais certaines espèces comestibles sont très recherchées pour leur saveur : le cèpe de Bordeaux, la truffe noire, l'oronge, etc. Le ramassage des champignons, activité encore vivace et populaire, constitue une subsistance des systèmes socio-économiques de cueillette. Celle-ci n'est pas sans risques car diverses espèces sont toxiques, voire mortellement vénéneuses, à l'origine de mycétisme, empoisonnement par méconnaissance des champignons.
BIOTECHNOLOGIES : Les « champignons filamenteux » (basidiomycètes surtout) intéressent les acteurs des biotechnologies de par leurs éventuelles capacités à rapidement biotransformer les lignocelluloses grâce à des enzymes spécialisés, ou à dépolluer certains matériaux. Divers programmes de recherche visent à comprendre et contrôler certains mécanismes de biotransformation fongique pour les utiliser industriellement, dont pour produire des carburants biosynthétisés. Là encore, certains craignent un risque en cas de fuite dans l'environnement d'organismes génétiquement modifiés (OGM) susceptibles de s'attaquer à des ligneux ou autres végétaux (vivants et/ou morts).
TECHNOLOGIES VERTES ; DÉPOLLUTION : Paul Stamets et d'autres mycologues préconisent de développer la permaculture de champignons, considèrent la fungiculture comme une source importante de nourriture et de molécules utiles pour le futur et pensent qu'elle est intéressante dans le domaine de la bioremédiation. Ils pensent que les champignons peuvent aussi jouer un rôle très important dans le domaine de la dépollution ; en accompagnement de la phytoremédiation ou de l'utilisation de divers micro-organismes ; utilisés seuls ou en association épuratrice, etc.
Certaines espèces s'avèrent en effet capables de remarquablement bien bioconcentrer les métaux ou radionucléides du sol. Selon eux, la mycoremédiation (parfois traduit par fongoremédiation), via la mycofiltration notamment, permettrait de détoxiquer des milieux (eau, air, sol) de façon moins coûteuse qu'avec les techniques physico-chimiques classiques et plus rapide que via la phytoremédiation. Elle demande encore cependant une meilleure connaissance et maîtrise de la culture des myceliums dans un sol ou un substrat pollué ou dans un matériau filtrant un air ou une eau polluée.
SYMBOLIQUE ET ASPECTS CULTURELS :
Le concept de champignon est complexe et lié à plusieurs faits naturels et sociaux : moisissure, aliment, drogue, nucléaire, maladie, etc...
Le champignon est symbole de la vie régénérée par la fermentation, la décomposition organique, c'est-à-dire la mort :
En Asie, le champignon est symbole de longévité, par exemple pour les coréens le champignon magique est l'un des 10 symboles de longévité et aussi un symbole de fertilité. Dans la peinture chinoise c'est le cerf qui apporte le champignon, tous deux sont des symboles de longue vie, la croyance chinoise voulant que le cerf vive très vieux et soit donc le seul animal capable de trouver le champignon sacré de l’immortalité.
« Autant de sons nés du même instrument, autant de champignons nés d'une même humidité. » Ainsi Zhuangzi explique-t-il que les êtres sont l'émanation fugitive d'une seule et même essence.
En Pologne, consommer des champignons à Noël facilitait les contacts avec les morts.
En héraldique le champignon est également le symbole de la fertilité ainsi que de la puissance sexuelle.
LES CHAMPIGNONS GÉANTS :
La rapidité de croissance des champignons fascine. Ils sont présents dans l'imagerie populaire sous forme de champignons géants, thème qui intéressent encore les journalistes : en juillet 2006 sur l'île taïwanaise de Taitung on aurait découvert deux champignons plats de 60 cm de diamètre et pesant chacun environ 20 kg. En Juillet 2007 un champignon géant de plus de 70 cm de haut et pesant plus de 20 kg aurait été découvert au Mexique, dans la forêt de Tapachula (Chiapas), à la frontière du Guatemala.
Dans son roman Voyage au centre de la Terre, Jules Verne évoque une forêt de champignons géants. Dans la bande dessinée L'Étoile mystérieuse, le héros Tintin est confronté à des champignons géants à la croissance instantanée. On retrouve le même thème dans le jeu de société pour enfants Spirou et les champignons géants.
LE MATÉRIEL NÉCESSAIRE A LA CUEILLETTE :
♦ Choisissez des vêtements chauds et solides, résistants aux branches et aux ronces il n'est pas nécessaire qu'ils soient imperméables mais il est préférable qu'ils ne laissent pénétrer ni la rosée ni l'eau tombant des branches.
♦ Une bonne paire de chaussures de marche ou de bottes sont fortement conseillées, les choisir solides mais toutefois assez souples et imperméables pour ne pas se mouiller avec les herbes pleines de rosée.
♦ Vous mettrez votre récolte dans un panier en osier ou en bois peu profond et si possible muni d'un couvercle, les sacs en plastiques étant à proscrires.Vous pourrez cloisonner votre panier si vous avez des espèces délicates craignant d'être écrasées par de plus gros spécimens.
♦ Munissez vous d'un couteau si possible le modèle ci contre spécial champignon il est en effet étudié pour une coupe parfaite du pied et de plus est doté d'un pinceau vous permettant de nettoyer sur place votre récolte.
LA MORILLE
Morille conique
Les morilles sont des champignons du genre Morchella, ascomycètes appartenant au groupe des Pezizomycetes (anciennement appelés discomycètes). Elles font partie de l'ordre des Pezizales et de la famille des Morchellaceae.
Ce sont des champignons printaniers (dès la fonte des neiges), saison assez pauvre pour les mycophages et les amateurs de champignons (mycophiles). Toutes sont d'excellents comestibles, à condition toutefois d'être suffisamment cuites (toxiques à l'état cru).
Il existe plusieurs genres proches, certains comestibles comme les mitrophores, parfois appelés "morillons", d'autres sans intérêt comme les verpes, voire vénéneux comme les gyromitres.
DESCRIPTION :
Les morilles sont des champignons assez petits : même s'il y a des exceptions, leur taille ne dépasse généralement pas 10 cm (maximum 20 cm). Leur pied, de couleur blanche, est creux. Leur chapeau est alvéolé, de consistance un peu caoutchouteuse.
Deux groupes peuvent être distingués par leur couleur et leur forme : les morilles blondes, au chapeau assez semblable à une éponge ronde, et les morilles brunes, aux alvéoles moins profonds et au chapeau conique.
Elles aiment les terrains frais, les terrains calcaires, les vergers, les décombres, ou encore les lieux récemment brûlés. Poussant rarement seules, on les trouve souvent sous les frênes en bordure de bois.
PRINCIPALES ESPÈCES :
Morille "noire" Morchella conica
- ♦ Morchella rotunda : morille ronde. Le chapeau et le pied ont à peu près la même longueur. Elle fait partie des morilles blondes, avec un chapeau dont les couleurs varient du jaune pâle au brun clair. Les alvéoles sont profonds et disposés de façon irrégulière.
- ♦ Morchella esculenta : morille commune. À peu près identique à la précédente (certains font de M. rotunda une variante de M. esculenta), son chapeau est un peu plus brun et les côtes séparant les alvéoles plus épaisses.
- ♦ Morchella costata : morille costée. Le chapeau, brun pâle à grisâtre, porte des côtes verticales brun sombre, épaisses, qui donnent l'impression de loin que le champignon est noir. Les alvéoles, moins profonds que dans les espèces précédentes, sont également délimités par des côtes horizontales moins épaisses. Il est difficile de différencier cette espèce d'autres qui lui sont à peu près semblables, M. elata et M. deliciosa (morille délicieuse).
- ♦ Morchella conica : morille conique. Espèce voisine de la précédente, mais qui affectionne la montagne (bois de conifères) et a un chapeau plus conique.
On doit aussi rattacher aux morilles le morillon, Mitrophora semilibera, au pied beaucoup plus long et au chapeau très court, conique, brun, à côtes longitudinales et transversales, bon comestible lui aussi. Assez semblable au morillon, la verpe (Verpa conica) s'en distingue par son chapeau couleur miel et son absence d'alvéole, mais c'est un très médiocre comestible.
GASTRONOMIE :
La morille ne doit en aucun cas être consommée crue ou insuffisamment cuite. Elle contient en effet de l'hémolysine, une toxine entraînant un syndrome hémolytique et urémique (destruction de globules rouges). Une consommation répétée de champignons frais peut aussi provoquer quelques troubles gastriques. En cas de récolte abondante, il est préférable de faire sécher une partie de cette récolte, d'autant que la dessiccation élimine la toxine contenue dans les champignons frais.
La morille est un excellent champignon qui, lorsque la récolte est peu copieuse, sera parfait pour confectionner une omelette aux morilles. Elle est exquise à la crème, avec un peu de porto ou de banyuls. Les morilles sèches (trempées deux bonnes heures dans l'eau tiède) peuvent être utilisées toute l'année, soit pour relever une blanquette de veau, soit pour accompagner un poulet ou un coq au vin jaune, soit pour farcir les chapons de Noël.
GALERIE PHOTOS :
CONFUSIONS POSSIBLES :
Les gyromitres sont parfois confondues avec les morilles et vendues sur les marchés sous l'appellation de "morille ronde". Ceci constitue un délit en France, cette dénomination ayant été interdite par décret en 1991.
Mais le chapeau de la gyromitre évoque plus une forme de cervelle. On n'y trouve aucune alvéole dite "clôturé". Il est également plus foncé que celui de la morille.
Attention !! malgré les dires de certains amateurs qui ont pu consommer des gyromitres sans problème particulier, ces champignons peuvent se révéler hautement toxiques, voire mortels. Il est donc plus prudent de ne pas les ramasser en cas de doute et se limiter uniquement à la cueillette de morilles connues et reconnues.
LE CÈPE DE BORDEAUX (Bolet)
Cèpe de Bordeaux
Le cèpe de Bordeaux (Boletus edulis) appartient à la famille des bolets, qui sont des champignons dont l’hyménium à tubes se sépare facilement de la chair du chapeau, avec un pied central assez épais et une chair compacte. Ils ont un chapeau rond devenant convexe à mesure qu’ils vieillissent.
Beaucoup d'espagnols viennent ramasser les cèpes à "la Plaine" (Pays de Sault) sous les sapins en septembre !!!
SYNONYMES :
- ♦ Boletus edulis Bulliard (1781), Fries (1821)
- ♦ Boletus esculentus Persoon (1825).
- ♦ Tubiporus edulis Karsten
NOMS VULGAIRES :
- ♦ Cèpe
- ♦ Cèpe comestible
- ♦ Cèpe de Bordeaux
- ♦ Gros pied
- ♦ Potiron
- ♦ Polonais, champignon polonais
- ♦ Description morphologique
Le chapeau du cèpe a une couleur qui varie du brun noisette au brun ocracé. Lorsque le cèpe est jeune, le chapeau est lisse, sec et sa forme ronde rappelle celle d'un bouchon de champagne. En vieillissant, il s'étale tout en restant épais, charnu et convexe (8 à 20 cm de diamètre). Sa consistance devient alors grasse voire savonneuse par temps humide. Le chapeau est souvent recouvert d'une pruine blanchâtre qui disparaît avec l'âge en laissant un bord ourlé de blanc.
Les pores et les tubes des jeunes cèpes sont blancs, puis deviennent jaunes et ensuite vert olive avec l'âge. Ces tubes ont une insertion adnée sur le pied. Ils libèrent des spores brun-olivâtre.
Le pied du cèpe (appelé stipe) est trapu à son jeune âge et devient ensuite cylindrique. Il peut devenir assez long et fin si la végétation ne fait pas obstacle à sa pousse. Il reste cependant toujours renflé à la base (6 à 20 x 2 à 5 cm). D'une couleur beige pâle, il est orné d'un fin réseau de mailles blanches.
La chair du cèpe est de couleur blanche et brun vineux sous la cuticule. Elle est épaisse et ferme et est souvent attaquée par des larves.
GIGANTISME :
Certains exemplaires peuvent être atteints de gigantisme suite a des conditions d'hygrométrie et d'ensoleillement particulières: la littérature de l'année 2010 montre dans les Ardennes belges un exemplaire avec un pied de 45 cm de circonférence et 1.100 grammes et un autre qui atteint un poid de 1.850 grammes. Il ne semble pas qu'une autre espèce de Boletus atteigne de telle taille en Europe. Cette caractéristique ne se trouve que chez Boletus edulis, au contraire de tous les autres basidiomycètes. Seules les morilles sur des sols enrichis en calcaire anormalement ou incidemment chez les ascomycètes peuvent, elles-aussi présenter ce phénomène. Il ne correspond en tous cas pas à une publication aux Etats-Unis: Boletus edulis var. grandedulis.
BIOLOGIE - ÉCOLOGIE :
Le cèpe de Bordeaux est un champignon mycorhizien, c'est-à-dire qu'il vit en symbiose avec un arbre hôte (chêne, châtaignier, hêtre, épicéa). Il pousse le plus souvent sur sols acides, dans les endroits dégagés ou aérés, les clairières, les talus bordés d'arbres et les bords des chemins. Cependant, il affectionne également les sous bois denses et peu exposés à la lumière, comme ceux formés par les jeunes plantations d'épicéas.
Au printemps, le mycélium commence à pousser dans le sol à partir des mycorhizes.
En été, les filaments se développent de façon plus ou moins importante selon le niveau des précipitations.
À la fin de l'été et jusqu'à la fin de l'automne, les chocs thermo-hydriques (chute rapide de la température sous 15 °C et grosse pluie) permettent de concentrer les filaments en paquets qui donnent naissance dix jours plus tard aux carpophores, qui est la partie cueillie pour être consommée. Pour que les champignons se développent bien, la température ne doit pas être trop chaude lors de la semaine suivant le choc thermo-hydrique.
C'est pour cette raison que l'on trouve souvent les cèpes sous leurs arbres hôtes dix jours après une pluie importante.
Le carpophore pousse jusqu'à épuisement du mycélium. Suivant les conditions climatiques, ils peuvent apparaître en fin d'été et développer de nouveaux carpophores fin d'automne (Nord de la France)
CONTRAIREMENT AUX CROYANCES POPULAIRES :
- ♦ un cèpe ne pousse donc pas du jour au lendemain. Du petit bouchon visible jusqu'à maturité (tubes verts, bords se relevant), on compte généralement 5 à 6 jours.
- ♦ les phases lunaires n'influencent pas l'apparition des cèpes.
La poussée du cèpe de Bordeaux est fréquemment précédée, de quelques jours, de celle de l'Amanite tue-mouches qui fréquente les mêmes biotopes. Ceci semble plus vrai en montagne et dans le nord. Sous les chênes il est souvent associé au Clitopile petite prune, Clitopilus prunulus, qui pousse à peu près aux mêmes endroits et au même moment. Ce champignon est appelé "mère" (des cèpes) par les anciens.
INTÉRÊTS CULINAIRES :
C'est un excellent champignon comestible à la douce saveur de noisette que l'on peut consommer aussi bien cru, comme un carpaccio, que cuit, surgelé, en conserve et même séché. Les deux dernières façons de procéder ne lui ôtent en aucune manière son bon parfum, mais mieux vaut le mettre en conserve que le congeler, son goût sera mieux sauvegardé et la consistance sera bien meilleure, quoique de nouvelles publications signalent que le surgeler en "copeau" à un effet exhausteur de goût. Les "tubes", séparés en petits dés et surgelés peuvent servir de bouillons cubes parfumés aux cèpes, déliquescents, ils se dissolvent lors de la cuisson.
CULTURE ET RÉCOLTE :
Une cueillette de cèpes: Au premier plan des « bouchons de champagnes »
Les cèpes sont des champignons sauvages impossibles à cultiver de façon industrielle. L'amateur peut simplement se contenter de composer
un environnement favorable à leur développement. Ainsi pour récolter des cèpes, vous aurez besoin d'un bois composé de chênes et châtaigniers d'au moins 15 ans.
Si le terrain ne donne pas naturellement des cèpes, vous pouvez tenter de l'ensemencer en disséminant de vieux cèpes sur le sol ou en mettant des épluchures dans une taupinière en s'abstenant de faire la chasse aux taupes car elles propagent le mycélium.
Lors de la récolte, on conseille souvent de couper le cèpe plutôt que de l'arracher afin d'en retrouver au même endroit la saison suivante. Toutefois, la meilleure solution semble être de saisir le cèpe par son pied, et de le faire tourner d'un quart de tour et de tirer, ce qui évite une éventuelle infection du mycélium.
Mettre le champignon nettoyé dans un panier (et non dans un sac plastique). En effet, lors de la suite de votre promenade en forêt, vous contribuerez ainsi à disséminer les spores de champignon qui passent sans problème à travers les mailles d'un panier en osier mais n'ont aucune chance dans un sac en plastique.Vous éviterez aussi d'abîmer votre précieuse récolte.
GALERIE PHOTOS :
LE LACTAIRE DÉLICIEUX
Lactaire délicieux
Le lactaire délicieux (Lactarius deliciosus), appelé roussillous dans le sud de la France, est un champignon basidiomycète de la famille des russulacées.
C'est le chef de file du groupe des lactaires "sanguins" qui comprend plusieurs espèces proches aux qualités gustatives très diverses.
DESCRIPTION :
-
♦ Chapeau 6 à 9 cm, convexe puis étalé et légèrement déprimé, rouge orangé, couvert d'une pruine blanchâtre par temps sec et portant souvent des taches verdâtres, surtout vers la marge, mince et enroulée.
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♦ Lames serrées, inégales, fourchues, orangées, souvent maculées de vert; sporée jaune pâle.
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♦ Pied 2 à 7 cm, farci puis creux, de la couleur des lames et couvert de scrobicules plus foncés.
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♦ Chair cassante, blanchâtre puis jaune carotte et verdissant lentement à la coupe, à l'odeur douce et la saveur fruitée ; latex assez abondant, orange vif ternissant.
ÉCOLOGIE :
C'est un champignon jadis surtout méridional mais aujourd'hui commun sous toutes latitudes tempérées, de la fin de l'été au début de l'hiver, essentiellement sous les conifères.
COMESTIBILITÉ :
Indéniablement comestible, le lactaire délicieux fait l'objet d'un interminable débat entre mycologues sur ses qualités gustatives réelles - d'aucuns le jugeant pratiquement immangeable - le tout compliqué par sa proximité avec Lactarius deterrimus. André Marchand conclut avec diplomatie "Même si le lactaire délicieux ne mérite pas tout à fait son nom, il vaut mieux que la réputation contraire qu'on lui fait désormais".
ESPÈCES PROCHES ET CONFUSIONS POSSIBLES :
Les espèces proches sont les autres lactaires à lait orangé et notamment Lactarius deterrimus, Lactarius salmonicolor, Lactarius sanguifluus (le lactaire sanguin proprement dit) ainsi que les moins connus Lactarius semisanguifluus et Lactarius vinosus. Au niveau macroscopique, leur proximité est telle qu'un tableau comparatif parvient à peine à les départager :
HABITAT |
CHAIR ET LATEX |
PIED |
VERDISSEMENT |
ODEUR |
QUALITÉS |
|
deliciosus |
commun, surtout pins |
carotte |
scrobiculé |
oui |
fruitée |
honorable |
deterrimus |
épicéas |
carotte |
rarement scrobiculé |
prononcé |
scléroderme |
meilleur que sa réputation |
salmonicolor |
épicéas et sapins |
saumon |
scrobiculé |
non |
fruitée |
assez bon |
sanguifluus |
pinèdes méridionales |
vineux à pourpre |
scrobiculé |
prononcé |
fruitée |
le meilleur |
semisanguifluus |
pins |
rouge orangé à vineux |
plus ou moins scrobiculé |
oui |
punaise |
assez bon |
vinosus |
pinèdes méridionales |
vineux à violacé |
pruiné peu scrobiculé |
assez prononcé |
fruitée |
apprécié |
LA CHANTERELLE
Chanterelle (Cantharellus cibarius)
Chanterelle est un nom générique donné aux champignons du genre Cantharellus. Il est cependant parfois utilisé pour désigner une espèce particulière, par exemple la chanterelle en tube, ou la girolle, décrite ci-dessous. Au Canada, ce nom désigne également Gomphus floccosus .
La chanterelle (Cantharellus cibarius) ou girolle, girole, chevrette, roussotte, jauniré (dans les Vosges), ou même gallinace, est un champignon basidiomycète de la famille des Cantharellaceae, l’un des champignons les plus connus et appréciés.
DESCRIPTION :
Ayant une couleur jaune d'œuf plus ou moins pâle et un chapeau convexe, elle a la forme d'un entonnoir. Sa chair est ferme, épaisse, blanc crème à jaune pâle, d'odeur fruitée et de saveur douce. Ce sont les principales caractéristiques de ce champignon qui pousse de manière sauvage, rarement seul.
RISQUES DE CONFUSION :
Elle peut être confondue par le profane avec la fausse girolle ou chanterelle orangée (hygrophoropsis aurantiaca) qui pousse principalement sous les résineux, qui est également considérée comme comestible par certains auteurs mais présente une chair plus molle, flasque par temps pluvieux et moins savoureuse que la vraie. Il y a peu de risque de la confondre avec le clitocybe de l’olivier (omphalotus olearius), vénéneux, mais il faut se rappeler que la girolle possède des « plis », ramifiées et non des lamelles, qu’elle pousse à terre, parfois en groupes ou en rond de sorcière mais jamais en touffes, tandis que le clitocybe de l’olivier vient sur les souches où il forme d’importantes touffes.
HABITAT :
On peut trouver la girolle dès le mois de juin (mi-juillet à octobre au Québec), surtout après les pluies orageuses jusqu'en septembre, parfois plus tardivement. Elle affectionne les forêts de feuillus (chêne, hêtre, charme, bouleau) ou de conifères en groupes plus ou moins nombreux, cachée sous les feuilles et les aiguilles, ainsi que les zones couvertes de mousse.
INTÉRÊT :
Tous les ramasseurs de champignons gardent secrètement la place où chaque année, va éclore cette manne tant désirée. La girolle présente de nombreux avantages : elle pousse en abondance (bien que certains mycologues évoquent sa raréfaction), elle n'est jamais attaquée par les vers, plus fréquemment par les limaces, elle supporte très bien le transport et se sèche sans problème. La girolle se prête à de nombreuses et succulentes recettes. Cuite à feu doux et suffisamment longtemps avec une noix de beurre, elle se marie parfaitement avec les viandes blanches. Elle permet de réaliser également de savoureuses omelettes. Elle est également délicieuse cuite un certain temps avec du beurre, puis consommée telle quelle avec du pain.
LE TRICHOLOME DE LA SAINT-GEORGES (Mousseron)
Tricholome de la Saint-Georges
Le terme mousseron est le nom usuel pour ce champignon comestible, le Tricholome de la Saint-Georges.
Les ramasseurs Belcairois divulguent difficilement les lieux !!! Allez une petite exception, pas besoin d'aller bien loin, pour les mousserons on trouve des trainées noires dans les champs entourant Belcaire.
Le tricholome de la Saint-Georges (Calocybe gambosa), souvent aussi appelé mousseron, est un champignon basidiomycète de la famille des lyophyllacées.
Agaricus georgii pour Charles de l'Écluse (1601) et Linné (1753), Agaricus mouceron pour Bulliard (1791), Agaricus graveolens pour Persoon (1818), Tricholoma gambosum pour Fries (1821), longtemps Tricholoma georgii pour Quélet (1872), Lyophyllum georgii pour Singer (1943), cette espèce a donc vu tout le gratin de la mycologie se pencher sur son berceau avant d'être reclassée dans l'ancien sous-genre Calocybe (Kühner, 1938) des Lyophyllum, élevé aujourd'hui au rang de genre, où elle fut recombinée par Donk en 1962
Son épithète scientifique actuelle est tirée du bas latin gambosus, "jambu", mais le champignon reste, en français comme dans la plupart des langues européennes, rattaché à Saint Georges, non qu'il permette de terrasser des dragons (bien qu'il pousse souvent en ronds de sorcières !) mais en référence à son apparition printanière : la Saint-Georges se fête le 23 avril.
DESCRIPTION :
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♦ Chapeau de 5 à 10 cm, parfois plus, globuleux puis longtemps convexe et enfin étalé et bosselé, de couleur uniforme blanc-beige à abricot, mat et un peu velouté ; marge enroulée.
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♦ Lames serrées, inégales, blanc à crème ; sporée blanche.
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♦ Pied de 3 à 6 cm, trapu, blanchâtre, légèrement strié.
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♦ Chair épaisse et compacte, blanche ; odeur et saveur fortes, voire écœurantes, de farine fraîche.
ÉCOLOGIE :
Ce « mousseron » pousse au printemps, de la fin avril à juin selon les régions, jamais à l'automne et souvent effectivement aux alentours de la Saint-Georges, dans les vergers (pommiers), dans les prairies, les pelouses, les haies, surtout dans le voisinage des ormes et des aubépiniers. Extrêmement fidèle à ses stations, il forme souvent des cercles qui s'agrandissent régulièrement de quelques centimètres par an avant de finir par se disloquer en fonction des obstacles rencontrés.
COMESTIBILITÉ :
Comestible savoureux et très recherché pour les uns, d'autant que c'est un des premiers champignons que l'on peut cueillir à la sortie de l'hiver, il est beaucoup moins apprécié par d'autres du fait de son goût de farine très prononcé. On pourra les réconcilier en se contentant de quelques exemplaires très jeunes dans la sauce d'un rôti où ils remplaceront les petits champignons de Paris.
TOXICITÉ ET RISQUES DE CONFUSION :
Ce mousseron s'étant avéré hypoglycémiant (abaisse la teneur du sang en sucre) au point de pouvoir remplacer l'insuline des diabétiques, une consommation importante pourrait théoriquement provoquer chez des personnes non diabétiques, des malaises, nausées et vertiges, bien qu'aucun incident n'ait été signalé à ce jour.
Il existe un risque de confusion avec l’entolome livide (syndrome gastro-intestinal) qui a une odeur semblable, mais vient plus tard et dont les lames, d'abord jaunâtres, deviennent brun rosé à maturité.
Plus grand encore est le risque de prendre pour un mousseron le dangereux inocybe de Patouillard (syndrome muscarinien ou sudorien) qui vient à la même période. L'inocybe toxique montre un chapeau plus conique, puis longtemps mamelonné, rougissant après la cueillette. Ses lames sont deux fois plus larges et brunissent à maturité. Son odeur n'est pas farineuse et sa sporée est brun tabac, alors que celle du mousseron est blanche.
RECOMMANDATIONS IMPORTANTES DE CUEILLETTE ET DE CONSOMMATION QUE VOUS DEVEZ SAVOIR
il est important de rappeler les recommandations suivantes :
→ ne pas ramasser un champignon si vous avez le moindre doute sur son état ou son identification, certains champignons vénéneux hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles ;
→ cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon (pied et chapeau), afin de permettre l’identification ;
→ éviter les sites pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges) car les champignons concentrent les polluants. Au moindre doute, jeter le champignon ;
→ déposer les champignons séparément, dans une caisse ou un carton mais jamais dans un sac plastique qui accélère le pourrissement ;
→ séparer les champignons récoltés, par espèce. Un champignon vénéneux peut contaminer les autres ;
→ bien se laver les mains après la récolte ;
→ ne pas consommer sa récolte avant de l’avoir fait contrôler par un spécialiste en la matière. Les pharmaciens ou les associations et sociétés de mycologie de votre région peuvent être consultés ;
→ les conserver dans de bonnes conditions au réfrigérateur et les consommer dans les 2 jours au maximum après la cueillette ;
→ les consommer en quantité raisonnable après une cuisson suffisante, ne jamais les consommer crus ;
En cas d’apparition d’un ou plusieurs des symptômes associés à une consommation de champignons de cueillette (tremblements, vertiges, troubles de la vue, nausées, vomissements…), il faut appeler immédiatement un centre antipoison ou le Centre 15
Les symptômes peuvent apparaître jusqu’à 12 heures après la consommation.
Il est utile de noter les heures du ou des derniers repas, l’heure de survenue des premiers signes et de conserver les restes de la cueillette pour identification.
Si vous connaissez des recettes aux champignons, envoyez-les moi, je me ferais un plaisir de les incorporer ici à la fin de ce reportage.
Merci pour cette collaboration à mon ami "Gens de Belcaire" pour ce reportage qui vous aura certainement donné envie de joindre l'utile à l'agréable, c'est à dire, faire une bonne balade au grand air !
On me dit, qu'au Pays de Sault vous manquez de créativité, et d'imagination ... Vous allez me prouver le contraire, osez ! Je suis sûr que vous en avez envie, comme "Gens de belcaire", vous désirez participer et me proposer des articles avec ou sans photo. Ce site c'est aussi le vôtre, utilisez cette opportunité. C'est l'occasion, peut être pour des enfants d'effectuer un travail de groupe dans une classe d'école primaire. Par exemple, vous voulez "parler" et faire découvrir votre village, comment faire ? C'est simple, ce n'est pas compliqué, il suffit de taper votre article au format word ou avec tout autre logiciel de traitement de texte, d'y incorporer vos dessins, photos ou de me les envoyer à part, je me charge du montage sur le site ... Et, s'il vous vient tout simplement une idée de sujet que vous voudriez voir diffuser sur ce site, pourquoi pas, sautez le pas, écrivez moi.
Ainsi se termine ce reportage, en espérant qu'il vous aura intéressé, n'hésitez pas à laisser vos commentaires ... et revenez me voir !
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Eh bien, voilà encore un beau reportage, qui mérite tous mes remerciements aux internautes photographes qui ont bien voulu partager et grâce à leurs clichés, permettent de documenter et de mettre en valeur ce reportage, que je réalise bénévolement pour la promotion d'une belle région : L'AUDE ! L'aventure continue ...qu'on se le dise !!
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